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Sigles
Auteur : Mel_C  
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Date :    20-03-2025 21:33:17


NFP

= Nouveau Front populaire

Le Nouveau Front populaire (NFP), également appelé Front populaire, est une coalition des principaux partis politiques français de gauche formée le 10 juin 2024 en vue des élections législatives de 2024 en opposition aux partis de la majorité présidentielle ainsi qu'au Rassemblement national, dans le contexte de la montée de l'extrême droite lors des élections européennes de 2024 en France.

Cette coalition rassemble principalement Les Écologistes, La France insoumise, le Parti communiste français et le Parti socialiste, ainsi que Place publique, Génération·s, la Gauche républicaine et socialiste, le Nouveau Parti anticapitaliste et la Gauche écosocialiste, notamment, tout en poussant à une mobilisation des associations, des forces syndicales et des acteurs de la société civile. La coalition s'accorde sur une répartition du nombre de candidats et sur un programme politique commun. La coalition est composée de la majorité des partis politiques français de gauche.

Le NFP arrive en tête du second tour des élections législatives en termes de sièges, obtenant une majorité relative à l'Assemblée nationale avec 193 députés élus, et revendiquant la victoire. Après seize jours de négociations internes, la coalition propose la candidature de Lucie Castets au poste de Premier ministre, en vue d'appliquer son programme politique, mais n'est pas choisie par le président de la République, Emmanuel Macron, qui nomme Michel Barnier.
Auteur : Mel_C  
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Date :    20-03-2025 21:36:31


NUPES

= Nouvelle Union populaire écologique et sociale

La Nouvelle Union populaire écologique et sociale, ou Nupes, est une coalition de partis politiques de la gauche française.

Après un deuxième scrutin présidentiel consécutif où aucun candidat de gauche n'a été présent au second tour en raison notamment d'une candidature pour chaque parti, elle est l'extension de l'Union populaire, qui soutenait la candidature de Jean-Luc Mélenchon portée par La France insoumise, au Pôle écologiste (comprenant notamment Europe Écologie Les Verts et Génération·s), au Parti communiste français et au Parti socialiste. L'objectif de cette coalition est de présenter des candidatures communes aux élections législatives de 2022 qui suivent la réélection d'Emmanuel Macron à un second mandat présidentiel.

Bien que comparée à l'union de la gauche qui a vu l'élaboration du programme commun en 1973 et à la gauche plurielle qui a permis à la gauche de gouverner la France lors de la troisième cohabitation sous le gouvernement Lionel Jospin, elle s'en distingue par la mise en place de candidatures uniques dans la majorité des circonscriptions, avec une répartition entre les partis basée sur leurs résultats aux précédentes élections et de manière à maintenir les députés sortants. En effet, les précédentes alliances de la gauche étaient plus souvent des désistements au second tour en faveur du candidat le mieux placé.

L'alliance est une réussite relative : bien que ne parvenant pas à imposer une cohabitation à Emmanuel Macron, elle s'impose comme la première force d'opposition de la nouvelle législature et contribue à priver le président d'une majorité absolue reconduite.

La France insoumise critique avec véhémence la constitution de listes d'union entre le PS, le PCF et EÉLV pour les sénatoriales de 2023, excluant ainsi LFI. Elle y voit la volonté de rompre l'alliance, tandis que les partis concernés par l'alliance expliquent cette décision par le fait que LFI ne détient aucune ville d'importance, aucun département ni aucune région.

Fin 2023, la coalition est menacée de dislocation à la suite de la position considérée comme ambiguë de LFI sur l'attaque du Hamas contre Israël. Le Parti socialiste suspend notamment sa participation à la coalition. Aux élections européennes de juin 2024, le Parti socialiste, La France insoumise, Les Verts et le Parti communiste français présentent quatre listes distinctes, avec des oppositions sur certains sujets.

