SUISSE : Les loups du Valais n’ont pas tous sauvé leur peau :

Le Valais a ordonné ce mercredi l’arrêt des tirs de régulation pour les meutes de loups des Hauts-Forts, de Nanz et du Fou-Isérables. Cette décision fait suite à un recours déposé lundi par des organisations de protection de la nature auprès du Tribunal administratif fédéral (TAF), qui a accordé l’effet suspensif le temps de la procédure.

Trois des sept meutes recensées en Valais sont donc à l’abri des chasseurs pour le moment. Porte-parole de Pro Natura, Nicolas Wüthrich estime que «les dégâts commis par ces trois meutes ne justifient pas des tirs de régulation au regard de la nouvelle loi sur la chasse». «Les autorités ont de plus négligé le rôle bénéfique joué par le loup sur la forêt, en réduisant la pression exercée par les ongulés sur les jeunes pousses», ajoute-t-il.

«Nous nous sommes concentrés sur les cas les plus flagrants de non-respect des règles.» , Nicolas Wüthrich, porte-parole de Pro Natura

Mais pourquoi les organisations de protection de la nature n’ont-elles pas contesté les tirs en cours sur quatre autres meutes du Valais (Augstbord, Hérens-Mandelon, Les Toules et Chablais)? «Nous nous sommes concentrés sur les cas les plus flagrants de non-respect des règles, explique Nicolas Wüthrich. Notre but n’est pas de stopper les tirs s’ils sont justifiés d’un point de vue législatif. La nouvelle loi ne nous enchante pas, mais nous l’acceptons.»

Face à cet arrêt forcé, le Canton du Valais s’est défendu mercredi par voie de communiqué: «Toutes les conditions pour ordonner une régulation sont remplies au regard de l’ordonnance révisée de la loi fédérale sur la chasse.» Ce constat émane tant du Service valaisan de la chasse, de la pêche et de la faune que de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).

Dans chacune des régions où se trouvent les différentes meutes ciblées, «plusieurs animaux de rente ont été tués en situation protégée au cours des douze derniers mois», détaille encore le Canton.

Contacté, le porte-parole du TAF, Rocco Maglio, indique qu’il est impossible de se prononcer sur la durée que pourrait prendre le traitement du recours.

Les organisations de protection de la nature ont aussi déposé un recours concernant des tirs de régulation aux Grisons. En réaction, le Canton a suspendu lundi en partie le prélèvement des meutes, indique l’ATS.

Le Conseil fédéral a mis en vigueur le 1er novembre, pour une durée limitée, la première partie de la modification de la loi sur la chasse et a adapté l’ordonnance en conséquence. Les cantons ont ainsi la possibilité de déjà procéder à des «tirs préventifs de régulation» en décembre et janvier, s’ils obtiennent l’assentiment de l’OFEV.

Après avoir examiné les demandes cantonales, celui-ci avait accepté le tir de douze meutes complètes sur le territoire suisse. Seule la demande du canton du Tessin de tirer la totalité de la meute du Valle Onsernone avait été refusée.

Depuis, dans les Grisons, huit loups ont été abattus sur les 44 tirs autorisés, selon un décompte de la semaine dernière. En Valais, onze loups ont été tués sur les quelque 34 loups visés, selon les derniers chiffres publiés sur le site internet dédié. Deux d’entre eux – un jeune loup et un loup adulte – appartenaient à la meute de Nanz désormais épargnée.

AGRESSION EN FRANCE - Une élève menace sa professeure avec un couteau :

Une élève de 12 ans est arrivée ce matin au collège Les Hautes-Ourmes de Rennes avec des intentions macabres. Munie d’un couteau qu’elle a apporté au préalable, elle a menacé une de ses enseignantes ce mercredi matin entre 9 h 30 et 9 h 50, rapporte «BFMTV».

«Ouest-France» précise que «selon les premiers éléments du procureur de Rennes, «l’intention semble-t-il de tuer sa professeur d’anglais». Elle aurait brandi le couteau vers l’enseignante, qui s’est enfuie en courant.»

