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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    28-09-2024 18:52:38


28 septembre 1905 : Einstein découvre la relativité

Le 28 septembre 1905, la revue allemande Annalen der Physik publie un article sur une mystérieuse théorie de la relativité, ultérieurement qualifiée de « théorie de la relativité restreinte ». L'auteur est un scientifique de 25 ans qui signe Albert Einstein et n'a même pas encore son doctorat ! Il va en quelques années chambouler la physique classique héritée d'Isaac Newton et ouvrir un champ immense à la science...
Auteur : Mel_C  
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Date :    28-09-2024 18:53:41


28 septembre 1956 : Les kilowatts de Marcoule

À l’origine des Trente Glorieuses : des savants, des ingénieurs et une grande continuité dans l’appui des politiques malgré l’instabilité gouvernementale.

>>> La France maîtrise l'atome :

C’est par un simple communiqué conjoint du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et d’EDF que les Français l’apprendront : le 28 septembre 1956, pour la première fois en Europe continentale de l’Ouest, ils ont produit de l’électricité d’origine nucléaire. La première étape avait eu lieu le 7 janvier lorsque G1, la pile atomique construite à Marcoule dans le Gard, avait « divergé » c’est-à-dire lorsque, chargée d’uranium, elle avait produit sa première réaction nucléaire. Depuis lors, le réacteur était monté en puissance pour dégager une chaleur suffisante pour faire tourner un générateur d’EDF. C’était l’aboutissement d’une aventure scientifique qui faisait entrer la France dans une ère nouvelle.

La France avait joué un rôle de pionnier dans l'histoire de l’atome. Pierre et Marie Curie puis sa fille Irène, mariée à Frédéric Joliot, tous deux prix Nobel de chimie en 1935, avaient par leurs découvertes jeté les bases de cette nouvelle technologie. Les premiers brevets nucléaires français étaient déposés en 1939.

Très vite, les possibilités de l’atome, aussi bien thérapeutiques (la radiothérapie), énergétiques que militaires avaient été pressenties. Lorsque la guerre a éclaté, en 1940, la France a acquis en Norvège un stock d’eau lourde, substance qui pourrait être utilisée à la fabrication d’une bombe ou d’un moteur atomique pour les sous-marins. Tout s’arrête en juin 1940 avec l’invasion allemande.

Lorsque le Général de Gaulle embarque le 15 juin pour l’Angleterre, il rapporte dans ses mémoires de guerre que son navire transportait une précieuse cargaison : les stocks d’eau lourde de la France. En fait, il se trompe. Ce liquide destiné à ralentir la réaction nucléaire avait été embarqué à Bordeaux à destination de l’Angleterre avec quelques savants français.

Désormais l’aventure atomique se poursuivrait en terre anglo-saxonne, au Royaume Uni, au Canada et, bien sûr, aux Etats-Unis, où elle allait aboutir un matin de juillet 1945, quelque part dans le désert du nouveau Mexique, à l’explosion de la première bombe nucléaire.

La France, en pointe à la veille du conflit, avait vu se réaliser sans elle la maîtrise de la réaction nucléaire. Frédéric Joliot-Curie qui dirigeait le laboratoire du Collège de France avait refusé de partir en Angleterre. Il refusera d’apporter son concours aux Allemands, eux aussi engagés dans la course à l’atome. Une poignée de ses collaborateurs, comme Bertrand Goldsmith, auteur des Pionniers de l’atome (Stock) partiront et participeront à l’effort de guerre allié. A leur retour, ils permettront à la France libérée de revenir dansla course.

Le Général de Gaulle avait, comme beaucoup, été frappé de stupeur par l’efficacité redoutable de l’arme atomique dont deux exemplaires avaient suffit à mettre le Japon hors de combat. « Je dois dire que la révélation des effroyables engins m’émeut jusqu’au fond de l’âme » écrira-t-il dans ses mémoires. L’explosion d’Hiroshima avait eu lieu le 6 août 1945. Le 18 octobre de la même année le Général créait le Commissariat à l’énergie atomique. Frédéric Joliot-Curie prenait la responsabilité scientifique du nouvel organisme tandis que Raoul Dautry, ancien ministre du ravitaillement et de l’effort de guerre de Daladier en prenait la direction administrative et financière. Les équipes de 1939 étaient reconstituées.