En juin 2024, les partis de gauche rejoignent un nouveau projet de coalition, appelé le Nouveau Front populaire : en vue des élections législatives françaises de 2024, il vise à rallier l'entièreté de l'électorat de gauche, notamment pour lutter contre la montée de l'extrême droite.

>>> Objectifs

Cette formation a pour objectif de regrouper les principales forces de gauche afin de présenter des candidatures communes pour les élections législatives de 2022.

Les participants se réunissent autour de plusieurs marqueurs, dont :

-> la hausse du SMIC à 1.500 € net ;
-> le retour de la retraite à 60 ans ;
-> le blocage des prix sur les produits de première nécessité ;
-> la planification économique ;
-> l'instauration d'une VIe République ;
-> une allocation d'autonomie pour les jeunes.

Cette coalition a l'ambition d'obtenir une majorité à l'Assemblée nationale afin d'imposer une cohabitation au président Emmanuel Macron, de faire nommer Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre.

>>> Composition :

L'accord de coalition rassemble La France insoumise et ses alliés (dont Révolution écologique pour le vivant, la Gauche démocratique et sociale et le Parti ouvrier indépendant), le Pôle écologiste, incluant Europe Écologie Les Verts, Génération écologie, Génération.s et Les Nouveaux Démocrates, le Parti communiste français et le Parti socialiste.
Auteur : Mel_C  
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Date :    20-03-2025 21:43:12


EELV

= Europe Écologie Les Verts

Les Écologistes (LE), appelé Europe Écologie Les Verts (EELV) jusqu'en 2023, est un parti politique écologiste et eurofédéraliste français. Issu en 2010 du changement de nom du parti Les Verts (fondé en 1984), il vise alors à rassembler les militants venus des listes Europe Écologie aux élections européennes de 2009 et régionales de 2010.

Les écologistes souhaitent « sanctuariser » les terres agricoles françaises : d'une part pour protéger une production locale, et d'autre part pour opérer une transformation écologique du monde agricole. Europe Écologie Les Verts souhaite donc supprimer les circuits longs, développer une agriculture de proximité et limiter la marge prise par les distributeurs. L'objectif en matière environnementale est d'arriver à 30 % de culture biologique et 70 % de culture « durable », c'est-à-dire sans OGM, locale et limitée par des quotas en pesticide.

En matière d'élevage, les écologistes sont opposés à l'élevage industriel, notamment pour l'usage d'antibiotiques prescrit aux bêtes et l'insalubrité des conditions de vie des animaux. La promotion d'une alimentation limitant l'apport en viande est souhaitée afin de réduire la consommation de viande en Europe qui pose des problèmes pour la pollution aux nitrates, les liens récents établis par des scientifiques entre viande rouge et cancer, et l'obésité ou le cholestérol. Le Parti vert européen défend une réforme globale de la PAC afin qu'elle concentre ses subventions sur les petites exploitations, respectueuses de l'environnement et de la vie animale. Benoît Biteau est un des eurodéputés écologistes les plus actifs sur ce sujet. Les écologistes s'opposent également aux traités de libre échange européens, comme le CETA.

En vue des Élections européennes de 2024 en France, les écologistes au parlement européen mettent en avant les votes de leur groupe s'opposant aux réformes de mises en compétition de l'agriculture européenne, et affirment être les "premiers alliés des agriculteurs".

Enfin, les écologistes souhaitent que l'État intervienne pour maintenir une agriculture locale dans les régions les plus urbanisées et limiter l'étalement urbain sur ces zones, comme en Île-de-France.

Europe Écologie Les Verts a proposé un budget alternatif pour l'année 2011. Il était présenté selon deux axes : réduction de la dette et transformation écologique de la société. En débloquant 29 milliards sur la suppression de niches « injustes socialement et polluantes » comme le bouclier fiscal et la « niche Copé », les écologistes souhaitent consacrer 15 milliards à la dette et les 14 autres milliards à l'investissement écologique, à la création d'emplois verts et non délocalisables (énergies renouvelables, logement, isolation, etc.) et à la réduction de la consommation de pétrole française. Les écologistes souhaitent parvenir à un équilibre budgétaire, mais par le biais d'un investissement « juste sur tous les plans » et en réduisant les dépenses dans les domaines qui nuisent à l’environnement et les avantages accordés aux plus riches ou aux entreprises ne créant pas d'emplois.

