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Date : 18-03-2025 20:50:47
GUERRE EN UKRAINE : Scholz et Macron réaffirment leur soutien à l’Ukraine
Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron ont assuré mardi l’Ukraine de la poursuite de l’aide militaire au pays face à la Russie au moment où Moscou réclame un « arrêt complet » de l’aide militaire occidentale.
« Nous sommes tous deux d’accord sur le fait que l’Ukraine peut compter sur nous, que l’Ukraine peut compter sur l’Europe et que nous ne la laisserons pas tomber », a dit Olaf Scholz à Berlin aux côtés du président français Emmanuel Macron. « Nous continuons le soutien à l’armée ukrainienne dans sa guerre de résistance face à l’agression russe », a affirmé M. Macron. Le chancelier a aussi jugé « important que Washington poursuive son soutien militaire à l’Ukraine ».
Le président français Emmanuel Macron a également déclaré que la trêve devait être « vérifiable » en Ukraine et les Ukrainiens associés aux discussions, alors que Donald Trump et Vladimir Poutine sont convenus d’un cessez-le-feu de 30 jours sur l’énergie et les infrastructures.
« Nous sommes d’accord également qu’il ne saurait y avoir de décision sur l’Ukraine sans consulter l’Ukraine », a fait écho Olaf Scholz sur le point d’achever son mandat et de céder les commandes à son probable successeur Friedrich Merz.
Le chancelier a estimé qu’un cessez-le-feu de 30 jours sur l’énergie et les infrastructures en Ukraine pouvait être « un premier pas » mais « l’objectif de tous les efforts doit être une paix juste et durable pour l’Ukraine », a-t-il ajouté.
Après sa rencontre avec Olaf Scholz, Emmanuel Macron doit s’entretenir à Berlin avec Friedrich Merz, vainqueur des récentes législatives et qui espère achever prochainement la formation d’une coalition gouvernementale.
La menace russe concerne tous les Etats de l’UE, a également souligné le président du Conseil européen António Costa, mardi dans un entretien accordé à l’AFP à deux jours d’un sommet européen consacré notamment à la défense.
« Evidemment, les voisins de la Russie sont plus concernés par la Russie, ça va de soi, (…) mais il est essentiel que tout le monde comprenne que cette menace est collective » et « concerne tous » les Européens, a-t-il insisté.
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