113/288
Date : 17-02-2025 06:22:57
GUERRE EN UKRAINE / 2 - Londres prêt à envoyer des troupes sur le terrain "si nécessaire"
Outre le rapprochement effectué par Donald Trump et Vladimir Poutine, les relations entre Européens et Américains se sont encore refroidies, ce dimanche, après le discours hostile du vice-président JD Vance lors de la Conférence sur la sécurité de Munich. Il a notamment accusé l'Union européenne de ne pas respecter leur "liberté d'expression".
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé ne pas avoir pour projet de rencontrer des responsables russes ou américains. Présent, en ce début de semaine, aux Émirats arabes unis pour une visite "humanitaire", il pourrait cependant se rendre en Arabie saoudite. Il a également exhorté ses alliés à se renforcer pour éviter un accord forgé par les Américains "dans le dos" de l'Ukraine et de l'Europe.
Donald Trump "n'a pas mentionné une seule fois que l'Amérique a besoin de l'Europe à la table des négociations", a-t-il mis en garde. "Donald Trump n'aime pas les amis faibles, il respecte la force", a-t-il souligné.
Pour Jean-Noël Barrot, il est clair que "seuls les Ukrainiens peuvent décider d'arrêter de combattre". "Nous les soutiendrons tant qu'ils n'auront pas pris cette décision", a-t-il assuré, précisant qu'ils "n'arrêteront jamais tant qu'ils ne seront pas sûrs que la paix qui leur est proposée sera durable" et qu'ils n'auront pas de garanties de sécurité.
"Qui apportera les garanties? Ce seront les Européens", a dit le chef de la diplomatie française, martelant que "les Européens seront d'une manière ou d'une autre partie prenante aux discussions" pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
"Le rôle des États-Unis, c'est d'amener Vladimir Poutine à négocier" et ils pensent "y arriver par un mix de pression et de dialogue", a également déclaré Jean-Noël Barrot. "Nous, ça fait longtemps qu'on a compris que c'était inutile de dialoguer. Et à mon avis ils vont vite comprendre que seule la pression sera susceptible d'amener Poutine à la table des négociations", a-t-il affirmé.
|