Près de 20 milliards d’euros de nouveaux investissements étrangers doivent être annoncés, lundi, à Versailles.
L’occasion pour Emmanuel Macron de vanter son bilan économique.
Mais la réalité est plus complexe car des vents contraires soufflent sur l’attractivité de la France

Panne à Paris-Orly :
130 vols annulés, dimanche ;
la DGAC demande aux compagnies de supprimer 15 % de leurs vols, lundi
La direction générale de l’aviation civile prévient qu’en outre, « des retards sont à prévoir ».

La Chine
impose des surtaxes douanières au plastique importé des Etats-Unis, de l’UE et du Japon
Ces nouvelles taxes, officiellement décidées à l’issue d’une enquête antidumping, s’échelonnent de 3,8 % à 74,9 %
et elles entrent en vigueur dès lundi.

Avec un baril sous la barre des 70 dollars,
les enjeux de la chute des cours du pétrole
Jamais en 4 ans les cours du pétrole ne sont descendus aussi bas que ces dernières semaines. Les pressions baissières sont puissantes, et la Banque mondiale voit le brut descendre à 60 dollars le baril d’ici à 2026.

OTAN :
La défense a un coût .... !!!
« 2 % du PIB consacré à la défense, ce n’est pas suffisant »,
pour l’amiral Pierre Vandier, haut responsable au sein de l’organisation
Face à la pression de l’administration américaine pour que les membres de l’Alliance atlantique accroissent leurs dépenses militaires jusqu’à 5 % de leur PIB, le chef du commandement suprême allié pour la transformation propose une définition plus large de ces investissements, incluant les enjeux civils de sécurité.

Dérégultion bienvenue ..???
Emmanuel Macron se prononce pour la suppression de la directive européenne sur le devoir de vigilance
Le chef de l’Etat a observé que l’Europe avait accru « de nombreuses contraintes et régulations dans de nombreux secteurs, tout en ouvrant ses marchés à des entreprises », notamment chinoises, « pratiquant des standards moins élevés ».

Altice France, maison mère de SFR,
va entrer en procédure de sauvegarde accélérée
pour achever, à l’automne, sa restructuration financière.

Le groupe se voit contraint d’utiliser cette possibilité pour restructurer sa dette colossale de 24 milliards d’euros, en raison du refus d’une partie des créanciers de valider un accord à l’amiable conclu en février avec une majorité de prêteurs, alors que l’unanimité est requise.
Cet accord prévoit que les créanciers abandonnent 8,5 milliards d’euros de leurs créances, ramenant ainsi la dette d’Altice France à 15 milliards, en échange de 45 % du capital de la maison mère de SFR.
Patrick Drahi, quant à lui, conserve une participation majoritaire de 55 %.

Etats-Unis,
les doutes sur la dette secouent le Capitole et les marchés
Wall Street a clôturé en net recul, mercredi, sur fond d’inquiétudes sur le rendement des bons du Trésor et de discussions au Congrès sur un texte budgétaire qui devrait aggraver un peu plus le déficit du pays.