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Date : 15-09-2023 14:00:56
Vaches mal nourries, cadavres de bovins... un ancien éleveur de "L'Amour est dans le pré" condamné :
Ce mercredi 13 septembre, un éleveur de vaches, ancien candidat de "L'Amour est dans le pré", a été condamné par le tribunal correctionnel de Rouen à une peine de quatre mois de prison avec sursis pour abandon d'animaux.
Il était connu depuis 2019 et un passage dans l'émission de M6, "L'Amour est dans le pré". Laurent Levacher est de nouveau sous le feu des projecteurs, mais pas pour les bonnes raisons. L’éleveur de Vatteville-la-Rue a été condamné, ce mercredi 13 septembre, par le tribunal correctionnel de Rouen (Seine-Maritime) a quatre mois de prison avec sursis pour abandon d'animaux, révèle 20 Minutes. Le parquet avait requis le double.
Le tribunal a ordonné la confiscation des vaches, ainsi que leur remise à la fondation Brigitte Bardot, "laquelle pourra en disposer librement". Toutefois, l'éleveur n'a pas été interdit de profession.
"Ma responsabilité est engagée, toute mon énergie était là pour la santé de mes animaux, je parle avec mes vaches. J’ai tout donné pour mes animaux", s'était défendu Laurent Levacher, lors de l’audience.
"Certes, M. Levacher n’a pas été interdit d’exercer sa profession d’éleveur et les demandes des parties civiles ont été réduites à quasi néant. Seulement, le tribunal, qui n’a même pas instruit le dossier à l’audience, est passé à côté de l’essentiel en le condamnant", a réagi Me Romain Degoutte, son avocat.
"L’accusation reposait uniquement sur des allégations de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) qui n’a jamais en quatre ans apporté une réelle preuve d’un défaut de soin, d’abreuvement ou d’alimentation de ses bovins", a encore dénoncé l'avocat.
Depuis 2020, plusieurs manquements relatifs à l'état de santé des 400 bovins de Laurent Levacher ont été notés par les autorités locales. En dépit des nombreux avertissements et l'état sanitaire du troupeau ne s'étant pas amélioré, l'affaire va donc passer devant la justice.
En mars dernier, un contrôle, sous le pilotage des services vétérinaires de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), avait mis en évidence des "conditions de vie et de détention" des bovins "incompatibles avec les besoins physiologiques de leur espèce", avait expliqué la préfecture de Seine-Maritime dans un communiqué de presse cité par BFMTV.
Des défauts d’abreuvement, un manque caractérisé d’alimentation de qualité et des cadavres de bovins avaient été découverts sur place.
Après un signalement auprès du procureur de la République de Rouen, les animaux avaient déjà été confisqués et confiés aux "éleveurs partenaires de la fondation Brigitte Bardot", avait détaillé la préfecture à l'époque.
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