Quels étaient alors les vrais buts de la France ? Officiellement, il s’agissait de domestiquer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. A partir de 1948, année de la mise en route de la première pile atomique française « Zoé » dans un laboratoire à Châtillon, la guerre froide fait rage. Frédéric Joliot-Curie est entré au parti communiste dans la résistance. Pour lui, il est hors de question de participer à la construction d’une arme qui pourrait être utilisée contre « la patrie des travailleurs », l’URSS. De toute façon la France n’a aucun intérêt à révéler qu’elle cherche « la bombe » et, pour elle, la personnalité de Frédéric Joliot-Curie est une caution de ses bonnes intentions.

Au demeurant l’opinion publique croit aux vertus pacifiques de l’atome sur lesquelles elle fonde de grands espoirs. Persuadés qu’il fournira une énergie bon marché inépuisable, les « écolos » d’alors mettent en avant les promesses du nucléaire civilpour combattre les projets de construction de barrages hydro-électriques. Frédéric Joliot-Curie devra les détromper et leur faire comprendre que l’énergie nucléaire, cen’est pas pour tout de suite. Même le premier réacteur de Marcoule mis en route en cette année 1956 consommera davantage d’électricité qu’il n’en produira.

En réalité, l’objectif français est double et d’abord militaire. Il le deviendra de plus en plus à mesure des progrès de la recherche. Le général de Gaulle, trop amer de ne pas avoir pu convaincre les politiques avant guerre de doter la France d’un corps de bataille cuirassé ne veut pas rater cette nouvelle révolution dans la stratégie militaire. Nul doute qu’il pense à la bombelorsqu’il crée le commissariat à l’énergie atomique.

La particularité de la technologique utilisée à cette époque pour produire de l’électricité, de l’uranium non enrichi, du graphite et du gaz, est de générer un sous-produit directement utilisable à la fabricationdes bombes : le plutonium.

EDF, en rivalité avec le CEA, n’est pas forcément convaincue des avantages compétitifs de l’atome.Si l’établissement public veut être dansle coup, c’est plus à titre expérimental que dans un but vraiment industriel. En 1955, au moment où l’on construisait Marcoule, le directeur général d’EDF, Roger Gaspard, déclarait qu’il n’était pas question pour son entreprise de jouer les mécènes à l’égard du CEA. « Le CEA visait le prix Nobel, EDF le prix du kilowattheure » expliquera-t-il plus tard.

Un mois après la mise en route de Marcoule, les Français trouvaient du pétrole dans le Sahara. Celui-ci allait rester très bon marché jusqu’à la guerre du Kippour. Des années plus tard, en 1969, l’un de ses successeurs, Marcel Boiteux, n’acceptait que ses ingénieurs participent à la construction de centrales nucléaires que « comme gymnastique en attendant que l’atome devienne compétitif » (voir le livre de Lionel Taccoen, « Le pari nucléaire français » aux éditions L’Harmattan). Il a fallu attendre l’embargo de 1973 et le plan Messmer de 1974 pour que la France se dote des 58 réacteurs qui assureront son indépendance énergétique. Elle le fera en adoptant une technologie américaine mise au point par Westinghouse.

C’est donc les applications militaires qui prendront le pas sur les applications civiles et l’électricité qui deviendra un sous-produit du plutonium. En 1950, Frédéric Joliot-Curie sera renvoyé du CEA pour ses déclarations prosoviétiques et Raoul Dautry décèdera un an plus tard. « C’est alors que deux hommes providentiels apparurent dans notre ciel obscurci » racontera plus tard Bertrand Goldsmith : Félix Gaillard, nommé secrétaire d’État à la présidence du conseil et Pierre Guillaumat, qui prendra la tête du CEA. Le premier, fervent défenseur de l’atome dans tous les gouvernements obtiendra les moyens financiers nécessaires à la poursuite des programmes. Le plan Gaillard, prévoyant la construction de deux réacteurs à Marcoule fut présenté en 1952 au Parlement par le gouvernement Pinay. Un amendement communiste visant à interdire l’utilisation du plutonium à des fins militaires fut rejeté, y compris par les socialistes. En 1958, dernier président du conseil de la IVème république, Félix Gaillard donnait les ordres pour que les premiers essais d’une bombe atomique ait lieu au Sahara en 1960. Pierre Guillaumat, devenu ministre des Armées du général de Gaulle exécutera le programme.

