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Economie, finances, travail, carrière.
Auteur : Aigle 
449/637

Date :    12-02-2025 07:50:42


PAPREC paie 17,5 millions d’euros
pour sortir d’une procédure mêlant soupçons de corruption, d’entente
et de favoritisme
Le groupe de collecte et traitement de déchets a obtenu une convention judiciaire éteignant les poursuites contre lui dans un dossier de corruption et de favoritisme, dont l’enquête se poursuit.
Auteur : Aigle 
450/637

Date :    13-02-2025 06:25:16


Fraude « CumCum » :
l’intense campagne des banques pour empêcher les parlementaires de corriger la loi
Face aux parlementaires décidés à mettre fin à cette fraude fiscale sophistiquée, dans le cadre du budget 2025, le lobby bancaire a tenté jusqu’au bout de torpiller la mesure.
Petits attangements entreamis ... M Macron n'était-il pas 'dans la Banque' ? ?
Auteur : Aigle 
451/637

Date :    14-02-2025 06:47:46


US A / INDE
Le président américain a annoncé que les Etats-Unis allaient augmenter leurs ventes militaires à l’Inde « à partir de cette année »,
et que Washington allait « ouvrir la voie » à la vente d’avions de combat F-35.
Mais sur les droits de douane, Donald Trump a prévenu :
« Ce que l’Inde nous fait payer, on lui fait payer aussi ! » ... Donc, agissons de même : on lui fera payer ce qu'il nous fait payer ....
Auteur : Mel_C  
452/637

Date :    14-02-2025 13:20:46


POLITIQUE - « Cela ne vous questionne pas ? » :
Éric Woerth à la peine sur les espèces de la campagne Sarkozy ..... Du cash non déclaré a bien circulé pendant la campagne présidentielle de 2007. Son trésorier a expliqué à la barre du procès des financements libyens que l’argent liquide provenait de dons envoyés anonymement par la poste ou déposés furtivement au siège de campagne.
Auteur : Mel_C  
453/637

Date :    14-02-2025 18:44:59


DETTE PUBLIQUE - La Cour des Comptes met en garde contre des dépenses "en roue libre" :

>>> Le budget tout juste adopté, la Cour des comptes a mis en garde sur la trajectoire de réduction du déficit public. Elle doit être respectée sous peine de voir la France durablement décrocher des autres pays européens.

Les dépenses publiques sont à la dérive selon la Cour des comptes. En 2024, le déficit atteint 6% du PIB. Cela représente presque 175 milliards d'euros, soit une quinzaine de Jeux olympiques à Paris avec cet argent. Et la dégradation est de taille. En six ans, le déficit de la France a triplé.

La Cour des comptes se pose la question de l'origine de ce déficit. Car l'an dernier, il n'y avait rien d'anormal pour l'économie française. La France n'était pas en récession, pas de crise majeure. Les cicatrices de la période Covid se sont résorbées, et pourtant, le déficit a filé de 5,5 % du PIB à 6 %. En fait, il y a deux explications. Déjà, plusieurs impôts ont rapporté moins que prévu à l'État. C'est le cas de la TVA et de l'impôt sur les sociétés. Également, il y a trop de dépenses. Les hôpitaux et l'Assurance chômage ont dépassé les limites fixées par leur budget. Mais le problème est surtout structurel. Il faut réduire les dépenses, selon la Cour des comptes.

Sinon, la France risque de se faire taper sur les doigts par la Commission européenne. En fait, en Europe, chaque pays a des objectifs chiffrés de déficit. On doit être au maximum à 3 %. La France est bien au-delà et a été placée en procédure de déficit public excessif. En théorie, elle risque une amende, jamais mise en place dans les faits. Le vrai risque, c'est que dans les prochaines années, on doit consacrer de plus en plus d'argent au remboursement de notre dette. Et le risque est qu'on perde aussi notre crédibilité à l'international, et donc qu'on attire moins d'entreprises et qu'on emprunte plus cher sur les marchés financiers.

La plus grosse crainte est la course par rapport aux voisins européens, notamment vis-à-vis de l'Allemagne, notre plus gros concurrent. Elle a un déficit de 2,5 % du PIB seulement. La France en est loin. Plus globalement, ce qui inquiète, c'est que tous nos voisins européens arrivent à réduire leur déficit après les années de crise Covid, pas la France.
Auteur : Mel_C  
454/637

Date :    14-02-2025 18:47:57


DERAPAGE DU DEFICIT - "On s'est trompé sur tout", estime Pierre Moscovici :

>>> Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-Public Sénat, Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, a regretté les nombreuses erreurs de prévisions du déficit et propose des solutions pour éviter les mêmes problèmes à l'avenir.