Les écologistes se réclament de l'écologie politique, idéologie née à partir de la fin des années 1970 à la suite de travaux de philosophes tels qu'Ivan Illich ou André Gorz. Ce courant de pensée se caractérise par le souhait de repenser le mode de production, de consommation et d'aménagement des ressources naturelles, en développant un système politique nouveau à partir de la relation d'« interdépendance » des personnes, des espèces et de leur environnement.

Sur le plan international, le parti écologiste veut baisser la part des ventes d'armes dans le commerce extérieur, défendre un vaste plan d'investissement et de développement écologique en Afrique (énergie renouvelable, subventions à des entreprises coopératives et équitables et endiguement de la désertification principalement). Europe Écologie Les Verts veut par ailleurs répondre à la crise agricole en baissant le nombre de cultures vouées à l'alimentation des élevages (un tiers des terres agricoles mondiales — mais dont la quasi-totalité revient à l'Occident) et en développant la permaculture et le soutien aux exploitations familiales. Enfin sur les questions de société, la plupart des écologistes veulent promouvoir une dépénalisation mondiale de l'homosexualité et de la transidentité, et la parité dans les institutions internationales.

Europe Écologie Les Verts considère qu'un monde dans lequel subsistent de profondes inégalités sociales n'est pas durable. Il dénonce régulièrement le fait que les plus pauvres sont les premières victimes de la dégradation de l'environnement alors qu'ils en sont souvent les derniers responsables.

D'un point de vue plus général, Europe Écologie Les Verts considère que les revenus d'une personne devraient représenter ce qu'elle apporte à la société en général et non uniquement ce qu'elle apporte à l'économie marchande comme c'est le cas actuellement. Ils militent donc pour une déconnexion plus importante des notions de revenus et de travail marchand, certains soutenant l'idée d'un revenu de base.
Auteur : Mel_C  
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Date :    14-04-2025 03:55:15


DGSI

= Direction générale de la Sécurité intérieure

La Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), parfois appelée Sécurité intérieure, est le principal service de renseignement intérieur français, fondé par le décret du 30 avril 2014.

Elle détient une compétence générale en matière de renseignement afin de prévenir toute activité menaçant les intérêts fondamentaux de la Nation et la sécurité nationale. Ses missions principales incluent la lutte contre le terrorisme, la prévention des ingérences étrangères, la protection du patrimoine économique et scientifique, la cybersécurité ainsi que la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive.

La DGSI fait partie des six services de renseignement faisant partie de la communauté française du renseignement. Ses activités sont encadrées depuis 2013 par l'inspection des services de renseignement et depuis 2007 par la délégation parlementaire au renseignement. Le directeur de la DGSI est nommé par le président de la République française, la titulaire du poste est actuellement Céline Berthon nommée par décret en 2023, effectif depuis 2024.

Sa devise serait « Protéger, Veiller, Dans l’ombre » qui exprime l'impératif de la raison d'État.

>>> HISTORIQUE

Fondée en 1944, la direction de la Surveillance du territoire était chargée du contre-espionnage.

Cet organisme a été créé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans le but de rechercher et de neutraliser les restes idéologiques de l'occupation.

Une fois la paix revenue et sa mission principale terminée, la DST a centralisé ses efforts sur le contre-espionnage notamment dans un contexte de guerre froide.
Auteur : Mel_C  
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Date :    14-04-2025 03:59:54


DST

= Direction de la Surveillance du territoire

La Direction de la Surveillance du territoire est l'héritière du Contrôle Général de la Surveillance du Territoire , un service de police créé en 1934 par le gouvernement Gaston Doumergue 2 au moment de la création de la Direction générale de la Sûreté nationale. Elle est renforcée en 1937 par le Front populaire, et permet l'arrestation de nombreux espions allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs de ses membres rejoindront d'ailleurs la Résistance.

