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Faits divers
Auteur : Mel_C  
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Date :    29-04-2025 22:31:55


U.S.A. - Le «revenge porn» sera bientôt puni par la loi

Le Congrès américain a définitivement adopté lundi un texte qui criminalise le partage d’images pornographiques à des fins de vengeance, le «revenge porn», alors que certaines associations s’inquiètent que le texte confère aux autorités des pouvoirs accrus de censure.
La proposition de loi, déjà adoptée par le Sénat à l’unanimité en février, a reçu 409 voix pour et seulement deux contre à la Chambre des représentants, et doit désormais être promulguée par Donald Trump.
Le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a salué une «étape critique dans le combat contre la publication croissante d’images intimes réelles ou «deepfakes» sans consentement». Les «deepfakes» sont de fausses images qui sont souvent réalisées désormais à l’aide d’outils d’intelligence artificielle.
Le texte «donne plus de pouvoir et fournit des protections aux victimes d’exploitation sexuelle en ligne», «criminalise la publication non consentie d’images intimes et impose leur retrait des plateformes en ligne une fois signalées», a-t-il ajouté, en remerciant Melania Trump. La Première dame avait apporté son soutien au texte début mars, lors de l’une de ses rares interventions publiques.
Son adoption consensuelle au Congrès «est un message puissant que nous nous tenons unis pour protéger la dignité, l’intimité et la sécurité de nos enfants», a-t-elle déclaré lundi dans un communiqué de la Maison-Blanche.
De plus en plus d’images pornographiques falsifiées, représentant des femmes parfois bien réelles et publiées sans leur consentement, pullulent sur internet, prenant de vitesse les législateurs du monde entier.
Quelques États américains, dont la Californie et la Floride, ont déjà adopté des lois criminalisant la publication de «deepfakes» sexuellement explicites.
Malgré la quasi-unanimité au Congrès en faveur du «Take It Down Act», des associations de défense des libertés publiques s’alarment d’une potentielle instrumentalisation par les autorités. «Des changements au texte sont nécessaires pour prévenir la censure» d’images qui ne relèvent pas du partage non consenti d’images intimes, écrivait en février une coalition d’entre elles dans une lettre ouverte au Congrès.
«Si la protection des victimes face à ces invasions odieuses de l’intimité est un but légitime, les bonnes intentions seules ne suffisent pas à faire une bonne loi», avait estimé aussi estimé l’Electronic Frontiers Foundation, qui dénonçait des «définitions vagues et le manque de garde-fous» qui pourraient mener à la censure.
Auteur : Mel_C  
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Date :    29-04-2025 22:34:01


