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Sigles
Auteur : Mel_C  
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Date :    11-02-2025 20:41:09


CELF

= Commission d’Enrichissement de la Langue Française

a Commission d'enrichissement de la langue française (appelée Commission générale de terminologie et de néologie jusqu'en 2015), abrégée CELF, est une assemblée française de personnalités bénévoles au centre d'un dispositif interministériel dont la mission est de favoriser l'enrichissement de la langue française. Placée sous l'autorité du Premier Ministre, elle a été créée par le décret no 96-602 du 03 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française, modifié par le décret du 25 mars 20151. Sa mission, outre l'enrichissement du vocabulaire spécialisé par la création terminologique et la néologie, est de favoriser l'utilisation de la langue française, notamment dans les domaines économique, juridique, scientifique et technique, mais aussi de participer au développement de la francophonie. La terminologie adoptée est par ailleurs « d’usage obligatoire » dans les administrations et les établissements de l'État français.
Elle est chargée d'approuver, en liaison avec l'Académie Française, les termes nouveaux proposés par les groupes d'experts. La Commission générale veille à mettre en cohérence et à harmoniser les termes, dont elle est responsable de la publication. Elle examine, en réunion, une fois par mois, les termes en présence des présidents des groupes d'experts, accompagnés des experts de leur choix.
La délégation générale à la langue française et aux langues de France assure sa coordination avec les autres partenaires du dispositif d'enrichissement de la langue française.

>>> Présidents

Elle est présidée jusqu'en 2016 par Marc Fumaroli. Ce dernier était en poste depuis le 02 octobre 2006, en remplacement de Gabriel de Broglie, qui la dirigeait depuis 1996.
Depuis le 12 février 2016, le président de la Commission d'enrichissement de la langue française est Frédéric Vitoux.

>>> Composition

Elle comprend quinze membres, dont le Délégué Général à la Langue Française et aux Langues de France, le Secrétaire perpétuel de l'Académie Française, un des Secrétaires perpétuels de l'Académie des Sciences, le président de l'Association Française de Normalisation et des personnalités nommées sur proposition des ministères chargés des affaires étrangères, de la culture, de la communication, de l'économie et de l'industrie, de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la francophonie, de la justice et de la recherche.
Elle est renouvelée tous les quatre ans, le président étant nommé par arrêté du Premier Ministre et les membres par arrêté du Ministère de la Culture.

>>> Partenaires francophones

Comme le prévoit l’article 1er du décret du 3 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française modifié par le décret du 25 mars 2015, la Commission d'enrichissement de la langue française œuvre en étroite concertation avec les dispositifs institutionnels des autres pays francophones. À ce titre, elle a noué des partenariats avec l’Office Québécois de la Langue Française, le Bureau de la Traduction du Canada, la Direction de la Langue Française en Belgique et la section de terminologie de la Chancellerie Fédérale en Suisse.
L'échange d’avis tout au long de la procédure d'étude des termes est systématique.

>>> Partenaires scientifiques et techniques

L'Académie des Sciences et l’Association Française de Normalisation en sont membres de droit. Un laboratoire du CNRS apporte un appui en matière de recherche documentaire.

>>> Diffusion

Elle peut exercer une activité de type de recommandation de vocabulaire en publiant des listes de termes.
Les listes de termes adoptés sont publiées au Journal Officiel de la République Française et systématiquement reprises au Bulletin Officiel.
Régulièrement, la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France élabore des recueils thématiques de termes publiés au Journal Officiel.
La Commission publie annuellement un rapport d'activité, consultable sur FranceTerme.
Auteur : Mel_C  
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Date :    11-02-2025 20:45:25


CERFA

= Centre d’Enregistrement et de Révision des Formulaires Administratifs

Le Centre d'Enregistrement et de Révision des Formulaires Administratifs, couramment abrégé par l'acronyme Cerfa, était un organisme public français créé par une circulaire du 18 juillet 19661, ayant pour vocation la mise en place et la modification de tous les documents officiels utiles à la communication avec les administrations et pouvoirs publics.

