Auteur : Mel_C  

ESPAGNE / 1 :
La médiatisation croissante d’une procédure oblige le parquet de Béziers à rendre publiques des informations concernant l’enquête ouverte à la suite de la disparition inquiétante à Béziers, d’une jeune femme dont le corps sans vie a été ensuite retrouvé le 9 juillet à Rosas en Espagne. "Le 6 juillet, en début de matinée, un homme de 39 ans se présentait au commissariat de police de Béziers pour signaler la disparition, depuis la veille au soir, de son ex-compagne, âgée de 33 ans, mère de ses deux enfants et résidant à Béziers, a assuré le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland. Les premières investigations rapidement diligentées permettaient d’établir que la jeune femme avait effectivement contacté téléphoniquement tôt dans la matinée plusieurs de ses proches, par des SMS ou des appels téléphoniques, en tenant des propos parfois contradictoires et confus, mais dont certains pouvaient laisser craindre qu’elle avait été conduite de force en Espagne, puis séquestrée dans un appartement dont elle ignorait précisément la localisation."
Le parquet saisissait alors le service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ) de l’Hérault qui diligentait immédiatement de nombreuses investigations (téléphonie, examen des prélèvements bancaires et de vidéosurveillances, audition de plusieurs témoins, placement en garde à vue et mise hors de cause de deux hommes dont son dernier compagnon en date, père de son quatrième enfant). "Plusieurs témoins affirmaient qu’elle était toxicomane, notamment consommatrice de crack."

Auteur : Mel_C  

ESPAGNE / 2 :
"Les investigations effectuées en urgence en lien avec les autorités espagnoles permettaient de déterminer qu’elle se trouvait très probablement dans la commune de Rosas, en Espagne", ajoutait encore le procureur Balland. Sa carte bancaire avait été utilisée à deux reprises en fin d’après-midi du 6 juillet pour des achats modestes dans une épicerie de Rosas dont l’employée reconnaissait formellement la jeune femme portée disparue qui était alors accompagnée d’un homme. "Selon ce témoin, tous les deux avaient l’apparence de toxicomanes et la jeune femme semblait libre de ses mouvements."
Le 9 juillet, se présentait spontanément au commissariat de Béziers, un couple, ayant vu sur un réseau social un message évoquant la disparition inquiétante de la jeune femme. "Ce couple a affirmé l’avoir conduite à sa demande en voiture jusqu’à Rosas dans la soirée du 5 juillet. Habitant dans la même rue qu’elle, ils venaient de faire sa connaissance, le soir même, et avec un oncle et un ami. Ils avaient accepté qu’elle se joigne à leur groupe, pour passer la nuit et la journée du lendemain en Espagne", ajoute encore le procureur de la République de Béziers.
"Toutefois, une fois arrivée à Rosas, la jeune femme, qui s’était fortement alcoolisée, avait préféré repartir dans les rues vers quatre heures du matin avec une autre jeune femme espagnole qu’elle venait de rencontrer et avec laquelle elle avait consommé du cannabis. Les vidéos prises par le couple au cours de la soirée démontraient effectivement l’absence de contrainte à l’égard de la jeune femme prétendument disparue."

Auteur : Mel_C  

ESPAGNE / 3 :
Le 10 juillet, les enquêteurs français étaient informés par les autorités espagnoles que le corps sans vie de la jeune femme avait été retrouvé le 9 juillet dans un immeuble squatté de Rosas, déclenchant l’ouverture d’une enquête locale par le procureur de Gérone. "Selon les informations recueillies auprès des autorités espagnoles, leurs investigations, y compris l’autopsie pratiquée sur le corps de la jeune femme, concluaient à un suicide par pendaison", confirme le représentant du parquet Biterrois.
En l’absence de toute infraction commise en France, le parquet Béziers clôturait sa procédure, tout en transmettant dès le 10 juillet au parquet de Gérone, dans le cadre d’une procédure officielle d’entraide pénale internationale, l’ensemble des éléments recueillis par les enquêteurs français, afin de permettre aux autorités espagnoles d’avoir une connaissance complète du contexte de ce décès. "À ce jour, le parquet de Béziers n’a pas eu connaissance de la décision prise par le parquet de Gérone sur l’issue de la procédure espagnole."

Auteur : Mel_C  

NIMES :
Vendredi 23 août, un homme de 45 ans se présente au commissariat de police de Nîmes et s’accuse de dégradation sur un véhicule, un moyen pour lui de retourner au pôle psychiatrique. Après constatations sur place, les policiers découvrent en effet un véhicule avec la vitre brisée. Néanmoins, l’individu placé en garde à vue ressort libre. Qu’à cela ne tienne ! À sa sortie du commissariat, il dégrade un véhicule de police stationné à proximité. Ce qui lui vaut cette fois-ci d’être déféré et écroué.

