5592/5599
Date : 31-01-2025 21:00:55
GARD - La société Benne Rieffel en difficulté .... suite à des vols à répétition :
Après plusieurs cambriolages, la société Benne Rieffel a de nouveau été victime de deux vols de bennes cette semaine, dans la nuit du 27 au 28 janvier à Redessan et ce jeudi 30 janvier aux alentours de 22 heures à Saint-Chaptes. “Ce n’est pas possible de travailler dans ces conditions. Ces voleurs me prennent mon travail et mon argent !”, peste David Bensoussan, directeur de Benne Rieffel. Depuis 12 ans, cette entreprise loue des bennes à déchets de Orange à Béziers en passant par Arles et Alès.
Ces conteneurs sont munis d’un traceur. “Nous fournissons toujours un traceur afin de donner une traçabilité complète du suivi des déchets à nos clients”, soutient le dirigeant. En octobre dernier, le chef d’entreprise a vécu un épisode particulièrement choquant pour lui. “Aux alentours de 21 heures, des individus ont cassé le portail de la société Ordisys, pour voler la benne. J’ai reçu une notification sur mon téléphone, donc je suis sorti pour les retrouver, dans les rues de Nîmes", explique-t-il. Le gérant a retrouvé les voleurs. Commence alors une course poursuite ! “Ils ont même fait une marche arrière en plein périph”, ajoute-t-il.
Finalement, les délinquants se sont sauvés. Le lendemain, à 3 heures du matin, la police a contacté David Bensoussan car sa benne avait été retrouvée. Sur neuf vols, c’est la seule qu'il a réussi à récupérer, malgré les plaintes. Le préjudice total s’élève à 45 000 €. “Ces vols mettent notre société en péril. On me vole mon outil de travail. Ils cassent les traceurs exprès. Si ça continue, je me demande comment je vais pouvoir gérer ces dépenses”, confie à bout le gérant.
Une benne vaut 5 000 €, tandis qu'une tonne de déchets coûte environ 280 €. Ces prix sont particulièrement conséquents. De ce fait, un marché parallèle illégal s’est créé. Ainsi, une benne de 10 m³ peut être revendue pour 300 €, avant d’être déversée dans la garrigue. “C’est un fléau. Tous les dépôts sauvages sont issus des bennes volées. Aujourd’hui, je souhaite sensibiliser les Gardois. Si on vous propose une benne à 300 euros en espèce, elle a tout simplement été volée. Il faut les dénoncer !”, affirme David Bensoussan.
Il reprend : “Il est aussi nécessaire que la police contrôle tous les petits camions qui sont équipés d’un bras de chargement pour monter les bennes sur leur dos.” Face à cette situation difficile, David Bensoussan et son équipe appellent les autorités locales à intensifier la surveillance et à prendre des mesures plus strictes contre ce marché parallèle illégal qui nuit non seulement aux entreprises, mais aussi à l’environnement.
|