La DST succède à la ST par une ordonnance du 16 novembre 1944, signée du général de Gaulle et relative à l'organisation du ministère de l'Intérieur, que vient compléter un arrêté du 22 novembre 1944. Elle est confiée à Roger Wybot, qui avait dirigé à Londres, à partir de décembre 1941, la section de contre-espionnage du Bureau central de renseignements et d'action .

Le général de Gaulle fixe ses attributions et ses structures internes. La tâche dévolue aux « documentalistes » de ce service nouveau et interne à la DST consistait principalement à identifier par recoupement les résidents étrangers suspectés de se livrer à des activités d'espionnage et de terrorisme ainsi que, en cas d'arrestation d'un suspect, de préparer les schémas d'interrogatoires. Pour cela, la DST devait exploiter les informations transmises par les agents de terrain et à mettre à jour un fichier nominatif. Lors de sa création, la DST a également pour mission de traquer les anciens criminels de guerre et collaborationnistes.

Selon Philippe Bernert, la création de la direction marquait une rupture nette avec la doctrine passée car, pour la première fois en France, le contre-espionnage échappait au contrôle de l'armée. Roger Wybot prit soin de lui assurer une indépendance totale et mit l'accent sur l'exploitation du renseignement qu'il confia à un service de documentation créé à son initiative.

Roger Wybot assigne trois missions à la DST, qui marquent son action pour les décennies à venir. Tout d'abord, le « noyautage systématique » des organismes que les espions étrangers utilisent comme couverture pour leurs opérations en France ; la « neutralisation » des agents étrangers opérant sur le territoire ; la création d'un système de documentation central mis à jour et facilitant le recoupage d'informations et l'enquête.
Les premiers dossiers ouverts par la DST ont trait à la présence, sur le territoire, de personnes ayant collaboré avec l'Allemagne nazie. Dès septembre 1944, des enquêtes sont menées sur des personnes ayant adhéré à un parti collaborationniste ou s'étant engagé dans des groupements militaires de l'armée allemande.
La DST est chargée de surveiller la Banque commerciale pour l'Europe du Nord, qui joue un rôle clef dans le financement d'activités communistes en France, à partir de 1945. Wybot demande des renseignements sur le nouveau PDG de la banque le 14 juin 1945.
Auteur : Mel_C  
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Date :    14-04-2025 04:02:28


BCRA

= Bureau central de renseignements et d'action

Le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) était pendant la Seconde Guerre mondiale, le service de renseignement et d'actions clandestines de la France libre. Créé en juillet 1940 par le général de Gaulle, désigné sous différentes appellations au fil des années, il sera fusionné avec les services de l'Armée en Algérie en 1943 au sein de la direction générale des services spéciaux.

>>> Création du BCRA

Le service, créé en juillet 1940 par le général de Gaulle, qui plaça à sa tête dès sa création André Dewavrin (connu sous le nom de guerre de « Colonel Passy »), eut en réalité plusieurs désignations successives :

• Deuxième bureau, à sa création le 1er juillet 1940, désignation générique depuis 1870 du service de renseignement de l'armée française ;
• Service de renseignements (SR), à partir du 15 avril 1941 ;
• Bureau central de renseignements et d’action militaire (BCRAM), à partir du 17 janvier 1942, rattaché à l'état-major particulier du général de Gaulle qui avait été créé en septembre 1941 au moment de la formation du Comité national ;
• Bureau central de renseignements et d’action (BCRA), à partir du 1er septembre 1942.

