A découvrir mardi 16 février à 21:05 , la seconde partie de la série documentaire “Une planète parfaite” : « Du soleil aux volcans » raconté par François Morel.
La perfection n’est pas de ce monde… Vraiment ? Après Planète bleue, la nouvelle superproduction animalière de la BBC veut prouver le contraire. A Planet Perfect (« une planète parfaite ») s’articule autour de quatre éléments : le soleil, les volcans, le climat et les courants océaniques, dans l’idée de montrer que seule leur alliance dans un équilibre « parfait » permet la vie.
Une façon, pour le producteur et diffuseur britannique, de se démarquer des autres documentaires sur l’environnement : « Notre objectif est d’aller contre certaines idées reçues, explique Alastair Fothergill, producteur exécutif, dans son avant-propos. Celle, par exemple, selon laquelle les forces de la nature, comme l’activité volcanique, sont négatives et destructrices. » La série documentaire montre ainsi les liens positifs entre les animaux et leur milieu naturel, milieu qui les nourrit et les protège.
Du ciel aux océans, qui ouvre la série programmée sur deux soirées, frappe fort visuellement. Cet épisode mêle des images satellites en réalité augmentée – pour expliquer le système des courants, la rotation de la Terre, la direction des nuages – à des prises de vues inédites, comme celles de centaines de dauphins survolés par des fous du Cap (oiseaux marins) ayant pris en chasse un banc de maquereaux tourbillonnant, bientôt rejoints par des requins. « Ce spectacle est exceptionnel », souligne la voix de François Morel, conteur de la version française.
Autres prises de vues exceptionnelles : un radeau vivant constitué de fourmis flottant sur l’Amazone en crue, les tourbillons du fleuve Zambèze, dans le sud de l’Afrique, les manchots gorfous sauteurs, les guêpiers carmin, venus du fleuve Congo pour nicher dans les falaises de la rivière Luangwa. Sous l’œil des caméras, les falaises s’effondrent par pans entiers du fait d’une sécheresse exceptionnelle, tuant des centaines d’oiseaux.
Les moyens mis en œuvre pour capter ces images sont colossaux : quatre ans de production, 200 personnes, 1 113 jours de tournage et plus de 3 000 heures d’enregistrement, souvent dans des conditions extrêmes.