ESPAGNE & PORTUGAL / MEGAPANE ELECTRIQUE - Des enquêtes pour faire la lumière

Les autorités espagnoles ont lancé mardi des enquêtes pour identifier les causes de la mégapanne électrique qui a privé la péninsule ibérique de courant pendant de nombreuses heures la veille, assurant ne pouvoir écarter à ce stade «aucune hypothèse».
Toutes «les mesures nécessaires seront prises pour que cela ne se reproduise pas», a assuré le Premier ministre Pedro Sánchez, en indiquant lors d’une conférence de presse la création d’une commission d’enquête chapeautée par le ministère de la Transition écologique.
«Les techniciens du réseau électrique continuent à réaliser une analyse de leur système. Nous attendons de recevoir leurs résultats préliminaires dans les prochaines heures ou prochains jours», a expliqué le dirigeant socialiste. «Aucune hypothèse ne sera écartée tant que nous ne disposerons pas de ces résultats d’analyse», a-t-il promis.
Quasiment au même moment, un juge de l’Audience nationale, juridiction madrilène en charge des affaires les plus graves, dont celles de terrorisme, a de son côté annoncé l’ouverture d’une enquête sur un éventuel «sabotage informatique».
L’objectif de ces investigations? «Déterminer si la panne de courant, survenue hier dans le réseau électrique espagnol qui a affecté tout le pays, pourrait être un acte de cybersabotage contre des infrastructures critiques espagnoles et, si tel est le cas, pourrait être qualifiée de délit terroriste», résume un communiqué.
À la mi-journée, la piste de la cyberattaque avait pourtant été écartée par le gestionnaire du réseau électrique espagnol (REE). «Au vu des analyses que nous avons pu réaliser jusqu’à présent, nous pouvons écarter un incident de cybersécurité», avait assuré Eduardo Prieto, directeur des opérations de REE.
Un message également relayé par le gouvernement portugais. «A ce stade, personne ne peut dire quelle a été l’origine mais il y a déjà assez d’éléments pour dire qu’il n’y a aucun indice d’une manipulation dans le cyberespace», a déclaré le Premier ministre Luis Montenegro.
Son gouvernement a décidé mardi de «demander à l’Agence européenne pour la coopération des régulateurs de l’énergie la réalisation d’un audit indépendant des systèmes électriques des pays affectés», et de créer «une commission technique indépendante» pour évaluer la gestion de la crise du côté portugais.
L’Union européenne elle-même a assuré qu’elle «tirerait les leçons» de cette panne. «En étroite collaboration» avec les gestionnaires du réseau électrique, Bruxelles examinera «de très près les raisons» et «le degré de préparation» des territoires concernés, selon la porte-parole de la Commission Paula Pinho.
Sans s’exprimer sur les causes de cet évènement inédit, REE avait évoqué dès lundi soir une «forte oscillation des flux de puissance» sur le réseau électrique «accompagnée d’une perte de production très importante», un phénomène ayant entraîné la déconnexion du système espagnol du réseau européen.
Lors de sa conférence de presse mardi, Pedro Sánchez a également assuré que la mégapanne électrique n’était pas liée à un manque d’énergie nucléaire en Espagne, rejetant les critiques émises notamment par le parti d’extrême droite Vox, et relayées aussi par de nombreux utilisateurs sur les réseaux sociaux.
La question du nucléaire est au cœur du débat politique depuis plusieurs mois en Espagne, dont le gouvernement a annoncé la prochaine fermeture de deux de ses sept derniers réacteurs, qui pèsent pour 20% de son mix électrique contre 40% pour le solaire et l’éolien.
Selon les services de secours espagnols, au moins trois personnes pourraient avoir trouvé la mort en lien avec la panne. Ces victimes, découvertes dans une maison de Galice (nord-ouest de l’Espagne), se trouvaient en présence d’un générateur électrique près duquel a été détecté une «haute concentration de monoxyde de carbone», ont-ils précisé.
D’après REE, le système électrique espagnol, qui avait été remis en marche à plus de 99% mardi matin, était à la mi-journée pleinement opérationnel. Même chose pour le réseau portugais, selon l’opérateur REN.
Le retour du courant a permis de rétablir le trafic ferroviaire sur plusieurs grands axes, dont Madrid-Séville et Madrid-Barcelone, selon la compagnie nationale Renfe.
À Madrid, bars et magasins ont rouvert progressivement leurs portes mardi matin, reprenant une activité normale après avoir dû pour la plupart fermer leurs portes dans la précipitation lundi.
La plupart des écoles ont également accueilli normalement les élèves, même si le système espagnol très décentralisé laisse une grande latitude aux différentes régions pour trancher ces questions.
Auteur : Mel_C  
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Date :    29-04-2025 22:34:47


TENNIS :

Les organisateurs ont annoncé le forfait du Serbe mardi. Après un début de saison difficile, l'ancien No1 mondial de 37 ans n'a pas donné de raisons.
Auteur : Mel_C  
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Date :    29-04-2025 22:36:15


Crise au Cachemire :

Le secrétaire d’État américain exhorte ses homologues indien et pakistanais à ne pas aggraver la situation, mais New Delhi a déjà donné son feu vert aux représailles.
Auteur : Mel_C  
4877/6079

Date :    29-04-2025 22:41:00


GUERRE EN UKRAINE - Une journaliste ukrainienne aurait été torturée et tuée en Russie :

>>> Moscou avait confirmé en avril 2024 l'arrestation et la mort de la reporter. Les examens légaux sur sa dépouille auraient mis au jour des actes de torture.