>>> Disparition du BCRA

À la suite du débarquement des Alliés en Afrique du Nord en novembre 1942 puis de la constitution du Comité français de la Libération nationale en juin 1943, la question de l'unification des services secrets français se posa. En novembre 1942, le débarquement allié en Afrique du nord suivi de l'invasion de la zone sud par les Allemands conduit des agents du service de renseignements de Vichy à rejoindre Alger. La rivalité entre le général de Gaulle et le général Giraud impose pendant quelque temps une dualité entre les services spéciaux :

• BRAL, bureau de renseignements et d'action de Londres (ex-BCRA), dirigé par André Dewavrin, installé au 10, Duke Street à Londres,
• BRAA, bureau de renseignements et d'action d’Alger, dirigé par le colonel Louis Rivet et le commandant Paul Paillole, giraudistes.

Après une première tentative de coordination du BCRA de Londres et des services d'Alger le 4 octobre 1943, un décret du 19 novembre 1943 créa la direction générale des services spéciaux (DGSS) avec à sa tête Jacques Soustelle.
Auteur : Mel_C  
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Date :    14-04-2025 04:04:24


DGSS

= Direction générale des Services spéciaux

La direction générale des Services spéciaux (DGSS) est le service de renseignement et d'action français ayant résulté de la fusion, en octobre 1943, du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) de Londres et des Services de renseignements français d'Alger.

>>> Création de la DGSS

À la suite du débarquement des Alliés en Afrique du Nord en novembre 1942 et la constitution du Comité français de Libération nationale en juin 1943, la question de l'unification des services secrets français se posa.

Le débarquement en Afrique du nord suivi de l'invasion de la zone sud de la France par les Allemands conduit nombre d'agents du service de renseignements de Vichy à rejoindre Alger. Cependant, la rivalité entre le général de Gaulle et le général Giraud impose pendant quelque temps une dualité entre les services spéciaux :

- BRAL, bureau de renseignements et d'action de Londres (ex-BCRA), dirigé par André Dewavrin, créateur des services de la France Libre à Londres,
- BRAA, bureau de renseignements et d'action d’Alger, dirigé par le colonel Louis Rivet et le commandant Paul Paillole, giraudistes.

Une première tentative de coordination du BCRA de Londres et des services d'Alger eut lieu le 4 octobre 1943. Un décret du 19 novembre 1943 organisa la fusion des services au sein de la Direction générale des services spéciaux (DGSS). Le CFLN nomma à sa tête Jacques Soustelle.
Auteur : Mel_C  
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Date :    14-04-2025 04:05:30


CFLN

= Comité français de libération nationale

Le Comité français de libération nationale (en abrégé CFLN) est le nom donné au régime politique et au gouvernement correspondant qui, succédant le 3 juin 1943 à la France libre, a fusionné les deux autorités françaises participant à la guerre avec les Alliés : le Comité national français de Londres, dirigé par le général de Gaulle, chef de la France libre, et le Commandement en chef français civil et militaire d'Alger, dirigé par le général Giraud, afin d'unifier l'effort de guerre français et de préparer la Libération.

Le CFLN considéra « illégitime, nul et non avenu » le régime de Vichy qui s'acheva, le 20 août 1944, par l’exil du maréchal Pétain pour l'Allemagne. Le Comité a dirigé pendant un an une partie du territoire de l'Empire français jusqu'au 3 juin 1944, date de son nouveau nom de Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) pour affirmer la souveraineté sur le territoire métropolitain qui sera progressivement libéré après le débarquement de Normandie.

Jusqu'à la fin de 1944, la France est gouvernée par un gouvernement provisoire, créé par le Comité français de Libération nationale et dirigé par Charles de Gaulle, qui aura peu à peu écarté le général Giraud de la coprésidence du CFLN. L'ordonnance du 17 septembre 1943 fonde et organise ce régime politique républicain.

L'œuvre de ce gouvernement est vaste : il conduit la France vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, est à l'origine de nombreuses et importantes réformes politiques et élargit, entre autres, le droit de vote aux femmes.

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