Auteur : Mel_C  

ALES :
Un homme qui avait l'interdiction de se rendre dans un quartier d'Alès a été arrêté avant-hier. Il avait été interpellé l'an dernier dans une grosse affaire de drogue au quartier de Rochebelle à Alès. Incarcéré depuis, il est sorti récemment de détention mais avec l'interdiction de se rendre dans ce même quartier de la cité alésienne. Sauf qu'avant-hier les policiers du commissariat d'Alès ont reconnu sa silhouette et ont voulu le contrôler. Il a refusé le contrôle et a essayé de distancer les forces de l'ordre. Il a même blessé légèrement un policier de la Bac. Finalement interpellé, il avait sur lui un "calibre" approvisionné. Il est en garde à vue pour ces nouveaux faits délictuels.

Auteur : Mel_C  

JUSTICE :
Un homme était prévenu de plusieurs infractions survenues après un appel au 18. "Je précise qu'au départ de l'intervention les secours sont appelés par les parents pour leur fils qui est agité, mais non violent", plaide pour le SDIS du Gard et des pompiers de la caserne de Villeneuve-lès-Avignon, maître Émilie Vrignaud. "Et lorsqu'ils arrivent, il y a sur un mur un homme agité qui devient violent. Il aura fallu sept personnes pour le maîtriser. Les pompiers sont là pour porter secours, pour aider, pas pour se retrouver au milieu d'une scène de violences", complète maître Vrignaud.
Le prévenu, 40 ans, comparaissait mercredi 2 octobre pour "outrage" et "violences sur des personnes chargées d'une mission de service public", et pour "des dégradations sur le véhicule des secours"... Le mis en cause a sorti un couteau et a détérioré la carosserie du véhicule des pompiers. Ces derniers ont été obligés de se refugier dans l'ambulance tellement le "malade" était devenu ingérable.
Lorsque les pompiers de Villeneuve sont arrivés sur place ce 9 juin 2023, il a aussi ôté ses vêtements, avant d'insulter et menacer les secours. Il se place ensuite sur un mur en gesticulant avec son couteau à la main. "Les pompiers n'ont pas à subir ce que monsieur a fait subir ce jour-là", tranche le procureur Stéphane Bertrand qui souhaite une peine de 8 mois avec un sursis probatoire de deux ans.
Une peine requise attaquée d'emblée par l'avocat de la défense. "On est tous d'accord pour soutenir les pompiers et les policiers, mais je pense que l'on se trompe de procès. Il s'agit d'un malade et l'expertise psychiatrique prouve que mon client a une pathologie schizophrénique avec une altération du discernement", estime maître Pascal Casseville pour le prévenu. "Une altération qui n'est pas prise en compte dans les réquisitions. Et puis les pompiers ont fait un travail rémunéré par le contribuable et ils viennent demander aujourd'hui 1 000 euros chacun pour un homme nue et avec une grande barbe", poursuit maître Casseville qui souhaite que son client obtienne une dispense de peine.
Le tribunal a condamné le prévenu à 6 mois avec un sursis probatoire de deux ans, une obligation de soins et d'indemniser les victimes. Les pompiers et le SDIS ont été reconnus parties civiles. Par contre l'exclusion du casier judiciaire demandée par l'avocat de la défense n'a pas été retenue par la juridiction.

Auteur : Mel_C  

NIMES :
Le retraité est mis en cause pour des abus sexuels sur six élèves dont il avait la responsabilité dans un club sportif du Gard. Son procès devant le cour criminelle départementale est fixé début décembre prochain. Cet homme de 68 ans est en détention provisoire pour un dossier de viols et d'agressions sexuelles sur des mineurs de moins de quinze ans. Il aurait abusé d'élèves dont il avait la responsabilité dans un club sportif du Gard, une structure qui employait ce professeur de français.
Si le mis en examen était devant la cour d'appel ce mercredi, c'est sur une action du parquet général qui a été obligé de demander à la juridiction une prolongation exceptionnelle de la détention provisoire jusqu'à la date de son procès dans deux mois.
L'accusé, qui a déjà demandé à plusieurs reprises à sortir de prison, souhaite désormais rester en prison... "Je n'ai pas l'intention d'être remis en liberté (...) je préfère rester en détention jusqu'à la date de mon procès", déclare-t-il à la cour. "Il ne souhaite pas imposer sa présence à son épouse", complète son conseil depuis le début de l'instruction, maître Alexandre Zwertvaegher.
Ce jeudi 3 octobre, la chambre de l'instruction a décidé de prolonger exceptionnellement la détention de l'enseignant aujourd'hui retraité. Un sexaganaire qui a déjà été sanctionné pénalement dans le passé pour des atteintes sexuelles sur des élèves.