>>> Histoire et missions

Le Cerfa était initialement une division de l'INSEE, puis il a été rattaché au Secrétariat Général du Gouvernement par un décret du 16 novembre 1976 avant d'être fondu dans une commission pour les simplifications administratives instituée par un décret du 2 décembre 1998. Ses missions relèvent maintenant de la Direction Interministérielle de la Transformation Publique.
Le décret no 98-1083 du 2 décembre 1998 relatif aux simplifications administratives définit, depuis sa modification de 2001, les formulaires de la manière suivante : « tous les documents, quels qu'en soient la présentation et le support, y compris électronique, permettant à un usager d'accomplir une démarche administrative ».
Les dispositions des articles L. 112-8 et suivants du code des relations entre le public et l'administration ouvrent le droit à l'utilisation de formulaires électroniques dans l'administration et notamment à l'utilisation de documents pré-imprimés à partir des fichiers PDF téléchargeables via le site service-public.fr.
Les formulaires cerfa devraient disparaître à l'horizon 2030 selon les souhaits de Bruno Le Maire émis en mars 2024, après une première vague de simplification d'ici 2026 où « 80 % des Cerfa seront préremplis par l'administration ».

>>> Documents cerfa

Par extension, un cerfa ou un CERFA est un des formulaires mis au point par cette administration. Selon le domaine d'exercice, on pourra désigner par Cerfa les documents suivants :
Santé

• Le carnet de santé, cerfa no 61/2087.
• La feuille de soins, cerfa no 12541.
• Demande ou renouvellement de prestations Handicap, auprès d'une MDPH, cerfa 15692*01

Urbanisme

• Le formulaire de demande de déclaration préalable de travaux, cerfa no 13404.
• Le formulaire de demande de permis de démolir, cerfa no 13405.
• Le formulaire de demande de déclaration réglementaire d'ouverture de chantier (ou DROC), cerfa no 13407.
• Le formulaire de demande de permis de construire, cerfa no 13409.

Droit du travail

• Le formulaire de déclaration préalable de coordination d'opérations de bâtiment et de génie civil, cerfa no 13630.

>>> Sigle et numéro

Afin que les usagers puissent reconnaître aisément les questionnaires et formulaires enregistrés au CERFA, un sigle spécifique est utilisé en plus du numéro d'ordre attribué. Le sigle est composé de l'inscription « cerfa » dans un ovale de couleur.

>>> Couleur

L'ovale et le numéro associé sont de la couleur de l'encre d'impression du document, les lettres « cerfa » à l'intérieur de l'ovale restant de la couleur du papier utilisé.

>>> Dimension et disposition de l'ensemble sigle-numéro

L'ovale a un grand diamètre de 14 mm et un petit diamètre de 7 mm. Le numéro est centré sous le sigle à 1,5 mm de celui-ci. Les caractères employés pour le numéro sont des linéales demi-gras de 1,5 mm de hauteur.

>>> Emplacement

L'ensemble sigle-numéro figure dans l'en-tête de chaque formulaire et questionnaire
Auteur : Mel_C  
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Date :    14-02-2025 21:20:03


CNOUS

= Centre national des œuvres universitaires et scolaires

Le Centre National des Œuvres Universitaires et Scolaires est un établissement public à caractère administratif français.
Le centre national des œuvres universitaires et scolaires et les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires forment le réseau des œuvres universitaires, qui contribue à assurer aux étudiants une qualité d'accueil et de vie propice à la réussite de leur parcours de formation. Il assure une mission d'aide sociale et concourt à l'information et à l'éducation des étudiants en matière de santé. Il favorise leur mobilité.
Le CNOUS répartit entre les CROUS des subventions de l'État, à l'aide d'un système de contractualisation sur deux et bientôt sur trois ans : des projets à grande échelle (réhabilitation d'un bâtiment de résidence universitaire par exemple) sont financés par une combinaison de subventions CNOUS, collectivités territoriales, fonds propres du CROUS ou par des prêts. Chaque année, en juin, cette contractualisation fait l'objet d'une discussion entre CROUS et CNOUS auxquelles participent notamment le vice-président étudiant de chaque CROUS.
Le CNOUS collabore avec les Studentenwerk, les organismes de service public à destination des étudiants en Allemagne.

