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Le cercle des poètes
Auteur : Boobles30 
41/63

Date :    13-09-2024 08:17:47


JE REVIENDRAI

Je repars vers le nord
Avec plein les yeux de tes paysages
Plein les mains de ton corps
Plein le cœur de ton amour
Je t’aime
Je t’aime de ta confiance
A respirer ton bonheur
Sentir ta tristesse, parfois
Je t’aime de te dire je t’aime
Tout ce que j’ai désiré, tout
Et même au-delà
Quelle beauté, quelle beauté
Cet amour !
Je repars vers le nord
Empli de vie
Je reviendrai, bientôt
Et pour toujours
Auprès de toi
Auteur : Boobles30 
42/63

Date :    14-09-2024 08:35:47


JE VOULAIS TE DIRE

Je voulais te dire, mon aimée, cette belle nuit et le temps enfin venu
De la liberté, ton cœur ouvrant la porte de la geôle où j’étais détenu.
J’ai attendu longtemps, je me suis approché lentement, en douceur,
Et ne rien perdre de l’émotion, à sentir s’ouvrir peu à peu mon cœur.
Ton corps offert, tes cris, tes yeux extasiés ont hanté mon sommeil
Laissant au fond du lit le parfum de ton amour si tenace qu’au réveil
Je m’en sens imprégné... L’aube est là, et je désire, c’est si étonnant
Qu’il dure à l’infini des nuits de soie pareilles où nous serons amants.

Je n’ai connu avant toi que des nuits sans âme, passives, trop sages
Loin de cette vie bouillant en toi, tes rires fous, tes baisers sauvages.
Usé d’espoirs vains, parlant à tort d’amour quand j’aurais dû me taire,
Ne restait le jour venu que des rêves enfuis et le misérable inventaire
De ces femmes venues s’agripper à mon radeau, leurs regards vides,
Brisés, solitudes et défaites annoncées, pour quelques mantes avides.
Je dérivais dans ces mers mortes, n’ayant pour cap qu’un néant infini
Ignorant l’amour, tout lendemain, avant de commencer, était déjà fini…

Et ce jour, mon cœur en errance a trouvé avec toi son port d’attache.
Auteur : Boobles30 
43/63

Date :    15-09-2024 10:10:57


JO

Tu étais…(ce passé-là m’agace !)
Tu étais
De tous les combats
Même ceux perdus d’avance
Tu t’en foutais
Il faut se battre, disais-tu, sinon…
Et le silence
Sinon on meurt, pensais-je
Ça remonte, maintenant, ces pensées
Et l’âge ? On en parlait
Ah, l’âge !
Ça te faisait rire
Il n’ y a pas d’âge, ça ne compte pas
Il faut se battre
Se battre, résister, c’est tout
Je ne vais pas chercher de rimes
Pas envie
Ça ne rimerait à rien
Je ne vais pas pleurer
On a eu tant d’occasions
Les larmes se sont taries
Toi, tu disais : on avance
Et si on tombe, on se relève
Dix fois s’il le faut, ou plus
Si on lâche
Eux ne lâchent pas, jamais
J’en aurai appris des choses, avec toi
Inimaginables,
Le courage, face aux matraques
Les gaz rongeant les poumons
Tenir, lever le poing
Ne pas reculer, jamais
Avancer, avancer
Des moments inimaginables,
Et pourtant, on gagnait quelques mètres
Mais on reculait, en criant
Devant les hordes blindées, rageuses
En se disant : Plus tard
On les aura plus tard
Un jour.

Jo, tu n’étais pas fait pour vieillir
Un destin, parmi d’autres
Quelqu’un là-haut
A envoyé cette saloperie de virus
Tu n’as pas reculé
Là non plus
Tu t’es battu jusqu’au bout
Contre ce virus assassin
Qui t’a évité de voir s’écrouler
Ce monde à bout.

