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Date : 13-12-2024 22:39:50
PROCES DES VIOLS DE MAZAN / 1 :
Les plaidoiries de la défense au procès des viols de Mazan à Avignon se sont conclues vendredi en pointant une énième fois le «monstre» Dominique Pelicot qui aurait manipulé les accusés, «victimes indirectes».
Ce procès hors norme au puissant retentissement national et international entre dans la dernière ligne droite, après un peu plus de deux semaines consacrées à la défense des 51 hommes accusés pour la plupart de viols aggravés sur Gisèle Pelicot, 72 ans, dont son ex-mari Dominique, qui a avoué l’avoir droguée pour la violer et la livrer à des inconnus recrutés sur internet au domicile familial de Mazan.
L’une des dernières avocates à prendre la parole, Me Nadia El Bouroumi, a évoqué durant un peu plus d’une heure ses clients (Omar D., 36 ans, agent d’entretien et Jean-Marc L., retraité de 74 ans, le plus vieil accusé), «des hommes, père, grand-père qui ont une vie simple, tranquille», et leurs parcours de vie «sans faute» jusqu’à leur rencontre avec Dominique Pelicot.
À l’instar de plusieurs de ses confrères et consœurs, elle a opté pour un axe de défense consistant à dédouaner les accusés, aujourd’hui âgés de 27 à 74 ans et de tous milieux sociaux, qui n’avaient selon elle «aucunement conscience» qu’ils agressaient sexuellement Gisèle Pelicot, pour mieux charger «le monstre» Dominique Pelicot, «fin manipulateur» qui «les a sciemment choisis pour pouvoir assouvir ses fantasmes».
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