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Date : 20-08-2025 17:56:19
Jean Seigne le taï chi à une troupe d’éléphanteaux chaque mardi matin, et je me rends donc dans la savane avec mon gong et mon tapis…
Ils arrivent en file indienne, très zen, sauf quand l’un trébuche sur sa propre trompe.
Le salut traditionnel est un peu bruyant : imagine dix mini trompettes qui font “namastééééééé !”
On commence par la posture de l’arbre… qu’ils prennent trop au sérieux : trois ont déjà tenté de s’enraciner. Ensuite, le mouvement du souffle, mais chez eux, ça soulève des nuages de poussière dignes d’un western. Quand je dis “lenteur et fluidité”, ils comprennent “balancement et bousculade”.
Et ne parlons pas de la position de la grue : ils finissent tous sur les fesses.
Un jour, l’un a atteint l’illumination en s’endormant au milieu d’une posture.
Mais bon, ils sont assidus, et leur équilibre s’améliore… sauf quand une cacahuète passe.
Je ne sais pas si je leur enseigne la paix intérieure, mais moi, j’ai arrêté le café.
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