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Date : 27-05-2025 18:37:37
PERRIER /// SCANDALE DES EAUX EN BOUTEILLE : la consommation de Perrier en baisse de 14% depuis le début de l'année :
Le scandale des eaux en bouteille Nestlé a des conséquences sur les marques du groupe, notamment Perrier : la consommation de la marque d'eau gazeuse a baissé de 14% depuis le mois de janvier, et de 23% sur un an. De manière générale, le marché des eux en bouteille est en baisse sur un an.
Le scandale des eaux en bouteille du groupe Nestlé, révélé par Radio France et Le Monde, fait plonger Perrier. La consommation des eaux de la marque a baissé de 14% depuis le mois de janvier, par rapport à la même période de 2024, selon les chiffres récoltés par le Syndicat des eaux de source et des eaux minérales naturelles révélés par franceinfo ce mardi. Selon ces chiffres, compilés par le cabinet Circana, expert de la consommation dans la grande distribution, la consommation de Perrier a chuté de 23% en un an, entre avril 2024 et avril 2025.
Mais "ce désaveu ne touche pas l'ensemble du secteur", souligne Christophe Lekieffre, le délégué général du Syndicat des eaux de source et des eaux minérales naturelles. Il note que l'an dernier, les ventes d'eaux en bouteille, toutes marques confondues, ont baissé de 3,3% par rapport à 2023, mais pour lui, cette baisse s'explique par une météo peu favorable l'été dernier.
La tendance est repartie à la hausse cette année, avec une progression de 2,5% sur les quatre premiers mois par rapport à la même période de 2024, à la faveur d'un printemps 2025 plus doux. "Si vous avez une baisse d'un côté pour une marque, mais sur un marché global en croissance, cela veut dire que le marché s'est reporté sur d'autres marques", analyse Christophe Lekieffre. "Le côté 'tous punis' est visiblement évité", estime-t-il.
Le cabinet Circana précise que le marché des eaux plates en bouteille a baissé de 3,5% en 2024, et que celui des eaux gazeuses est en baisse de 2,5% sur un an.
Après le scandale des eaux Nestlé, le ministère de la Santé a ordonné une inspection de toutes les usines de conditionnement d'eau en France d'ici fin 2026, avec à la clé, si besoin, l'interdiction d'afficher la dénomination eau minérale naturelle, voire des fermetures d'usines.
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