La journaliste ukrainienne Victoria Rochtchina, morte en détention en Russie, avait été torturée et certains de ses organes manquaient à son cadavre récemment rapatrié, selon une enquête coordonnée par le collectif Forbidden Stories et publiée mardi.
Victoria Rochtchina, 27 ans, avait disparu en août 2023 après avoir rejoint les territoires occupés par la Russie dans la région ukrainienne de Zaporijjia, dans le cadre de son travail journalistique. Il est extrêmement rare et dangereux pour un journaliste ukrainien de se rendre dans les régions du pays contrôlées par les forces russes.
La Russie avait confirmé pour la première fois sa détention en avril 2024 et elle était morte en prison, dans des conditions encore troubles, en septembre de cette année-là. Sa dépouille a été rapatriée en Ukraine fin février, ont annoncé des responsables ukrainiens la semaine dernière.
Selon une enquête conjointe de plusieurs médias, sous l’égide de Forbidden Stories, l’état de son cadavre suggère qu’elle a été torturée. «L’examen médico-légal a révélé de nombreux signes de torture et de mauvais traitements sur le corps de la victime», a indiqué Iouriï Belooussov, un responsable du bureau du procureur général ukrainien, cité par Forbidden Stories.
Selon lui, Victoria Rochtchina avait notamment une côte brisée, des blessures au cou ainsi que «des traces possibles de décharges électriques sur ses pieds». Certains de ses organes avaient été prélevés, selon une source proche de l’enquête citée par Forbidden Stories, ajoutant que ses yeux, son larynx et des parties de son cerveau manquaient.
Cela pourrait avoir été fait pour «cacher des traces de violences», a indiqué une source ukrainienne au média russe IStories, qui participait également à cette enquête aux côtés de The Guardian ou de Ukrainska Pravda, employeur de Victoria Rochtchina.
L’Ukraine, qui accusait déjà la Russie d’avoir torturé la reporter, a appelé l’ONU et d’autres organisations internationales à répondre à ces découvertes. «Nous exhortons la communauté internationale à réagir aux conclusions de cette enquête», a commenté mardi le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Guéorguiï Tykhy.
Des milliers de civils ukrainiens sont détenus dans des prisons en Russie ou en zone occupée en Ukraine, où beaucoup d’entre eux sont soumis à des tortures et privés de correspondance, selon des ONG et médias.
Auteur : Mel_C  
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Date :    29-04-2025 22:43:29


U.S.A. - Les 100 jours de Trump :

Son retour au pouvoir a été un séisme suivi d’incessantes répliques économiques, diplomatiques, politiques: Donald Trump célèbre mardi ses 100 jours auprès de partisans plus fervents que jamais. L’Amérique, elle, déchante.
Depuis le début de journée, le président républicain partage sur son réseau Truth Social les louanges de ministres, d’élus et d’éditorialistes conservateurs.
«Il est le dirigeant américain le plus important du XXIᵉ siècle et c’est un euphémisme», a déclaré le patron de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson.