Auteur : Mel_C  

GARD :
Lundi, les gendarmes de la brigade de gendarmerie de Calvisson et de la compagnie de Vauvert ont débuté une enquête de flagrance après la découverte d'une jeune femme qui était en sous-vêtements dans la garrigue et qui avait été victime de violences. La victime a expliqué aux enquêteurs que la veille, le dimanche vers 22h30 à Milhaud, "elle venait retrouver un ami à elle venu la chercher en véhicule", selon la procureure Gensac.
"Elle ne constatait la présence d’une femme et d’un mineur à l’arrière du véhicule que postérieurement, alors que le véhicule s’arrêtait dans la garrigue. Ses agresseurs lui avaient alors porté des coups de poing et de pied, puis coupé deux mèches de cheveux à l’aide d’une tondeuse avant de la laisser sans téléphone et en sous-vêtements après l’avoir obligée à se déshabiller, poursuit la patronne du parquet de Nîmes. Choquée, elle était récupérée par une personne du voisinage".
Depuis deux mis en cause ont été identifiés et interpellés. "La victime présente une incapacité totale de travail de 5 jours. Elle n’a pas subi de violences sexuelles. Les investigations du chef de violences aggravées se poursuivent en flagrance afin de déterminer les circonstances de déroulement des faits", complète la procureure Cécile Gensac.
> Les gendarmes de la compagnie de Vauvert sont en charge de l'enquête.

Auteur : Mel_C  

NIMES - L'imam reste en prison mais avec une peine diminuée :
Qui a osé dire que la Justice était longue ? Ce mardi, la cour d'appel correctionnelle présidée par Nadine Mouttet rejugeait une affaire de harcèlement trois semaines à peine après la première condamnation survenue début septembre.
C'est un homme qui a eu son heure de gloire sur les plateaux de télévision... L'imam Hocine Drouiche a fait appel de sa condamnation devant le tribunal correctionnel le 5 septembre 2024.... Il avait écopé de 2 ans de prison ferme et d'une arrestation à l'audience présidée par Jérôme Reynes.
L'imam, considéré pendant de longues années comme "progressiste", était poursuivi pour avoir harcelé pendant plus de deux ans la mère de ses enfants. Les faits se sont déroulés entre janvier 2022 et juin 2024 avec une victime qui évoque un véritable enfer au quotidien.
Depuis quelques temps, l'imam Drouiche se fait remarquer dans la rubrique judiciaire. En plus de ce dossier de harcèlement sur concubin, le religieux a déjà été condamné à cinq reprises pour des escroqueries à la CAF, du travail dissimulé, de l'escroquerie aux aides Covid. Le prévenu, âgé de 48 ans, a aussi été sanctionné récemment par une ordonnance pénale pour une violation du domicile de son épouse et du harcèlement en CRPC, une audience en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
L'audience du 01.10.2024 devant la cour d'appel a confirmé la culpabilité d'Hocine Drouiche puisqu'il reste en détention, mais avec une peine qui diminue. Il écope de 2 ans de prison dont 8 mois avec un sursis probatoire.

Auteur : Mel_C  

Refus d’obtempérer à Plaissan :
Un jeune motard évacué par hélicoptère après une collision avec une voiture de police municipale. La collision a eu lieu ce vendredi 4 octobre aux alentours de 17 heures. La jeune victime a été héliportée au centre hospitalier Lapeyronie.

Auteur : Mel_C  

Affaire Émile Louis :
Ce vendredi 4 octobre 2024, les fouilles du "cimetière d’Émile Louis" se sont achevées. Plus d’une dizaines d’objets ont été retrouvés par les enquêteurs.

Auteur : Mel_C  

Pyrénées Atlantiques :
Alors qu’il sortait d’une soirée arrosée en boîte de nuit à Anglet dans les Pyrénées Atlantiques, A., un jeune homme de 18 ans a voulu s’arrêter devant un distributeur automatique de pizza pour se sustenter avec ses amis. C’était sans compter sur l’arrivée d’un autre garçon, Z., âgé de 20 ans, en voiture et visiblement très éméché, précisent nos confrères de Sud Ouest. Le ton est monté rapidement pour une histoire de place dans la file d’attente.
[b]Les versions diffèrent :
> [/b] Z. affirme s’être fait doubler et avoir demandé des excuses à A. qui lui aurait asséné le premier coup : "J’ai reçu des insultes. J’ai dit : c’est calme, ça ne sert à rien. Et c’est parti en bagarre".
> A. et plusieurs témoins affirment de leur côté que c’est Z. qui a porté le premier coup avec ses poings, finissant de rouer de coups la victime au sol : "J’ai eu peur pour ma vie quand il a sorti le cutter", explique Alexis à Sud Ouest.
Il a ensuite saisi une manivelle de cric dans le coffre de sa voiture pour continuer à frapper sa victime et puis un cutter qui a laissé une marque de 2 cm à A.
Jugé ce 3 octobre par le tribunal de Bayonne, Z. a maintenu qu’il n’avait pas frappé la victime. Pourtant, à l’arrivée de la police, le mis en cause poursuivait encore sa victime autour d’une voiture. "Six minutes de violences injustifiées", a souligné la présidente lors de l’audience. Z. a finalement été condamné à six mois de prison ferme, peine qu’il purgera sous bracelet électronique.