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çà s'est passé .....
Author : Mel_C  
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Date :    09-12-2024 00:00:50


9 décembre 1893 : Une bombe à la Chambre !

Le 9 décembre 1893, une bombe explose dans l'hémicycle de la Chambre des députés, à Paris. Panique, cris. Nombreux députés blessés... Cet attentat est une illustration spectaculaire de la violence anarchiste qui frappe l'Occident dans la dernière décennie du XIXe siècle... comme le terrorisme rouge dans les années 1970 et le terrorisme islamique aux alentours de l'an 2000.

>>> Plus de peur que de mal :

De la tribune du Palais-Bourbon, le président Charles Dupuy lance dans le brouhaha ambiant : « Messieurs, la séance continue ! » Un instant plus tard, il ajoute avec l'emphase coutumière de l'époque : « Il est de la dignité de la Chambre et de la République que de pareils attentats, d'où qu'ils viennent et dont, d'ailleurs, nous ne connaissons pas la cause, ne troublent pas les législateurs ».

Auguste Vaillant, qui a lancé la bombe, est arrêté. Âgé de 33 ans, celui que l'on surnomme Marchal est un marginal : abandonné seul à Paris à 12 ans, il a accumulé les petits métiers avant de se lancer dans la lutte politique pour faire entendre « le cri de toute une classe qui revendique ses droits ». Comme il le souligne lors de son procès, il n'a pas cherché à tuer, et d'ailleurs la bombe n'a fait que des blessés.

Condamné à mort, il est exécuté le 5 février 1894. De sa mort naîtront une chanson, La Complainte de Vaillant, mais aussi une série de lois répressives (les « lois scélérates »), à l'initiative du parlementaire Jean Casimir-Perier... et une nouvelle vague d'attentats !
Author : Mel_C  
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Date :    09-12-2024 00:01:15


9 décembre 1998 : Une femme à la tête de la Suisse

Le 9 décembre 1998, une femme accède pour la première fois à la présidence de la Confédération helvétique. Elle se nomme Ruth Dreifuss.
Author : Mel_C  
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Date :    09-12-2024 00:02:27


9 décembre 1992 : Restore Hope et Oryx en Somalie

Le ​9 décembre 1992, les forces franco-américaines débarquent en Somalie sur mandat de l'ONU pour « rendre l'espoir » aux habitants, ramener la paix civile et garantir l'acheminement de l'assistance humanitaire. C'est l'opération Restore Hope (EU) et Oryx (France), sous commandement américain.

>>> Le Somaliland, espoir d'un avenir meilleur pour la Somalie ?

La République fédérale de Somalie est un État très pauvre, divisé et évanescent. Situé à la Corne de l'Afrique, dans une région aride et bordée de déserts salés, elle est un peu plus vaste que la France (650 000 km2) et peuplée d'environ dix millions d'habitants (2016). Elle est née le 1er juillet 1960 de la fusion de la colonie italienne de Somalia (capitale : Mogadiscio), sur l'océan Indien, et de la colonie britannique de Somaliland (capitale : Berbera), sur le golfe d'Aden.

Cet État a été salué à sa naissance comme le seul des nouveaux États africains qui fut homogène d'un point de vue ethnique, toute la population étant de langue somalie et de religion musulmane ! La suite a montré que cette homogénéité ethnique n'était en rien une garantie de paix et de prospérité.

En 1991, le Somaliland a fait sécession d'avec la Somalia. Il s'est doté d'un gouvernement indépendant et d'une nouvelle capitale, Hargeisa, à l'intérieur des terres, mais sans pouvoir obtenir de reconnaissance internationale. Depuis lors, ce territoire de 176000 km2 et quatre millions d'habitants (2021) vit à l'écart de la « communauté internationale » et a tout lieu de s'en réjouir ! Ne bénéficiant d'aucune aide étrangère, il échappe à la corruption et aux conflits d'ego qui minent le reste de l'Afrique. Qui plus est, il maintient une vie paisible et démocratique dans une région minée par les dictatures, les guerres civiles et le terrorisme islamiste, preuve s'il en est que les pays africains auraient tout à gagner à se faire oublier des « amis qui leur veulent du bien » (note)... Notons tout de même en février 2023 un conflit local autour de la ville de Las Anod, à la frontière avec le territoire somalien autonome du Puntland, dont on peut craindre qu'il dégénère.

>>> Luttes de clans :

Le 15 octobre 1969, le général Siyad Barre prend le pouvoir à Mogadiscio selon un schéma très classique dans l'Afrique nouvellement indépendante. L'ambitieux général se lance en 1977 dans une guerre contre l'Éthiopie en vue d'annexer la province désertique de l'Ogaden qui a la particularité d'être aussi peuplée de Somalis.