Auteur : Mel_C  

NIMES - Quartier du Clos d'Orville :
Le 24 août, avant 10 heures, au Clos d’Orville, après avoir passé la soirée chez ses voisins, un homme de 58 ans a été interpellé après des violences avec arme. Il a porté un coup de couteau à sa victime qui a eu 10 jours d’ITT pour blessure à la main. Qualifiés de tentative de meurtre, les faits étaient requalifiés en violences aggravées. Le mis en cause, qui présentait un taux d’alcoolémie de 0,84 mg/l, était placé en garde à vue. Il a été déféré et écroué pour quatre ans dont un avec sursis.

Auteur : Mel_C  

Un guetteur interpellé à Montpellier :
Un jeune homme de 21 ans a été interpellé vendredi 23 août à 15 h 45, à la cité Aiguelongue, rue Montasinos, sur un point de trafic de stupéfiants. À l’arrivée d’un équipage de police municipale, il venait de crier "Arah" pour donner l’alerte. Entendu au commissariat, le mis en cause, un Nîmois, a nié les faits. L’analyse de son téléphone a cependant révélé qu’il était également présent sur ce lieu de deal les 21 et 22 août derniers.

Auteur : Mel_C  

Des précisions sur l’attaque de la synagogue de La Grande-Motte :
Ce samedi, la synagogue de La Grande-Motte dans l’Hérault a été incendiée par un homme. Le suspect, El Hussein Khenfri, a été interpellé le soir même dans le quartier de Pissevin à Nîmes. Le parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi de l’affaire. Ce mardi, Gérald Darmanin, invité sur le plateau de BFMTV, a donné des précisions sur l’attaque.
"Ce qu’il s’est passé à La Grande-Motte est absolument ignoble", lancé l’actuel ministre de l’Intérieur, encore en poste pour quelques jours, sur le plateau de la chaîne d’information. Gérald Darmanin a rappelé que le suspect est actuellement en garde à vue à la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) et indique que ce dernier est interrogé par les magistrats du Pnat.
"Ce qui a été terrible à La Grande-Motte, bien sûr le lieu est sacré, celui de la synagogue, comme celui d’une mosquée ou d’une église, mais le rabbin était attendu avec une hache. Ça aurait pu être un drame absolument ignoble", a-t-il expliqué, tout en saluant la rapidité d’intervention des gendarmes.
Inconnu des services de renseignements, l’intéressé figure toutefois dans les fichiers de police pour des délits routiers et usages de stupéfiants. Après avoir vécu à La Grande-Motte, un temps, il a emménagé à Nîmes où il a fréquenté la mosquée, il y a quelques années, avant d’être invité à ne plus s’y présenter. Selon nos informations en effet, il créait des problèmes avec des fidèles, choqués par ses propos incohérents et sa forte consommation de stupéfiant.
Le trentenaire est également connu pour squatter des appartements. C’est d’ailleurs dans un logement, qu’il occupait illégalement, d’une des tours de la galerie Wagner, dans le quartier sensible de Pissevin à Nîmes, qu’il a été interpellé par le Raid et les brigades d’intervention (BRI) de Marseille et Montpellier, samedi peu avant minuit, après 15 heures de cavale.
Alertés à 8 h 21 par des riverains inquiets, les gendarmes de la brigade locale, située à deux pas, ont investi les lieux moins de cinq minutes après, accompagnés de plusieurs policiers municipaux. Ne parvenant pas à éteindre les flammes, les sapeurs-pompiers de l’Hérault ont été avisés.
Dans l’attente, une inspection du site a été diligentée. C’est à ce moment-là qu’une explosion a retenti et a projeté au sol un policier municipal sous l’effet du blast. "Il n’a pas été blessé par des éclats, c’est seulement le souffle et le bruit qui l’ont déstabilisé", assurait une source préfectorale.
Par acquit de conscience, il a été évacué au centre hospitalier Lapeyronie pour des examens de contrôle au terme desquels il est ressorti en début d’après-midi.
L’exploitation des caméras de vidéoprotection de la synagogue a permis, si ce n’est d’identifier formellement le suspect, en tout cas de capter distinctement son visage. Sur les images, on le voit avec un keffieh rouge et blanc sur la tête ainsi qu’un drapeau palestinien à la taille. On distingue aussi une crosse d’arme à feu au niveau de l’aine.

Auteur : Mel_C  

MOUGINS (ALPES-MARITIMES) :
Après le refus d’obtempérer mortel qui a coûté la vie à un gendarme est décédé, lundi soir, vers 20 h 40, percuté par un véhicule à Mougins, près de Cannes (Alpes-Maritimes), le chauffeur en fuite a été interpellé, a annoncé le ministre de l’Intérieur. Le profil du suspect se précise et Gérald Darmanin, invité ce mardi 27 août sur BFM, a livré quelques informations sur lui. L’interpellation a eu lieu peu après 4 h mardi dans une rue de Cannes, a-t-on précisé de source proche de l’enquête à l’AFP, ajoutant que l’homme était à pied et "semblait se rendre" au commissariat à proximité.