Superlatif et pléonasme
La porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt a marié superlatif et pléonasme pour saluer le «début de présidence le plus historique de l’histoire américaine».
Et le ministre de la Défense Pete Hegseth a fait la promotion en vidéo d’un colifichet baptisé le «Mont Trumpmore»: une réplique miniature du Mont Rushmore, avec le visage de Donald Trump ajouté à ceux de George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln.
Pour marquer cette étape symbolique, le milliardaire républicain, désireux de renouer avec l’ambiance survoltée de ses meetings, se rend mardi sur le lieu de l’un de ses derniers rassemblements de campagne, dans une région industrielle du Michigan (nord).
«La première fois, je devais faire deux choses: diriger le pays et survivre, j’avais tous ces escrocs autour de moi», a dit Donald Trump aux journalistes de «The Atlantic», en référence aux valses de ministres et conseillers de son premier mandat (2017-2021).
Mais cette fois, du moment où il a levé la main pour prêter serment le 20 janvier sous la coupole du Capitole, le républicain s’est imposé comme le seul centre de gravité de la vie publique américaine. Et il a entraîné la planète entière dans son orbite chaotique.
«La deuxième fois, je dirige le pays et le monde», s’est-il félicité lors du même entretien, en assurant aussi, auprès des reporters du mensuel, qu’il «passait un très bon moment».
Ce n’est pas le cas de tous les Américains, déboussolés par le bras de fer commercial qu’il a engagé avec la Chine et dans une moindre mesure avec le reste du monde.
Rien d’étonnant à ce que Donald Trump, dont la carrière politique s’est faite en creusant les divisions, ne connaisse pas l’état de grâce accompagnant généralement les 100 premiers jours d’un président.
Mais les sondages d’opinion s’accordent pour constater une glissade abrupte de sa cote de confiance, nourrie principalement par les doutes sur sa politique économique.
D’après un sondage publié dimanche par le «Washington Post» et «ABC News», 39% des Américains seulement «approuvent» la manière dont Donald Trump mène sa présidence.
Il «a promis aux Américains un nouvel âge d’or» mais au bout de cent jours la seule chose dorée, c’est la décoration du Bureau Ovale», a critiqué dans un communiqué le parti démocrate.
«Trump n’a rien fait pour améliorer la vie des familles de la classe moyenne et ces dernières commencent à regretter leur choix» électoral, assure la formation d’opposition, qui souffre d’un profond discrédit selon les enquêtes d’opinion.
Sans véritable opposition, entouré seulement de fidèles dévoués, Donald Trump a totalement bouleversé le rôle international de l’Amérique.
Il la dépeint comme une puissance pillée par ses alliés. Une puissance qui aurait tout intérêt à se replier sur une sphère d’influence régionale, étendue si possible au Groenland, voire au Canada, dans une vision du monde proche de celle du président russe Vladimir Poutine.
Le républicain a déjà signé plus de 140 décrets – dont beaucoup ont été bloqués en justice – pour attaquer ses adversaires politiques, lancer une politique d’expulsions massives d’immigrés en situation irrégulière et démanteler la bureaucratie fédérale avec l’aide de son allié Elon Musk.
64% des personnes interrogées dans le sondage Washington Post/ABC News jugent qu’il va «trop loin» dans sa tentative d’étendre les pouvoirs présidentiels.
Auteur : Mel_C  
4879/6079

Date :    29-04-2025 22:46:00


ATTENTAT AU CACHEMIRE - Feu vert du Premier ministre indien pour des représailles :

Le Premier ministre indien Narendra Modi a donné mardi son feu vert à une opération militaire en représailles à l’attentat meurtrier commis il y a une semaine au Cachemire, dont il impute la responsabilité au Pakistan voisin.
Lors d’une réunion à huis clos, M. Modi «a dit aux forces armées qu’elles avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte indienne à l’attaque», a déclaré sous couvert d’anonymat à l’AFP une source gouvernementale.
Devant ses chefs d’état-major, il a «réaffirmé la détermination nationale à porter un coup déterminant au terrorisme et exprimé sa complète confiance dans les capacité des forces armées indiennes» à le faire, a poursuivi cette source.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a condamné «fermement» l’attaque contre des touristes qui a fait 26 morts mardi dans la ville touristique de Pahalgam, dans la partie du Cachemire administrée par l’Inde, a fait savoir son porte-parole dans un communiqué.
«Les attaques contre des civils sont inacceptables dans n’importe quelles circonstances», a-t-il ajouté, présentant ses condoléances aux familles des victimes prises pour cible par des hommes armés.
Avant même toute revendication, New Delhi a imputé à Islamabad la responsabilité de cette attaque, la plus meurtrière visant des civils dans cette région à majorité musulmane depuis plus de vingt ans. Le Pakistan a aussitôt démenti toute implication et a réclamé une «enquête neutre».
Les deux puissances nucléaires sont depuis sur le pied de guerre. Leurs gouvernements ont multiplié les sanctions diplomatiques réciproques et leurs ressortissants ont été priés de quitter le territoire du voisin au plus tard ce mardi.
Depuis plusieurs nuits, des échanges de tirs d’armes légères opposent soldats pakistanais et indiens le long de la «ligne de contrôle» (LoC), la frontière qui sépare le Cachemire entre leurs deux pays.
Ces escarmouches n’ont pas fait de victimes, selon l’armée indienne.
Le Pakistan n’a pas confirmé les incidents armés survenus dans la nuit de lundi à mardi, mais des habitants côté pakistanais de la LoC ont affirmé à l’AFP avoir entendu des tirs.
Signe des tensions extrêmes dans la région, le Pakistan a de son côté annoncé mardi y avoir «abattu» un drone de surveillance indien, sans préciser la date de cet incident, non confirmé côté indien.
Les experts craignent depuis plusieurs jours une riposte militaire de New Delhi, alors que les opinions publiques des deux camps sont chauffées à blanc.
La Chine, grand acteur régional, a de nouveau appelé mardi ses deux voisins à «la retenue» et à «gérer les différends par le dialogue» afin de «maintenir la paix et la stabilité régionales».
Le Cachemire, à majorité musulmane, a été partagé entre l’Inde et le Pakistan à leur indépendance en 1947. Les deux voisins, qui se sont livrés plusieurs guerres depuis, continuent à réclamer la souveraineté sur l’ensemble du territoire.
Auteur : Mel_C  
4880/6079