RÔLE

Le centre national des œuvres universitaires et scolaires est l’établissement public administratif qui, dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de vie étudiante, conduit, anime et coordonne le réseau des œuvres universitaires en vue d’assurer la cohésion de celui-ci. Il assure la meilleure répartition des moyens matériels, budgétaires et humains en veillant à l'efficience de leur emploi. Il est placé sous la tutelle du ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Le conseil d'administration vote le tarif de la restauration universitaire même si comme en 2003-2004 le ministère de l'économie et des finances peut passer outre un vote défavorable

LE CONSEIL D'ADMINISTRATION

Le conseil d'administration du CNOUS comprend :

• la présidente du CNOUS qui préside le conseil d'administration
• 8 représentants de l’État dont 4 fonctionnaires désignés par le ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et 4 fonctionnaires désignés respectivement par les ministres chargés du Budget, du Logement, de la culture et des Affaires étrangères
• 8 représentants étudiants élus
• 3 représentants des personnels du CNOUS et des CROUS désignés par les syndicats les plus représentatifs
• 3 présidents d'universités ou directeurs d'établissements supérieurs publics ou privés
• 2 personnalités qualifiées choisies sur proposition des élus étudiants
• 2 parlementaires (1 député et 1 sénateur)
• 1 membre titulaire et un membre suppléant désignés par l'association des maires de France
• 1 membre titulaire et un membre suppléant désignés par l'association des régions de France.
Auteur : Mel_C  
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Date :    14-02-2025 21:24:04


CROUS

= Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires

En France, les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous) sont des établissements publics à caractère administratif.
Le centre national des œuvres universitaires et scolaires et les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires forment le réseau des œuvres universitaires, qui contribue à assurer aux étudiants une qualité d'accueil et de vie propice à la réussite de leur parcours de formation. Il assure une mission d'aide sociale et concourt à l'information et à l'éducation des étudiants en matière de santé. Il favorise leur mobilité1.
Les CROUS instruisent les dossiers sociaux des étudiants (DSE : demande de bourse et de logement), gèrent le logement pour étudiants, la restauration universitaire, les bourses des étudiants étrangers et interviennent dans des domaines différents suivant les académies concernées (culture, transport, crèche, etc.).
Les CROUS sont répartis par académie plus que par région (l'Île-de-France est par exemple découpée en CROUS de Paris, CROUS de Créteil, CROUS de Versailles). Certains sont formés d'un centre principal et d'un CLOUS (centre local des œuvres universitaires et scolaires, par exemple pour Mulhouse qui dépend de Strasbourg), ou même d'antennes administratives (ex. Nîmes, Évreux).

>>> HISTOIRE

La gestion des infrastructures de la vie étudiante est issue de l'initiative des étudiants ou plutôt des associations étudiantes d'alors, réunies au sein de l'UNAGEF, qui fondent après la Première Guerre mondiale les premières résidences universitaires.
En 1936, le Comité supérieur en faveur des étudiants est créé par le ministre du Front populaire Jean Zay. Après la Seconde Guerre mondiale, on débat beaucoup du futur statut de l'organisme qui doit gérer les résidences universitaires, encore peu nombreuses, les restaurants universitaires et les bourses d'études : association loi de 1901, fondation, établissement public à caractère administratif ?
Après la Seconde Guerre mondiale, le Comité supérieur en faveur des étudiants devient le Comité supérieur des Œuvres en faveur de la jeunesse scolaire et universitaire par arrêté du 8 août 1947 ; des centres régionaux sont créés dans chaque académie sous le statut de la loi de 1901.
En 1955, le centre national des œuvres en faveur de la jeunesse scolaire et universitaire est constitué en établissement public, et les centres régionaux des œuvres en faveur de la jeunesse scolaire et universitaire sont transformés en centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires2.
Dans les années 1990, le CROUS connaît des innovations : la création de la contractualisation entre CNOUS et CROUS, le développement de nouvelles compétences telles que la culture, ou encore la création d'un vice-président étudiant du CA du CROUS, visant à réimpliquer les étudiants dans les instances des œuvres universitaires. Mais surtout depuis la rentrée 1995, les CROUS gèrent les bourses d'études via la gestion du dossier social de l'étudiant.
En 2016, le CROUS compte 170 000 logements, un développement lié à la démocratisation des études post bac. Dans le but d'améliorer ses services, le CROUS organise des enquêtes de satisfaction sur les logements et les restaurants universitaires. Les résultats ont révélé qu’une moyenne de 7,7/10 est attribuée pour les résidences. Les avantages de ces résidences sont la proximité du lieu d’étude et l’offre de restauration. Cependant, les étudiants soulignent un manque d’insonorisation et d’équipement ménager3.
Depuis 2019, le paiement en espèces n'est plus disponible dans les restaurants universitaires et cafétérias du Crous en infraction avec l'article L112-5 du Code Monétaire et Financier. Le paiement se fait avec l'application Izly ("via QR code sur l'application smartphone ou via la carte étudiante, professionnelle ou Pass Crous", ou par carte bancaire ("sur présentation d'un justificatif permettant d'appliquer le tarif adapté"4. L'application Izly, "détenue par le groupe Banque Populaire-Caisses d’Épargne", a mis de nombreux étudiants en difficulté notamment pendant la crise de la Covid-19. Après un jugement du tribunal administratif de Bordeaux, le syndicat FSE a dénoncé l’illégalité du procédé5. En septembre 2021, le doyen de la faculté de droit à Nantes confronté au problème s'insurge contre cette disposition et interpelle la directrice du Crous local6.

