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Date : 04-10-2024 21:30:33
CORSE - Grève de 24h00 dans les ports et aéroports
La grève surprise qui paralysait tous les ports et aéroport a été levée, vendredi 4 octobre. L’épisode rappelle que les relations de l’île avec l’État restent épidermiques.
Les cinq ferries qui patientaient à proximité des ports d’Ajaccio et Bastia ont pu débarquer leurs passagers. Les touristes qui ont dormi jeudi dans un gymnase proche de l’aéroport de Bastia, espéraient trouver place dans
Fait inédit depuis la grève contre la privatisation de la compagnie maritime SNCM de 2005, les quatre ports corses, mais aussi les deux aéroports, étaient bloqués depuis jeudi par une grève surprise. Seuls quelques vols « obligatoires », en vertu de la continuité territoriale, avaient pu décoller.
À l’origine du mouvement, une assemblée houleuse de la CCI de Corse. Celle-ci gérait les ports et aéroports mais sa concession s’achève en fin d’année. Elle doit être reprise par la Collectivité de Corse… qui souhaitait de nouveau la déléguer à la CCI. Lors de la réunion, le secrétaire général aux affaires corses, représentant de l’État a fait valoir que cette nouvelle délégation « présentait un risque juridique important ».
> Dans l’incertitude depuis jeudi 3 octobre, Manou vient de recevoir confirmation que son bateau rentrait vendredi soir sur le continent : « Je m’inquiétais surtout pour mon fils, qui réside en Corse. Il a rendez-vous lundi à l’hôpital (marseillais) de la Timone ». Les cinq ferries qui patientaient à proximité des ports d’Ajaccio et Bastia ont pu débarquer leurs passagers. Les touristes qui ont dormi jeudi dans un gymnase proche de l’aéroport de Bastia, espéraient trouver place dans un avion. Un accord trouvé Fait inédit depuis la grève contre la privatisation de la compagnie maritime SNCM de 2005, les quatre ports corses, mais aussi les deux aéroports, étaient bloqués depuis jeudi par une grève surprise. Seuls quelques vols « obligatoires », en vertu de la continuité territoriale, avaient pu décoller. À l’origine du mouvement, une assemblée houleuse de la CCI de Corse. Celle-ci gérait les ports et aéroports mais sa concession s’achève en fin d’année. Elle doit être reprise par la Collectivité de Corse… qui souhaitait de nouveau la déléguer à la CCI. Lors de la réunion, le secrétaire général aux affaires corses, représentant de l’État a fait valoir que cette nouvelle délégation « présentait un risque juridique important ». « Une déclaration de guerre » de l’État, avait répliqué Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse : « Il n’y aura pas de groupes internationaux qui géreront les ports et les aéroports de Corse », avait-il tonné jeudi. Peu après, les syndicats lançaient la grève, avec un message de craintes pour l’emploi. Malgré les assurances de la préfecture sur les intentions de l’État, le blocage a perduré jusqu’à vendredi après-midi, et qu’un « accord » avec le gouvernement soit trouvé.
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