Initialement prévu à 4,4 % du Produit intérieur brut (PIB) à l'automne 2023, le déficit public devrait finalement s'établir à 6,1 %, un chiffre qui sera confirmé fin mars, largement au-dessus des 3 % tolérés par Bruxelles.

"Certaines mauvaises surprises étaient difficiles à prévoir. Incontestablement [...]. Mais il est impossible, je répète, impossible de prétendre en toute conscience que personne ne connaissait la fragilité répétée des prévisions pendant cette période", a estimé Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques, devant les députés de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, mardi 21 janvier.

Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-Public Sénat, Pierre Moscovici, estime que l'on s'est "trompé sur tout en 2023 et 2024. On s'est trompé sur les prévisions macroéconomiques, on s'est trompé sur les prévisions de dépenses, on s'est trompé sur les prévisions de recettes", énumère-t-il.

Pour autant, il refuse d'attaquer une certaine "insincérité" de Bruno Le Maire, alors ministre de l'Économie. "Il n'y a pas eu volonté de tromper", estime-t-il, interrogé sur ses récentes critiques à son encontre, qu'il dit dues "à la qualité des prévisions", poursuit Pierre Moscovici.

Cependant, il regrette que la série d'alertes circonstanciées et précises donnée à chacun des rapports du Haut Conseil des Finances Publiques n'ait pas été écoutée. "Ce que j'ai voulu montrer, c'est que nous avions donné une série d'alertes circonstanciées, précises, à chacun de nos rapports, à chacun de nos avis, qui n'ont pas été écoutés. Nous les faisons. Et après, on dit qu'ils ne sont pas assez forts parce que le gouvernement ne les suit pas."

"C'est pour ça que je fais une proposition très précise : c'est en quelque sorte de soustraire la validation des prévisions macroéconomiques et des finances publiques uniquement à l'administration et aux politiques et de les faire valider en lien avec une institution indépendante qui serait ce Conseil des Finances Publiques", développe le premier président de la Cour des comptes.

Pour lui, il n'existe que deux solutions : "Soit on transfère les prévisions au Conseil des Finances Publiques. Soit, on demande au Conseil des Finances Publiques de valider les prévisions préparées par l'administration et donc d'éviter ce biais qui peut être, effectivement, un biais d'optimisme."

Pierre Moscovici affirme que le plus important est d'avoir "des prévisions réalistes qui soient établies de manière sereine avec un tiers de confiance et de manière indépendante". Il critique notamment "un système qui pousse toujours vers le haut", résultant par un "biais systématique de volontarisme et d'optimisme". "Et après, on a toujours des mauvaises surprises. Les mauvaises surprises, ce sont les Français qui les payent à travers le déficit et la façon de le financer", conclut-il.
Auteur : Mel_C  
455/637

Date :    14-02-2025 18:49:20


DETTE PUBLIQUE - la faute à une "dépense hors de contrôle", souligne François Lenglet :

>>> La Cour des comptes alerte sur la situation des finances publiques françaises qui sont "hors de contrôle". François Lenglet est pessimiste pour les années à venir.

"La France est en roue libre, elle va décrocher, la situation est hors de contrôle", dans un rapport au style inhabituel, les magistrats de la Cour des Comptes alertent sur la situation des finances publiques françaises.

Le déficit de l'année 2024 est de près de 180 milliards d’euros, la plus grande partie provenant des comptes de l’État, ça fait 6% du PIB. C’est la deuxième année consécutive qu’il se dégrade par rapport à l’année précédente, alors qu’il n’y a pas eu d’accident de croissance. Dans le même temps, tous les autres pays européens ont rétabli leurs finances après la crise du covid.

On croise tout le monde dans la côte, ils remontent et nous, on descend surtout depuis la réélection d’Emmanuel Macron. Le gouvernement avait expliqué que le déficit était causé par des impôts qui ne rentraient pas assez, ce à quoi tord le cou la Cour des comptes.

La cause principale du déficit extravagant de 2024, c’est une dépense, "hors de contrôle", en particulier, celle des collectivités locales et de la sécu. Les collectivités ont eu à répercuter la hausse du point d’indice salarial et ont eu à payer le prix de l'énergie en hausse, le renchérissement du taux d'intérêt.

Quant à la sécu, deux éléments expliquent cette dépense. L’indexation vigoureuse des retraites et le manque de surveillance des dépenses de santé. Cependant, selon la Cour des comptes, aucune mesure corrective n'a été prise pour les années à venir.