>>> ORGANISATION

Outre son président, qui est le recteur de région académique, chancelier des universités, le conseil d'administration comprend vingt-quatre à vingt-sept membres dont six représentants de l'État et sept représentants des étudiants7.
À la tête de l'administration du CROUS, on trouve un directeur8, qui représente le CROUS, signe les conventions, supervise les services centraux, prépare le travail du conseil d'administration et exécute ses décisions, un gestionnaire principal (aussi appelé secrétaire général ou directeur adjoint9 qui assiste le directeur et supervise les gestionnaires d'unités de gestion (restaurants universitaires et cités universitaires) et coordonne les services administratifs centraux, un agent comptable10, comme dans tous les établissements publics, et des chefs de service : service social, communication et culture, vie de l'étudiant (dossier social étudiant), ressources humaines, marchés publics, contrôle de gestion.
Le personnel des CROUS est composé pour une petite part de fonctionnaires d'État, issus des personnels ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé et des bibliothèques, et principalement des filières AENES, et des ITRF. Le reste, très majoritaire, des agents sont des contractuels (agents non titulaires de l'État, dénommés « personnels ouvriers »), liés par un contrat de travail de droit public avec leur CROUS d'exercice. Les contrats de travail sont pour la plupart à durée indéterminée (CDI). Mais les CROUS ont recours de plus en plus aux contrats à durée déterminée (CDD), du fait principalement des grandes variations d'activité durant l'année universitaire.
Ces agents contractuels travaillent exclusivement dans les établissements, restaurants et résidences (cuisiniers, magasiniers, agents de service, entretien des locaux, concierges, etc.). Les fonctionnaires exercent quant à eux pour la plupart dans les services administratifs (sièges des CROUS et des CLOUS), ou dans les unités de gestion (gestionnaires de résidence et/ou de restaurant universitaire), secrétaires d'unité de gestion (facturation, secrétariat de régie, gestion administrative du personnel, ces agents assistent les gestionnaires).
Les CROUS font aussi appel régulièrement à des personnels sous contrats dits « aidés », du type contrat emploi solidarité (CES), ou « emplois-jeunes », par exemple. On y trouve aussi parfois quelques apprentis.

>>> ELECTION D’ETUDIANTS

Les élections des élus étudiants ont lieu tous les deux ans dans chaque académie. Les étudiants (engagés dans tout cursus post-baccalauréat reconnu par l'État et inscrits à la Sécurité sociale étudiante) y élisent des représentants au conseil d'administration (CA) du CROUS. Chaque liste comporte deux fois plus de candidats que de sièges d'étudiants : chaque élu étudiant en CA du CROUS est accompagné d'un suppléant, qui peut siéger en cas d'empêchement du titulaire. Les élus au CA des CROUS élisent eux-mêmes leurs huit représentants au conseil d'administration du CNOUS.
Ces élections étudiantes font l'objet d'une intense préparation au CNOUS et dans les CROUS pour amener l'augmentation de la participation : distribution de tracts, panneaux placardés dans les universités, encarts publicitaires achetés dans les journaux, etc. Le taux de participation varie entre 4 et 8 % suivant les années, il était néanmoins en augmentation jusqu'en 2006. En 2006, les élections, qui ont eu lieu en plein mouvement anti-CPE, ont été fortement perturbées, un certain nombre de points de vote ayant connu un ou plusieurs incidents comme des vols d'urnes et/ou de bulletins, voire une fermeture. Depuis la rentrée 2006, à la suite de recours administratifs, de nombreuses élections ont été annulées : Versailles, Paris, Dijon, Toulouse, Nancy-Metz, Lyon, etc. Ainsi, de nouvelles élections ont été organisées à la fin de l'année 2006, pour que la représentation des étudiants aux CROUS (mais pas au CNOUS) soit à l'image des réalités du milieu estudiantin.
Le taux de participation varie suivant les académies, au plus bas à Paris (guère plus de 5 %), au plus haut dans le Limousin et en Corse (plus de 30 %).
Auteur : Mel_C  
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Date :    14-02-2025 21:28:28