L’adolescente, qui a poursuivi la pédagogue, a ensuite été maîtrisée dans un couloir de l’établissement par des adultes. Ils l’ont désarmée, puis l’ont remise à la police.

Si personne n’a été blessé lors des faits, une enquête criminelle a toutefois été ouverte pour comprendre la situation. Tous les cours ont été interrompus pour la journée et une cellule d’écoute sera mise en place. L’enseignante aurait quitté l’établissement en pleurs selon les quotidiens français.

RISQUE DE CRUES - Les lacs Léman, de Neuchâtel et de Morat en alerte 3

Les pluies abondantes qui se sont succédé depuis dimanche devraient progressivement baisser en intensité à partir de ce mercredi après-midi, avant une période plus sèche dès vendredi. Mais le niveau des eaux, lui, continue de grimper.
Mercredi à 11 h 00, MétéoSuisse a émis un avis d’alerte de degré 4 pour l’Arve et le lac de Bienne. Le risque de crue est de niveau 3 pour l’Aar, le Doubs ainsi que les lacs de Neuchâtel et Morat. Le Léman, jusque-là à un niveau 2, les a également rejoints: «Le Léman monte rapidement en raison de la combinaison d’un apport important de ses affluents et d’une sortie limitée par la crue sur l’Arve», indique MétéoSuisse.
Autour des lacs de Neuchâtel et Morat, la police fribourgeoise lance également un appel à la prudence: «Les propriétaires de bateaux sont invités à vérifier leurs places d’amarrage et, le cas échéant, à desserrer les cordages afin d’éviter une éventuelle inondation», lit-on dans le communiqué de la police cantonale.
«À Cheyres et Estavayer-le-Lac, le lac de Neuchâtel débordera probablement à certains endroits. Les propriétaires de maisons situées à proximité immédiate sont invités à rester attentifs à l’évolution de la situation et, le cas échéant, de placer les objets sensibles en sécurité et de couper l’alimentions électrique si nécessaire.»
Un niveau «plateau» sur les cours d’eau est attendu pour ce mercredi, en attendant une décrue liée à la baisse de la pluie et à la descente de la neige. Concernant les lacs, le pic pourrait n’être atteint que jeudi.
À en croire les données de la station de Saint-Prex, le Léman a atteint 372,53 m et continue de monter. Les prévisions ne dépassent pour l’heure pas la cote de 372,55 m, loin toutefois des niveaux historiques de 372,80 m, atteints en juillet 1951.
À Grandson, le lac a atteint les 429,99 m et monte également. Le niveau moyen pour un mois de décembre étant 84 cm plus bas.
Selon les relevés de la station du Bout du Monde, avec un pic à 795 m3/seconde, le niveau de l’Arve a même frisé le degré d’alerte 5, brièvement mercredi matin. Tant le débit que le niveau d’eau sont maintenant en baisse.
Pour rappel, les niveaux de dangers de MétéoSuisse vont de 1 à 5. Le niveau 3 correspond à un «danger marqué», impliquant des risques d’inondation dans les caves et les souterrains. Le public est incité à se tenir éloigné, du fait du risque de montée subite des eaux, fragilisant les berges. Le niveau 4 est un «fort danger», correspondant à des débordements et des dégâts aux infrastructures. Le niveau 5, le plus élevé, étant celui des crues centenaires des cours d’eau avec une hausse des lacs supérieure à 25 cm.
La situation était stable mercredi matin au niveau des intempéries dans le canton de Vaud. Aucune rivière n’a débordé durant la nuit et une décrue était même amorcée à Orbe. Aucune route inondée ni fermée n’a été signalée.
A part la région des Trois-lacs, les risques et dangers sont écartés pour le canton de Vaud, notamment à Orbe, Vallorbe et dans le Chablais, trois zones qui avaient donné lieu à une surveillance préventive, a indiqué à Keystone-ATS Alexandre Bisenz, porte-parole de la police vaudoise. «La décrue a même été amorcée à Orbe», précise-t-il.

Jusqu’ici aucun barrage mobile n’a dû être installé. Tout au plus quelques digues avaient été renforcées par les pompiers, selon la police cantonale. En revanche, la situation du lac de Neuchâtel reste inquiétante, selon Denis Froidevaux, chef de l’Etat-major cantonal de conduite (EMCC). L’alerte crue est toujours en vigueur pour la journée.