La très légère amélioration prévue par le budget 2025 provient quasi exclusivement de hausses d’impôt, tandis que le cœur de la dépense continue à progresser à un rythme proche de sa tendance d’avant-crise. La moitié des prélèvements décidés pour 2025 sont présentés comme temporaires, ce qui reporte sur les années suivantes l’effort structurel de redressements des finances publiques.

À ce rythme, c’est-à-dire faute d’intensification des efforts pour couper dans la dépense, nous ne pourrions pas éviter une hausse de la dette publique à 125% du PIB en 2029. La charge de la dette serait alors de 112 milliards d'euros, soit deux fois le budget de la dépense. C'est d'autant plus regrettable que l'on voit bien, avec la situation internationale, que des dépenses importantes vont s'imposer.
Auteur : Mel_C  
456/637

Date :    14-02-2025 18:51:18


TAUX D'EPARGNE RECORD EN 2024 - "Plus le déficit d'un État se creuse, plus les citoyens épargnent", explique Marie Guerrier :

Les intérêts de l'année sont généralement versés entre le 31 décembre et le 1er janvier, ou dans les tout premiers jours de janvier. En 2024, le taux d'intérêt a atteint un niveau record, avec 17 milliards d'euros accumulés rien que pour les livrets A et les livrets de développement durable et solidaire. Les Français ont continué à épargner massivement cette année, au point que la Caisse des dépôts parle de sur-épargne. Le montant total de l'épargne en France s'élève aujourd'hui à 6.000 milliards d'euros, la majorité étant placée sur des assurances-vie.
En 2020, un pic d'épargne avait déjà été observé en raison de la crise du Covid-19, du confinement et des dépenses limitées, permettant aux Français de mettre de côté. Cette tendance était d'ailleurs mondiale.
Le taux d'épargne, c'est-à-dire la part du revenu disponible qui peut être placée, atteint aujourd'hui 18% en France. C'est une moyenne, et tout le monde n'épargne pas dans les mêmes proportions, mais 18% reste un chiffre impressionnant. Les prévisions de l'INSEE et de la Banque de France anticipent un léger fléchissement de l'épargne en 2025.

Ce que révèle cette sur-épargne

La hausse des taux d'intérêt a certainement joué un rôle. Le livret A est passé en un an et demi d'une rémunération de 0,5% à un taux de 3%. Plus les taux sont élevés, plus l'incitation à épargner est forte. Cette sur-épargne révèle aussi probablement un manque de confiance dans l'avenir, incitant à la prudence. Avant la crise sanitaire, le taux d'épargne était déjà autour de 15%, ce qui était déjà élevé. Après les Allemands, les Français sont les Européens qui mettent le plus d'argent de côté.
Il existe un mot pour cela : thésauriser, qui vient du latin "thesaurus", signifiant trésor. Se constituer un trésor est une pratique ancienne. Des articles de presse d'il y a 10 et 20 ans posaient déjà la question : pourquoi les Français se prennent-ils pour des écureuils ? Une théorie évoque le bon sens paysan, consistant à se constituer un bas de laine pour maintenir son pouvoir d'achat en cas de coup dur ou pour assurer ses vieux jours.
Les dernières statistiques de l'INSEE en 2023 montrent que les départements où les livrets A sont les plus remplis sont des départements ruraux, comme la Lozère, la Haute-Loire, et l'Aveyron, et que les plus de 65 ans détiennent la plus grande part de l'argent placé sur les livrets A. Une autre théorie, appelée l'équivalence ricardienne par les économistes, suggère que plus le déficit d'un État se creuse, plus les citoyens épargnent, anticipant des hausses d'impôts ou une défaillance étatique. Cette situation rappelle celle d'il y a 20 ans.

Si on épargne et on consomme moins, n'est-ce pas mauvais pour l'économie ?

Effectivement, c'est problématique. La consommation est le moteur de la croissance dans notre modèle économique. Consommer permet aux entreprises de fonctionner, d'écouler leurs marchandises, de payer leurs salariés, et de créer de la richesse. Tout est une question d'équilibre entre consommation et épargne.

Comment relancer la consommation, devenue bien faiblarde en France ?

Le taux du livret A devrait baisser à 2,5% en février prochain. Cela ne suffira probablement pas à inciter les Français à dépenser massivement leur épargne, car le rendement reste intéressant. Par le passé, le gouvernement a autorisé le déblocage anticipé de l'épargne salariale sur une période donnée avec un montant plafonné. Défiscaliser certaines sorties d'épargne, comme pour l'assurance-vie, pourrait être une solution. Mais il faudra surtout que les politiques recréent un climat de confiance pour "convaincre l'écureuil de lâcher quelques noisettes".

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