Diese

= Délégation interministérielle à l’encadrement supérieur de l’État

Guidée par l’ambition de pérenniser l’ouverture, l’attractivité et l’efficacité de la haute fonction publique au service des citoyens, la Diese pilote la politique RH des cadres supérieurs et dirigeants de l’État. Elle est garante du décloisonnement des univers professionnels, de la culture managériale commune et de l’accompagnement des cadres supérieurs et dirigeants.

La DIESE s’appuie sur le réseau des délégués à l’encadrement supérieur (DES) pour la mise en œuvre de l’accompagnement RH des cadres supérieurs. Ce relai est indispensable pour que la réforme s’ancre et touche les cadres supérieurs et les employeurs des ministères. Les DES ont un double rattachement : le secrétaire général, et la DIESE qui participe à son recrutement et à son évaluation annuelle.

>>> COORDONNEES :

20, AVENUE DE SEGUR
75 007 PARIS
( France )
Tél. : 01 42 75 64 26
Auteur : Mel_C  
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Date :    14-02-2025 21:30:37


FNPCA

= Fonds national de promotion et de communication de l’artisanat

Le Fonds national de promotion et de communication de l’artisanat (FNPCA) est un établissement public administratif créé par le décret n° 97-1040 du 13 novembre 1997 (JO 16 nov.) qui a pour mission de contribuer au développement du secteur économique de l’artisanat en valorisant son image et celle de ses professionnels au niveau national. C’est grâce à ses campagnes d’information que ce fonds a réussi à installer durablement une image positive de l’artisanat et à asseoir la marque collective institutionnelle de l’artisanat et sa signature : « L’Artisanat, première entreprise de France » dans l’esprit du public.

Compte tenu de l’obligation de réduire le poids des prélèvements obligatoires, la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 a supprimé la taxe fiscale affectée qui alimentait le FNPCA. Cette taxe étant la seule ressource du FNPCA, sa suppression emporte de facto la disparition du fonds. Cette décision fait également suite aux recommandations de la Cour des comptes dans un rapport de 2013, qui préconisaient, à la suite d’un référé, de confier aux professionnels de l’artisanat l’initiative de la promotion de leur image. La loi PACTE du 22 mai 2019 (art. 5) a suivi cette recommandation en permettant aux acteurs de l’artisanat de disposer d’un dispositif de promotion spécifique, défini par eux. Elle prévoit ainsi que les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives aux niveaux national et interprofessionnel sont habilitées à conclure un accord entre elles pour mettre en œuvre des actions collectives de communication et de promotion à caractère national et international en faveur de l’artisanat. Elle ajoute que la mise en œuvre des actions collectives prévues par l’accord ainsi que la gestion de la contribution versée par les entreprises artisanales sont mises en œuvre par une personne de droit privé prenant la forme d’une association.

Il fallait cependant qu’un décret prononce la dissolution du FNPCA et organise sa liquidation (ses actifs devant normalement être transférés à la nouvelle association désormais en charge de la mise en œuvre des actions de communication et de promotion en faveur de l’artisanat). C’est chose faite grâce au décret n° 2020-429 du 14 avril 2020. Outre qu’il a abrogé le décret précité du 13 novembre 1997, ce texte renvoie à un arrêté des ministres chargés de l’économie et du budget le soin de désigner un liquidateur pour une période allant jusqu’au 31 décembre 2020, étant précisé que si, au terme de cette période, les opérations de liquidation ne sont pas achevées, ces ministres peuvent prolonger cette durée par arrêté pour le temps nécessaire à cet achèvement. Ce liquidateur « est chargé de mener à bonne fin les opérations engagées par l’établissement à la date de dissolution » ; en particulier, il pourvoit à la « liquidation des créances et des dettes inscrites au bilan de l’établissement existantes à la date de sa mise en liquidation, ainsi que des créances et des dettes constatées au cours de la période de liquidation ».
Auteur : Mel_C  
111/113

