Incendie dans un restaurant à Palavas-les-Flots :
une explosion retentit à l’Albatros, le bâtiment de trois étages prend feu
Un immeuble adjacent a été évacué, menacé par le sinistre en cours depuis près de deux heures.
Le feu s’est déclaré au rez-de-chaussée aux alentours de 19 h 30, avant de gagner le premier des trois étages du bâtiment. Des riverains affirment avoir entendu quatre bruits explosions avant le départ de l’incendie. sans doute imputées à des bouteilles de gaz.
À 21 h 30, les secours ont annoncé que l’incendie dans le restaurant était maîtrisé. Malheureusement, un appartement adjacent a été détruit par les flammes.
Il semblerait que le sinistre n’ait fait aucun blessé.

Auteur : Mel_C  

DECES - ANDRÉ LAJOINIEEST MORT A L’AGE DE 94 ANS

DISPARITION - Son nom ne dira probablement rien aux plus jeunes, mais André Lajoinie a été une figure importante de la gauche à la fin du siècle dernier. Député d’une circonscription rurale de l’Allier de 1978 à 2002, il a présidé le groupe communiste à l’Assemblée de longues années, privilégiant le travail de fond aux coups d’éclat médiatiques. Reconnu, y compris par ses opposants, comme un homme à l’écoute, proche des gens, attaché à ses origines modestes et paysannes, André Lajoinie est mort ce mardi 26 novembre à l’âge de 94 ans, a annoncé Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français, parti auquel il avait adhéré dès l’âge de 19 ans.
Fils de paysans pauvres, André Lajoinie était né à Chasteaux (Corrèze), au sud de Brive-la-Gaillarde. Marqué par la guerre, et notamment la Résistance qu’il admirait avec ses yeux d’enfant, André Lajoinie n’a pas pu poursuivre les études au-delà du certificat, faute d’argent. Dans un livre publié en 1987 et intitulé À cœur ouvert, il était revenu sur cette période fondatrice, rappelant que ses parents écoutaient Radio Londres en cachette et ravitaillaient, dès qu’ils le pouvaient, les maquisards de la région avec du pain et du vin.
En parallèle, il aida son père à la ferme et prit sa première carte au PCF au sortir de la guerre, sans doute en 1948. « Mon engagement au Parti communiste a des racines très profondes, écrivait-il. Il a eu un moteur puissant : le sentiment d’injustice qui frappait ma famille ». Estimant avoir « payé la rançon de l’inégalité sociale » dès le plus jeune âge, André Lajoinie s’était peu à peu investi dans les débats internes du Parti, jusqu’à prendre du galon et se faire remarquer par la direction nationale.
En 1978, il se porte candidat aux élections législatives dans l’Allier, et décroche un fauteuil de député. Un mandat qu’il portera fièrement, lui le fils de paysan parti de si loin, moqué pour ses origines modestes, caricaturé dans un tract concurrent avec des sabots au pied. Il avait fait de cette risée une force. Lors d’une réunion publique dans un petit village de l’Allier pour sa première élection à l’Assemblée nationale, André Lajoinie avait rappelé combien il était fier du milieu d’où il venait, s’attirant les applaudissements nourris de la salle, pour l’essentiel peuplée d’agriculteurs.

> « Exigeant, appliqué, consciencieux »

En 1988, à la surprise générale, le communiste s’était porté candidat à l’élection présidentielle. « Une bataille très difficile », se marrait-il quelques plus années plus tard, alors que François Mitterrand était candidat à sa réélection. Peu connu des Français, représentant d’un parti alors en hémorragie militante et électorale, dans une période où le bloc soviétique vivait ses dernières heures, André Lajoinie avait fait campagne comme il savait le faire, sur le terrain, au plus près des préoccupations des gens. Le score n’avait pas été fameux (6,76 %), mais l’intention était là.
Longtemps, Lajoinie a été vu comme « l’archétype du communiste rural ». Dans un portrait publié en 1987, Le Monde le décrivait comme un « paysan madré », « dos voûté, tête obstinée rentrée dans les épaules, accent légèrement rocailleux et chantant, sourire aux lèvres ». Il souffrait parfois de n’être considéré que dans l’ombre de Georges Marchais, comme sans charisme, ni véritable personnalité.
Le journal local La Montagne souligne qu’il aimait « la politique dans ce qu’elle avait de moins spectaculaire et de moins sophistiquée ». L’Humanité, dont il fut naturellement proche, rappelle « qu’André Lajoinie était un homme exigeant, appliqué et consciencieux dans son travail et la maîtrise de ses dossiers, refusant toute forme de compromission. Il a mis sa vie au service des autres, au service des travailleurs et de la France ».
Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel pleure « un homme de grande humanité » et adresse ses « plus fraternelles condoléances » à ceux qui ont partagé « ses combats pour les classes populaires, pour son territoire, pour la France ». « Il avait l’amour des gens chevillé au cœur, a aussi réagi le sénateur communiste Ian Brossat. André était un défenseur acharné de la classe ouvrière ». Dans un tweet, Jean-Luc Mélenchon a aussi rendu hommage au défunt : « Je salue son dévouement absolu au communisme et aux luttes populaires notamment dans les milieux ruraux et paysans dont il a été un porte-voix efficace et puissant ».

pauvre homme ... Rien que 3 forums pour être sur qu'il est bien mort ....

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