BELGIQUE - Le code de la route devient le code de la voie publique ;

Vieux de cinq décennies, modifié plus d’une centaine de fois, avec des dispositions parfois devenues obsolètes : tel est le code de la route, né en 1975, tel que le résume le ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo). Qui avait dès lors reçu pour mission, dans le cadre de l’accord de gouvernement de la Vivaldi, de le toiletter – pour une entrée en vigueur prévue à l’automne 2025 (la publication au moniteur belge est prévue pour le printemps 2024, après passage au Conseil d’Etat).

Premier changement : « Le code de la route devient le code de la voie publique, notamment parce que la voirie, cela concerne aussi les trottoirs, les zones de stationnement… », a expliqué le ministre lors de la présentation du nouveau code. « Mon ambition est de faire de la mobilité une liberté, mais il n’est de liberté sans respect entre usagers, sans partage équilibré de l’espace public. »

Fruit d’une collaboration, réussie il faut le souligner, entre l’Etat fédéral et les Régions qui sont partiellement compétentes en la matière, ce nouveau CVP acte donc la fin du « tout à la voiture », en donnant une « juste place » à tous les usagers, y compris les adeptes d’une mobilité dite « active » (et plus respectueuse du climat), dont il entend protéger davantage la sécurité. « De nouvelles mesures permettent d’améliorer la sécurité des piétons et d’apporter plus de flexibilité pour les cyclistes », précise le ministre.

Concrètement ? Le CVP introduit de nouvelles règles (et parfois de nouvelles signalétiques) relatives par exemple à la traversée en diagonale d’un carrefour par les piétons ou les cyclistes, ou visant la possibilité offerte aux cyclistes de « remonter, entre deux bandes de circulation, les files de voitures qui sont à l’arrêt ou qui circulent au ralenti, en ce compris par la droite », voire de franchir certains feux rouges, y compris pour tourner à gauche.

Les automobilistes découvriront quant à eux, outre l’emploi obligatoire des feux (de position et de croisement) dès que la visibilité est inférieure à 100 mètres, qu’ils pourront être deux à être sanctionnés (conducteur et passager) si le passager ne porte pas sa ceinture, entre autres. Et que certaines interdictions de stationnement (où le passage des trams serait entravé, sur les places réservées aux personnes handicapées, sur les bandes de bus ou les pistes cyclables) sont également désormais des interdictions d’arrêt. « Ceci vise à mieux protéger les usagers faibles ou les voies réservées pour d’autres moyens de transport que la voiture », a insisté Georges Gilkinet citant les nouvelles règles de prudence à l’égard, en particulier, des usagers les plus vulnérables, comme les changements concernant le dépassement (interdiction de tripler) et les distances de sécurité.

« Ce nouveau code acte certaines évolutions, supprime des incongruités comme des anciennes mentions de la “gendarmerie”, et ouvre de nouvelles possibilités », commente Benoit Godart, porte-parole de Vias. « Mais je n’évoquerais cependant pas une révolution… »

U.S.A. - Trump fait encore parler de lui en commercialisant son “mugshot”, sous forme de NFT

Depuis la fin de son mandat, Donald Trump s’intéresse de très près au Web3. Non content de disposer d’un portefeuille de 2,8 millions de dollars d’Ethereum (ETH), l’ex-chef d’État américain multiplie aussi les NFT. Et pour la troisième fois en autant d’année, Trump dévoile une nouvelle collection de cartes numériques.

Repérée par Watcher.Guru sur X, la série s’intitule « Mugshot edition ». Une référence directe à ses déboires avec la justice, le terme « mugshot » désignant d’ailleurs une photo d’identité judiciaire. Évidemment, la sortie de cette nouvelle collection n’est pas anodine.

L’année 2024 étant désormais bien en vue, Donald Trump a les yeux rivés sur les prochaines élections présidentielles. Le milliardaire n’a jamais caché son envie de briguer un second mandat et prépare le terrain pour son retour depuis sa défaite en 2020.