Date :    15-02-2025 23:21:53


ASPA

= Allocation de solidarité aux personnes âgées

L'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) est une prestation mensuelle accordée aux retraités ayant de faibles ressources (revenus et patrimoine) et vivant en France. Elle est versée par votre caisse de retraite (Carsat : Carsat : Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail, MSA ...). Son montant varie, selon que vous vivez en couple ou non. Nous vous présentons les informations à connaître.

Auteur : Mel_C  
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Date :    15-02-2025 23:25:20


BMR

= Bactérie multirésistante

Les bactéries sont dites multirésistantes (BMR) aux antibiotiques lorsque du fait de l’accumulation de résistances acquises à plusieurs familles d’antibiotiques, elles ne sont plus sensibles qu’à un petit nombre d’antibiotiques utilisables en thérapeutique (résistance à plus de 3 familles différentes).
Ces bactéries font partie des organismes dotés de multirésistance aux médicaments, appelée aussi résistance polymédicamenteuse.
La multirésistance est ainsi une étape vers l’impasse thérapeutique. Les chercheurs et médecins ont d'ailleurs introduit le concept de « superbug » (super-germe), redoutant l'apparition, possible partout, à tout instant, d'un micro-organisme dévastateur résistant à tous les médicaments connus à ce jour, et la recrudescence d'épidémies.

>>> Bactéries concernées

Elle concerne les bactéries des infections communautaires (ex : pneumocoque, bacilles de la tuberculose) et les bactéries des Infections Nosocomiales .
Les BMR les plus souvent détectées en microbiologie sont par ordre de fréquence :

• Entérobactéries à Bêta-lactamase
• Staphylocoque méticilline-résistant (SARM)
• Entérocoque Vancomycine-Résistant (VRE)

Une étude publiée par le Journal of Antimicrobial Chemotherapy et menée par une équipe dirigée par des scientifiques de l'Université Murdoch de Perth a montré qu'environ 20 % des mouettes argentées australiennes seraient infectées par des bactéries ultrarésistantes comme le E-coli, qui peuvent provoquer des infections urinaires, des méningites ou des septicémies.

>>> Prise en charge

Le malade est généralement isolé. Un sigle distinctif est apposé sur le dossier médical, infirmier et sur la porte de la chambre. L'identification du germe, sa date d'apparition et le site sont apposés sur la porte de la chambre et sur la feuille de surveillance.
Le lavage des mains effectué à l'entrée et à la sortie de la chambre, avant et après chaque soin, est antiseptique. On pense généralement que ce lavage antiseptique des mains peut être réalisé par des solutés hydroalcooliques. En réalité, des gants doivent être portés pour tout contact avec le patient ou avec le matériel contaminé (drap, lit, etc.). La consigne est : « Un patient = une paire de gants ; un geste = une paire de gants ». Le port du tablier est obligatoire dès l'entrée dans la chambre et sera jeté avant la sortie.
Le nettoyage des surfaces et de l'environnement se fait au moins une fois par équipe à l'aide de lingettes et de spray désinfectants. Les chambres infectées sont les dernières à être nettoyées quotidiennement. Le matériel entré dans la chambre n'en sort qu'après une décontamination. Les soins nécessitant du matériel réutilisable comme le fibroscope doivent être programmés en dernier, et suivis d'une décontamination (glutaraldéhyde).
>>> Traitement :

Ces bactéries exposent au risque d’impasse thérapeutique, imposent une antibiothérapie probabiliste à large spectre responsable de nouvelles sélections bactériennes.
Lorsque cela est possible, un traitement par bactériophagie dans le cadre réglementaire d'une ATUn ou d'une préparation magistrale peut être envisagé en France. Certains patients tentent de s'en procurer à l'étranger, mais les associations de malades ont pointé un risque élevé de désinformation.

>>> Surveillance en France :

Dans ce pays existe un Comité technique national des infections nosocomiales qui suit également les accidents avec exposition au sang (AES), comme l'une de ses priorités depuis 19986. Saint Winaman / Martyr suédois (+ 1040)

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