La guerre se transforme en déroute. Pour faire taire les séditions internes, le général s'appuie sur les fidèles de son clan tribal. Il est malgré cela renversé le 27 janvier 1991. L'anarchie s'installe et le Somaliland ex-britannique proclame unilatéralement son indépendance le 18 mai 1991.

La guerre civile débouche sur la famine. C'est donc pour faciliter la distribution des secours d'urgence qu'interviennent les troupes américaines et françaises sous les présidences Clinton et Mitterrand.

Le premier échelon (dont une compagnie du 2ème régiment de parachutistes) débarque près de Mogadiscio sous les caméras des médias internationaux. Jusqu'à 40 000 soldats (dont 3 500 français) tenteront de rétablir la paix entre les clans armés qui dévastent le pays.

L'opération militaire bénéficie d'une forte médiatisation, avec le ministre Bernard Kouchner en première ligne, sac de riz sur l'épaule. Mais cette médiatisation va montrer son revers car les succès opérationnels du début seront rapidement effacés par la diffusion dans les foyers américains et européens d'images humiliantes, en particulier la dépouille d'un soldat américain traînée dans les rues de Mogadiscio par une populace déchaînée.

>>> Guerre dissymétrique :

Le 4 mai 1993, l'ONU prend le relais des Américains avec 28 000 Casques Bleus. Mais dès le mois suivant, le 5 juin 1993, 23 Casques Bleus pakistanais sont tués par des miliciens du général Aidid. Une semaine plus tard, un commando américain échoue dans une opération de représailles contre ladite milice. Une nouvelle opération, le 3 octobre 1993, aboutit à un terrible fiasco : deux hélicoptères américains Black Hawn (« Faucon Noir ») sont abattus par les miliciens à Mogadiscio.

En vertu de leur obligation de ne laisser aucun homme aux mains de l'ennemi, les Américains vont lancer une opération commando impressionnante pour récupérer les éventuels survivants. Au total, ils auront à déplorer dix-neuf morts... Mais l'« exploit » inspirera au cinéaste Ridley Scott un spectaculaire film d'action, La chute du faucon noir (2001), belle occasion de mettre en avant l'héroïsme des « boys » et de faire oublier l'humiliation somalienne.

Après la mort de sept nouveaux Casques Bleus - des Indiens cette fois - le 22 août 1994, les Américains rembarquent en catastrophe, abandonnant les habitants à leurs démons. Ils reviennent brièvement l'année suivante, le 28 février 1995, pour couvrir l'évacuation des derniers Casques Bleus devenus otages des milices.

Plus misérable et divisée que jamais, la Somalie, devenue un non-État de fait, va dès lors servir de base arrière aux pirates des mers et aux bandes islamistes de toutes obédiences. En 2004 se constitue un groupe djihadiste endogène, les Tribunaux islamistes, dont les miliciens sont appelés Shaabab. Ils transportent la guerre et la terreur vers le Kenya voisin.
Pu
Author : Mel_C  
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Date :    09-12-2024 00:03:31


9 décembre 1955 : Adoption du drapeau européen

Le 9 décembre 1955, le Comité des ministres du Conseil de l'Europe adopte un drapeau destiné à représenter les instances européennes et la fédération en devenir. Ce drapeau est ainsi devenu, au moins jusqu'en 2009, l'un des trois symboles de l'Union européenne, avec une devise et un hymne.

Quant au Conseil de l'Europe, qui n'a aucun lien formel avec l'Union européenne, il se dote en 1999 d'un logo distinctif avec un C ou un E tourbillonnant sur fond d'emblème européen...

>>> Un symbole pétri de spiritualité !

L'emblème adopté en 1955 est ainsi décrit : « Sur le fond bleu du ciel, les étoiles forment un cercle en signe d'union. Elles sont au nombre invariable de douze, symbole de la perfection et de la plénitude, qui évoque aussi bien les apôtres que les fils de Jacob, les travaux d'Hercule, les mois de l'année ».

>>> Des symboles rassembleurs :

Le Conseil de l'Europe, qui siège à Strasbourg, au Palais de l'Europe, est une assemblée née en 1949 en vue de promouvoir sur le continent les droits de l'homme. En son sein sont représentés la plupart des pays européens (46 membres en 2022) mais il n'a qu'une autorité morale et aucun pouvoir politique.

Dès sa création, le Conseil a souhaité donner à l'Europe des symboles auquels les peuples puissent s'identifier.

