3112/4760
Date : 18-09-2024 12:57:04
Auteur : Mel_C
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Date : 17-09-2024 16:26:53
VIOLS DE MAZAN - «Je suis un violeur, comme les coaccusés dans cette salle» / 1 :
«Je suis un violeur, comme ceux qui sont dans cette salle», a affirmé mardi Dominique Pelicot, accusé comme 50 autres hommes de viols sur son ex-femme Gisèle, à qui il a demandé pardon.
«Elle ne méritait pas ça, je le reconnais», a dit depuis le box des accusés le septuagénaire au sujet de son ancienne compagne, dont il a fait la connaissance en 1971 et qu’il est accusé d’avoir droguée pour lui faire subir des viols au domicile familial de Mazan (Vaucluse) durant dix ans.
De retour après près d’une semaine d’absence pour raison de santé, l’accusé principal s’exprimait pour la première fois sur le fond depuis l’ouverture de ce procès emblématique des violences sexuelles et de la soumission chimique à Avignon le 2 septembre.
Gisèle Pelicot, devenue une icône féministe pour avoir accepté que le procès soit public afin que «la honte change de camp», est restée stoïque tout le long de sa prise de parole avant d’elle-même se rendre à la barre pour brièvement témoigner.
«Pas une seule seconde je ne pouvais douter de cet homme» en qui «j’avais toute confiance», a-t-elle ex-pliqué. «J’ai aimé cet homme pendant cinquante ans, je lui aurais donné mes deux mains à couper», a con-fié cette femme qui a reçu le soutien de milliers de manifestants en France le week-end dernier.
Invité par la Ccour à réagir, Dominique Pelicot a alors dit: «Je suis coupable de ce que j’ai fait. Je prie ma femme, mes enfants, mes petits-enfants, madame M. (ndlr: l’épouse d’un coaccusé que Dominique Pelicot est accusé d’avoir violée), de bien vouloir accepter mes excuses. Je demande pardon, même si ce n’est pas acceptable.»
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Auteur : Mel_C
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Date : 17-09-2024 16:27:29
VIOLS DE MAZAN - «Je suis un violeur, comme les coaccusés dans cette salle» / 2 :
«Elle était merveilleuse et moi j’étais à côté de la plaque», a-t-il déclaré pendant que Gisèle le fixait, ajou-tant: «Je l’ai bien aimée quarante ans et mal aimée dix ans. Je n’aurais jamais dû faire ça. J’ai tout gâché, j’ai tout perdu. Je dois payer.»
Auparavant, il avait détaillé son enfance et deux événements traumatiques qu’il dit avoir subis pendant sa jeunesse: un viol par un infirmier à l’âge de 9 ans, puis, sur un chantier quand il avait 14 ans, où il a selon lui été forcé de participer au viol collectif d’une jeune femme handicapée.
«De ma jeunesse, je ne retiens que des chocs et traumatismes. En 1971, il y a eu cette belle rencontre [avec Gisèle]. C’était trop lourd à porter», a-t-il expliqué d’une voix lente et en sanglotant.
«J’ai tenu quarante ans, j’étais très heureux avec elle, c’était le contraire de ma mère, elle était totalement insoumise. J’avais trois enfants, que je n’ai jamais touchés. Elle ne méritait pas ça, je le reconnais», a-t-il ajouté.
Selon l’enquête, des photos de sa fille et de ses deux belles-filles, prises à leur insu et les montrant pour certaines nues, ont été retrouvées dans son ordinateur.
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Auteur : Mel_C
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Date : 17-09-2024 16:28:09
VIOLS DE MAZAN - «Je suis un violeur, comme les coaccusés dans cette salle» / 3 :
Dominique Pelicot, qui documentait tous les viols, filmés et photographiés, dans des dossiers classés sur son ordinateur, avait déjà reconnu les faits, commis entre 2011 et 2020, mais il ne s’était encore jamais ex-pliqué en détail depuis l’ouverture du procès.
Sur cet archivage, il a expliqué: «Il y a une part de plaisir, mais également une mesure d’assurance. Au-jourd’hui, grâce à ça, on peut retrouver ceux qui ont participé à tout ça». À l’écoute de ces propos, certains accusés dans la salle ont levé les yeux et d’autres affiché des sourires crispés.
Et il a affirmé de nouveau clairement que les 50 hommes jugés à ses côtés, qu’il avait rencontrés par inter-net, savaient l’état d’inconscience de sa femme Gisèle qu’il droguait avec de puissants anxiolytiques. «Ils savaient tous, ils ne peuvent pas dire le contraire», a déclaré le retraité de 71 ans.
Cinquante hommes âgés de 26 à 74 ans, pompier, infirmier, journaliste, etc. originaires de villes et villages de la région pour la plupart et pour certains en couple, sont jugés dans cette affaire.
Certains nient les accusations de viols et affirment avoir pensé participer à un jeu sexuel d’un couple liber-tin.
Après avoir été exempté d’audience la semaine dernière, Dominique Pelicot a reçu le feu vert des médecins pour faire son retour mardi devant la Cour criminelle de Vaucluse.
Aidé d’une canne et vêtu d’une veste grise, il est entré lentement dans le box des accusés. Des pauses régulières ont lieu pour lui permettre de suivre désormais les audiences.
Les faits visant M. Pelicot avaient éclaté au grand jour après son interpellation en septembre 2020 en train de filmer sous les jupes de trois femmes dans un centre commercial du sud-est de la France.
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Auteur : Aigle
4365/4379
Date : 18-09-2024 06:44:31
Procès des viols de Mazan,
Dominique Pelicot se pose en victime
Les experts qui l'ont rencontré ont conclu qu'il avait
"une personnalité structurée sur le mode pervers",
"une faible empathie", "une faible culpabilité",
"de multiples déviances paraphiliques" (pratique sexuelle qui diffère des actes traditionnellement considérés comme normaux)
et "une dangerosité criminologique élevée".
Auteur : Mel_C
4344/4379
Date : 17-09-2024 17:03:13
NICE :
Le lycéen serait "psychologiquement fragile". Selon Var-Matin, un jeune homme âgé de 17 ans s’est défenestré depuis le premier étage de son établissement situé à Nice ce mardi. L’adolescent était accompagné de son professeur principal peu avant le drame. Il devait se rendre dans le bu-reau du directeur du lycée professionnel Les Palmiers à Nice, pour des problèmes de discipline. Il aurait alors ouvert une fenêtre avant de se jeter du premier étage, atterrissant cinq mètres plus bas. Le jeune homme était toujours conscient quand les secours sont arrivés sur place, notent nos confrères. Il souffrait de douleurs au niveau du genou et du dos. Il a été pris en charge par les pompiers et transporté à l’hôpital. Var-Matin ajoute que son pronostic vital n’est pas engagé.
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Auteur : Aigle
4377/4379
Date : 18-09-2024 07:39:49
NICE
Un lycéen de 16 ans se jette par la fenêtre de son établissement avant sa convocation chez le directeur ce mardi 17 septembre 2024
Souffrant de douleurs au niveau du genou et du dos il a été transporté à l’hôpital. Son pronostic vital n’est pas engagé.
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