Date :    29-04-2025 22:48:32


CYBERATTAQUE - La campagne de Macron en 2017 piratée par les Russes

La France accuse pour la première fois la Russie d'avoir piraté des mails du candidat d'alors et d'avoir saboté TV5Monde.
Le renseignement militaire russe (GRU) a fomenté des cyberattaques contre des intérêts français dont le sabotage de la chaîne TV5Monde en 2015 et le piratage d’emails de l’équipe d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de 2017, dénoncent mardi les autorités françaises.
«Le service de renseignement militaire russe déploie depuis plusieurs années contre la France un mode opératoire cyber-offensif appelé APT28», a déploré Jean-Noël Barrot, chef de la diplomatie française dans un message posté sur X, attribuant ainsi officiellement pour la première fois ces cyberattaques au GRU.
APT28, acronyme de Advanced Persistent Threat (Menace persistante avancée) est un acteur russe bien connu des États-Unis et des pays de l’Union européenne qui ont déjà imposé des sanctions à des individus ou des entités liés à ce groupe qui tente de déstabiliser, selon ces pays, leur opinion publique.
Face à l’intensification croissante de la menace hybride russe, la France a décidé de rendre publiques ses dernières investigations rassemblées dans un rapport de l’Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information (Anssi), qui détaille les attaques survenues entre 2021 et fin 2024. Le précédent rapport avait été publié en octobre 2023.
«Depuis 2021, APT28 a multiplié les cibles: entités ministérielles, collectivités territoriales, mais aussi des entreprises de l’armement et de l’aérospatiale ou des secteurs économiques et financiers», expliquent les autorités françaises dans une vidéo destinée à sensibiliser les Français à cette menace et publiée par Jean-Noël Barrot sur son compte X.
Des organisations sportives liées à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 ont également été ciblées par APT28, a précisé de son côté le Quai d’Orsay dans un communiqué.
Avant cela, explique la vidéo, «en 2017, en pleine élection présidentielle, APT28 participe à une opération de piratage massive» avec l’«objectif» de semer le doute et d’influencer l’opinion publique. «Des milliers de documents sont volés et diffusés, espérant manipuler les électeurs, mais la manoeuvre échoue à réellement impacter le processus électoral», poursuit-on, en référence à l’affaire «Macron Leaks».
Le piratage et la diffusion de milliers de documents internes de l’entourage du futur président Emmanuel Macron, juste avant le deuxième tour de la présidentielle de 2017, ne l’avait finalement pas empêché d’être élu.
Egalement connu sous le nom de Fancy Bear, APT28 avait été accusé par le renseignement américain d’avoir interféré en 2016 dans l’élection présidentielle afin de favoriser Donald Trump en mettant en ligne des dizaines de milliers de messages du parti démocrate et des proches de sa rivale Hillary Clinton.

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