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Date : 02-11-2024 19:02:18
FUSILLADE DE POITIERS / 1 - Décès de Anis, le mineur de 15 ans touché par une balle à la tête :
[i]>>> Dans la nuit du 31 octobre au 1ᵉʳ novembre, une fusillade a éclaté dans le quartier des Couronneries, à Poitiers. La rixe, sur fond de trafic de drogue, a fait cinq victimes, dont un mineur de 15 ans, au pronostic vital engagé. Transporté en urgence absolue à l’hôpital, il a succombé à ses blessures ce samedi 2 novembre.[/i]
Anis, 15 ans, touché par une balle à la tête lors d’une fusillade place Coïmbra, dans le quartier des Couronneries à Poitiers, jeudi 31 octobre, A SUCCOMBÉ A SES BLESSURES SAMEDI 2 NOVEMBRE, a annoncé, à la mi-journée, Cyril Lacombe, procureur de la République. Quatre autres mineurs, de 15 et 16 ans, ont également été blessés à l'épaule et à la cheville.
Dans un communiqué publié à la mi-journée, la ville de Poitiers adresse ses "condoléances à la famille, aux proches et aux habitantes et habitants du quartier".
"La mort d’un jeune, dans une situation aussi tragique, doit nourrir notre détermination à lutter contre toutes les formes de violence, en particulier liées au narcotrafic, dans tous les quartiers de Poitiers", ajoute Léonore Moncond’huy, maire de Poitiers, qui réitère son appel à "l’apaisement", "pour qu’aucun épisode de violence ne soit à déplorer dans les jours à venir".
La tante de l'adolescent, rencontrée, hier, devant le CHU de Poitiers par une équipe de France Télévisions, décrit un enfant "intégré", "scolarisé", qui "joue au foot, fait de la natation en club". Elle évoque un "enfant lambda", "quelqu'un de très serviable, aimant, un gentil garçon", sans lien avec le trafic de drogue.
Selon la tante, le jeune garçon était "avec des amis" lorsque la rixe a éclaté. "Ils sont dans le même cadre que lui. Ils vont à l'école, ils ont des activités", précise-t-elle. La victime, elle, "allait s'acheter un sandwich. Il savait qu'il ne fallait pas dépasser les horaires, même en vacances", explique cette tante. "Et nous, on nous appelle vers 23h (...) et ma fille me dit : Anis est par terre, il a pris une balle. On m'a montré la flaque de sang et mon petit neveu allongé place Coïmbra".
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