Lorsque l’on observe la présentation, il est même facile de constater que rien n’est laissé au hasard. De son image de héros de la nation à son discours sur fond de musique épique, en passant par les récompenses personnalisées pour ceux qui achètent… 47 cartes. Or, rappelons-le, le prochain président des États-Unis sera le 47e.

Parmi les récompenses figurent, entre autres, un dîner avec Donald Trump, des cartes physiques signées, mais aussi un morceau du costume qu’il portait lors de son arrestation. Reste à voir si cette nouvelle collection se vendra aussi rapidement que les deux premières, mais cela semble parti pour. Le prix des cartes des anciennes collections est même remonté à 0,18 ETH depuis l’annonce, contre 0,1 précédemment.

Covid et grippe gagnent du terrain en Occitanie :

Covid et grippe en hausse, bronchiolite en baisse : c'est ce qui ressort du dernier bulletin sur les infections respiratoires aiguës publié par Santé publique France et portant sur la période du 4 au 10 décembre.

Alors que toutes les régions sont restées en phase épidémique pour la bronchiolite du nourrisson, la proportion de suspicions de cas dans les consultations est en légère baisse, laissant penser que le pic a peut-être été passé pour ce virus.

En revanche, les indicateurs sont en hausse pour le covid avec 3,2% des hospitalisations après passage aux urgences et 4,7% des suspicions de cas parmi les consultations de SOS Médecin (+0,7%). Cette part est par ailleurs de 7% pour la grippe (+1,3%) qui semble décoller. L'Occitanie est d'ailleurs passée cette semaine en stade pré-épidémique grippe et la région PACA en stade épidémique.

L'un des éléments les plus parlants à ce sujet reste la surveillance de la présence de ces virus dans les eaux usées. Et là, le covid est en hausse de 27,7% par rapport à la semaine précédente. Le variant Ba2.86 reste majoritaire (46%) mais c'est la prévalence d'un sous-variant (JN.1) qui attire l'attention des autorités sanitaires.

"Nous sommes dans une dynamique de remplacement mais bien plus lente que celle que nous avions observée lors de l'apparition du variant Omicron par exemple, il n'y a rien de préoccupant", assure Justine Schaeffer de la direction des maladies infectieuses.
25% de personnes vulnérables vaccinées : "insuffisant" avant les fêtes

Dans ce contexte, Santé publique France incite fortement les personnes âgées ou vulnérables à se vacciner, à la fois contre la grippe et le covid, avant les fêtes de fin d'année, période de brassage propice à la transmission de ces virus. En effet, le vaccin est pleinement efficace une quinzaine de jours après son injection, "parfois un peu moins dans le cas d'un rappel" précise le docteur Isabelle Parent.

En effet, depuis le lancement des campagnes de vaccination, début octobre, seules 25% des personnes vulnérables ont été vaccinées contre le covid, "un taux très insuffisant" souligne Caroline Semaille, directrice de Santé publique France.

Autre rappel de Santé publique France, la nécessité de respecter certains gestes barrière : port du masque en cas de symptômes dans les lieux clos et fréquentés, aération régulière du logement, lavage de mains fréquents.

Une enquête réalisée en septembre a en effet montré que seuls 15% des Français portent le masque en permanence en présence de personnes vulnérables et que 60% d'entre eux étaient prêts à respecter les gestes barrière en cas d'infection au covid. Un taux qui tombe à 22% en cas d'infection à la grippe ou une autre maladie respiratoire. La récente pandémie n'a pas encore chamboulé les mentalités...

Auteur : Aigle  

Festival de Cannes :
Greta Gerwig, la réalisatrice de "Barbie",
nommée présidente de la 77e édition
Celle qui est aussi scénariste et actrice succède au réalisateur suédois Ruben Östlund. Greta Gerwig a signé le plus gros succès de l'année 2023 au cinéma avec son adaptation des aventures de la poupée Mattel.

Auteur : Aigle  

GRIPPE:
l'épidémie saisonnière a gagné l'Hexagone,
la région Provence-Alpes-Côte d'Azur première touchée
Dans ce contexte, les autorités sanitaires ont réitéré leur appel à se faire vacciner pour les personnes vulnérables.