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Date : 11-11-2024 00:35:20
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née le 11 novembre 1934
Réalisatrice, scénariste et écrivaine française, née le 11 novembre 1934 à Nice, Nadine Trintignant naît de parents comédiens, Jean-Georges Marquand (1904-1992) et Lucienne-Fernande Cornilliat (1906-2006). Parmi ses cinq frères et sœurs, deux autres suivront le chemin artistique : les acteurs Christian (1927-2000) et Serge (1930-2004).
Elle épouse en 1961 Jean-Louis Trintignant, divorcé de Stéphane Audran. De ce mariage, naissent trois enfants : Marie (1962-2003), Pauline (1969-1970), Vincent Trintignant (né en 1973).
Divorcée en 1976, elle épouse en 1998 son compagnon de longue date, le réalisateur Alain Corneau qui adopte dans la foulée Marie et Vincent avec le consentement de leur père biologique. Alain Corneau meurt en 2010 et est inhumé auprès de Marie au cimetière du Père-Lachaise (45e division).
Nadine Trintignant commence sa carrière en tant que stagiaire au laboratoire de tirages de films LTC. En 1955, elle devient monteuse de films : Du rififi chez les hommes de Jules Dassin (1955), Si Paris nous était conté de Sacha Guitry (1956), Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville (1961)...
En 1971, militante active du féminisme et favorable à l'avortement, elle signe le « Manifeste des 343 » publié par le magazine Le Nouvel Obs. Elle a par ailleurs appartenu à l'Organisation communiste internationaliste. En 2012, elle soutient la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle.
En 2009, elle signe la pétition de soutien à Roman Polanski, qui vient d'être arrêté en Suisse dans le cadre du viol de Samantha Geimer. En 2019, à la suite d'accusations de viol de Valentine Monnier contre Roman Polanski, Nadine Trintignant prend position en soutenant à nouveau Roman Polanski.
En 2023, elle signe une tribune en soutien à Gérard Depardieu, alors visé par trois plaintes pour viol et agression sexuelle. Nadine Trintignant est vivement critiquée sur le réseau social X, accusée de « défendre un agresseur », alors qu'elle s'était engagée par le passé pour dénoncer le meurtre de sa fille Marie. Apprenant par qui la tribune a été écrite, Nadine Trintignant retire son soutien à celle-ci en déclarant : « Je demande aux personnes que j’ai choquées de ne pas m’en vouloir de ma grave erreur » puis ajoute concernant le fond : « Je serai toujours contre les lynchages médiatiques quels qu'ils soient […], je l'ai vécu [le lynchage médiatique] avec violence dans la presse, qui parlait de crime passionnel au sujet de ma fille. Aujourd'hui, on en parle comme d'un meurtre et c'est bien ».
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