Le directeur de l'information Paul Michel Gabriel Lévy étudia quelques dizaines de propositions, et le concept d'une ou plusieurs étoiles dorées sur fond bleu ne tarda pas à s'imposer. Après cinq ans de recherches et de tentatives avortées, le 25 octobre 1955, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe choisit à l'unanimité un emblème d'azur portant une couronne de douze étoiles d'or.

Son choix du drapeau européen, qui renvoie inconsciemment à des traditions spirituelles très fortes, allait obtenir très vite les faveurs des citoyens comme des institutions.

Médaille miraculeuse de la rue du Bac (Paris)L'Autrichien Arsène Heitz, modeste fonctionnaire, artiste à ses heures et fervent catholique, à l'origine de la maquette du drapeau et de plusieurs propositions, revendiqua par la suite la paternité du symbole et déclara s'être inspiré de la médaille miraculeuse de la rue du Bac (Paris).

Celle-ci représente la Vierge avec la corona stellarum duodecim ou couronne de 12 étoiles qu'évoque l'Apocalypse de Saint Jean : « Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de 12 étoiles » (Apocalypse 12,1). Le fond bleu rappellerait quant à lui la couleur traditionnelle du manteau de la Vierge.

Se non è vero è ben trovato. La référence mariale, en effet, n'était pas pour déplaire aux dirigeants chrétiens-démocrates à l'origine de la construction européenne (Conrad Adenauer, Robert Schuman, Alcide De Gasperi...).

• Par un singulier hasard, le texte portant adoption du drapeau européen fut signé le 8 décembre 1955, fête de l'Immaculée Conception. L'emblème fut inauguré solennellement le 13 décembre de la même année à Paris. En 1983, le Parlement européen adopta à son tour le drapeau créé par le Conseil de l'Europe et préconisa qu'il devienne également l'emblème de la Communauté Européenne.

• En 1971, le Conseil de l'Europe compléta son travail en proposant le Prélude à l'Ode à la Joie, de la 9ème Symphonie de Beethoven comme hymne européen.

Hasard ou prémonition ? Cette proposition avait déjà été émise un demi-siècle auparavant, en 1923 (!), par le comte Richard de Coudenhove-Kalergi (1894-1972) dans son livre Paneuropa.

Le chef d'orchestre Herbert von Karajan en prépara l'arrangement musical. En 1986, l'hymne fut adopté à son tour par la Communauté Européenne. Il devint l'autre emblème commun à l'ensemble des Européens et préside depuis lors à toutes les manifestations européennes, sous les couleurs bleu et or du drapeau marial.

• En 2004 enfin, le projet de traité constitutionnel européen, destiné à mettre à jour et clarifier tous les textes antérieurs, a proposé, outre le drapeau et l'hymne, une devise qui ne manque pas d'allure : « Unie dans la diversité ».

>>> Divergences autour des symboles :

Le traité constitutionnel européen a été approuvé par les parlementaires des différents États mais rejeté massivement par les peuples français et néerlandais après un débat démocratique intense, en raison de différentes dispositions qui portaient atteinte à la démocratie et à la souveraineté des peuples.

À la suite de cette déconvenue, les instances dirigeantes des États membres ont réécrit le traité constitutionnel en reprenant toutes les dispositions rejetées par les citoyens et l'ont fait approuver par les Parlements nationaux et eux seuls en 2009.

Ce traité de Lisbonne a remis à plat les traités antérieurs. Mais pour éluder la comparaison avec le texte constitutionnel antérieur, ils ont évacué les références à un drapeau, une devise et un hymne européens. Les symboles européens n'ont donc plus d'existence officielle ! Le drapeau reste toutefois l'emblème de la Commission et des autres organes de l'Union. Par ailleurs, 16 pays ainsi que la France ont rappelé leur attachement aux symboles européens dans l'acte final du traité de Lisbonne (protocole n°52).

La bannière bleue aux douze étoiles peut donc continuer de flotter aux frontons de nos mairies et le président de la République française ne néglige jamais de l'arborer, y compris dans ses visites en Afrique.

Notons que ces couleurs ne font pas l'unanimité en Europe, loin de là. Ainsi, le gouvernement polonais, qui préfère mille fois l'OTAN à l'UE, a dédaigné de les arborer lors de la venue à Varsovie du président américain Joe Biden le 21 février 2023.
Author : Boobles30 
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Date :    09-12-2024 18:46:31


9 octobre 1890 : Et Clément Ader inventa l'avion...

Le 9 octobre 1890, dans le parc du banquier Péreire, à Gretz (Seine-et-Marne), Clément Ader s'envole à bord d'un engin volant d'un nouveau type qu'il appelle du mot avion...

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