On n’oubliera pas.
Auteur : Boobles30 
44/63

Date :    16-09-2024 08:06:48


JUIN

Comme l'océan, quand la vague arrive
Il faut la prendre
Quand elle s'en va, il faut la laisser
Je me disais...
Et je me sens pourtant aujourd'hui
Comme une vieille paire de lunettes brisées,
Pour ne pas dire un coeur.
Auteur : Boobles30 
45/63

Date :    17-09-2024 16:32:38


LA COULEUR DE TES YEUX

J'ai vu le gris profond du ciel d'hiver
Griffer la terre blanche des plaines de l'Artois
Et le vent s'emparer, pour un jeu de géants
Des branches nues et frêles des peupliers
Ton regard a ce gris, parfois...

J'ai vu le bleu limpide des mers de Crète
Et les vagues irisées caressant le rivage
Le sable d'or frémir à ces grands frôlements
Se refusant et se donnant depuis l'éternité
Ton regard a ce bleu, parfois...

J'ai vu le roux du feu des fougères d'Irlande
Quand ce grand cavalier y traçait son chemin
Brûler d'une flamme vive et puis s'éteindre
Dans le lit accueillant des lacs de solitude
Ton regard a ce roux, parfois...

Ce beau regard empli d‘amour. 
Auteur : Boobles30 
46/63

Date :    18-09-2024 08:14:27


LA DÉCHIRURE

Au verso de la page, quand l'autre est rempli
Reste-t-il quelque chose à dire, et de l'encre dans mon stylo?
De la musique enregistrée sur cette bande, que l'ampli
Me renvoie à fond, comme une dactylo
Qui frapperait comme une folle sur le clavier de ma mémoire?

Noircir, noircir des pages, et devoir imaginer la vie en rose
C'est dur de croire qu'on est poète, et aller au bureau
Pointer, passer le temps, prendre la pose
De quelqu'un de vivant, et de n'être qu'un veau
A qui l'on laisse un peu de pâture, qu'il puisse y croire...

Etait-ce de l'autre côté, meilleur avant, n'y a-t-il rien à faire?
Serai-je meilleur demain que ce que j'ai été
Dois-je toujours parler, ou à jamais me taire?
M'enfoncer dans le silence, m’enfoncer jusqu'à...

La déchirure.
Auteur : Boobles30 
47/63

Date :    19-09-2024 07:38:14


LA MARCHANDE DE QUATRE-SAISONS

Ça n'est jamais qu'un chemin, après tout
Emprunté sans trop savoir où il nous mène
Sans trop savoir pourquoi, non plus
Sans trop savoir comment
Qui peut bien le dire?
Long, et paraissant court, parfois
Imaginaires effrontés travestissant arlequins et danseuses
En Harpagons disgracieux ou sorcières acariâtres...

Cependant on marche, on avance
On traverse à la suite des paysages plats 
Ou de plus tourmentés
Sans trop savoir ce que l'on va trouver, au pas suivant
Au prochain virage
Saison de printemps, fleurs, folies, découvertes
Saison d'été, chaleurs, enfants qui jouent
Faire qu'il n'y ait plus de fleurs de serre, en prison
Qu'il fasse chaud sans que l'orage grondât, en tempête
Toujours, possible, peut-être...

Et puis saison d'automne, couleurs flamboyantes, paix
Tout, dans la nature, qui ralentit. Prendre le temps
Regarder la forêt, l'histoire des arbres, qui nous dit:
L'hiver est encore loin
Le chemin encore long. Prendre le temps, oui
L'âme qui se prépare...

Enfin comprendre l'infinie douceur, incomparable
De la neige.... 
Auteur : Boobles30 
48/63

Date :    20-09-2024 14:39:18


LA MÉMOIRE DES HORLOGES

Sans bien savoir pourquoi il passe
Sans bien savoir aussi pourquoi il s'arrête
Léger parfois comme une feuille lasse
De l'arbre qui l'a retenue, et qu'emporte la tempête

Sans bien savoir pourquoi aussi il nous satine
D'un coup d'argent de plus dans les cheveux
Ou bien au coin des yeux d'une ride mutine
La mémoire des horloges rythme rencontres et adieux

Sans bien savoir pourquoi le temps s'écoule, inexorable...

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