L’aventure du CEA illustre la recette qui allait permettre à la France d’après guerre de redevenir une puissance économique et militaire : planification, continuité de la collaboration entre les ingénieurs, les scientifiques et les politiques pour la plupart issus de la résistance et soucieux de reconquérir l’indépendance. Même si ils ne l’avouent guère, des hommes de gauche comme Mendes France et Guy Mollet ont soutenu l’effort nucléaire français. L’humiliation de la conférence de Genève qui mit fin en 1954 à la guerre d’Indochine et le piteux retrait de Suez en cette même année 1956 rendait ce choix de la bombe inévitable. Comme plus tard le chantage à l’embargo pétrolier allait conduire le pays à se doter d’une industrie nucléaire civile performante pour maîtriser la totalité du cycle du combustible. Ce sont ces choix faits depuis 1945 qui conduisent la France d’aujourd’hui à accueillir le prototype de réacteur à fusion nucléaire Iter à Cadarache. Et c’est la nostalgie de ces années de croissance et de plein emploi qui amène le gouvernement à relancer des grands projets industriels et scientifiques autour des pôles de compétitivité. Reste à restaurer l’enseignement universitaire scientifique car tout a commencé dans les laboratoires.
Auteur : Mel_C  
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Date :    28-09-2024 18:55:46


28 septembre 1958 : Référendum sur la Constitution de la Ve République

Le 28 septembre 1958, les Français votent par référendum pour une nouvelle Constitution.

Par leur vote, ils entérinent le retour du général Charles de Gaulle au pouvoir, avec l'espoir d'en finir avec l'instabilité ministérielle caractéristique de la IVe République et surtout la guerre d'Algérie... Celle-ci allait pourtant durer quatre longues années supplémentaires avant de se terminer sur une rupture douloureuse.

>>> Une Constitution sur mesure :

Fortement inspiré par le général de Gaulle, le projet de Constitution est rédigé en deux mois par un Comité consultatif constitutionnel de 39 membres, sous l'autorité de Michel Debré, garde des sceaux. Il est approuvé par près de 80% des votants métropolitains (avec 15% d'abstentions).

Le même jour, les possessions françaises d'outre-mer (les colonies) approuvent également par référendum leur intégration dans une Communauté française, préalable à leur indépendance. Seule, la Guinée rejette la Communauté. Elle devient ipso facto indépendante (abandonnée du jour au lendemain par les administrateurs français, l'ancienne colonie va sombrer dans l'anarchie et l'horreur sous la férule de Sékou Touré).

Conformément à la nouvelle Constitution, un collège électoral composé des parlementaires et d'autres élus se réunit le 21 décembre et, sans surprise, élit Charles de Gaulle à la présidence de la République.

Le nouveau président est investi officiellement dans ses fonctions par son prédécesseur, René Coty, le 8 janvier de l'année suivante. Il nomme aussitôt le fidèle Michel Debré au poste de Premier ministre. De ce jour date la naissance de la Ve République.

>>> Entêtement gaullien :

La nouvelle Constitution met fin à l'instabilité gouvernementale qui caractérisait le régime de la IVe République, issu de la Libération. Au moins en apparence, elle fait de la Ve République naissante un régime semi-présidentiel.

La nouvelle Constitution confie le pouvoir législatif à deux chambres, l'Assemblée nationale et le Sénat qui, ensemble, composent le Parlement.

Le président nomme le Premier ministre et, sur proposition de celui-ci, les autres membres du gouvernement. Le Premier ministre doit engager sa responsabilité devant l'Assemblée nationale. Lorsque celle-ci la lui refuse par une motion de censure ou en d'autres circonstances qui le justifient, le président est en droit de dissoudre l'Assemblée nationale (il ne peut renouveler la dissolution dans l'année qui suit).

• Le président peut prendre l'initiative d'un référendum concernant l'organisation des pouvoirs publics.

• En vertu de l'article 16, il peut même exercer tous les pouvoirs « lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la nation, l'intégrité du territoire » sont menacés.

Un Conseil constitutionnel de 9 membres, sorte de Cour suprême à l'américaine, est garant de la constitutionnalité des lois.

Notons que la Constitution ne dit rien du mode d'élection des députés. Le général de Gaulle avait ouvertement rejeté la proposition de Michel Debré de graver dans le texte le principe de l'élection au suffrage uninominal majoritaire à deux tours. Il avait considéré que le mode d'élection (scrutin majoritaire uninominal ou scrutin de liste à la proportionnelle) devait pouvoir être adapté aux circonstances.
Auteur : Mel_C  
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Date :    28-09-2024 18:56:15


28 septembre 1794 : Création de la future École Polytechnique

Le 28 septembre 1794, soit deux mois après la chute de Robespierre, le Comité de Salut public décide, à l'initiative de Lazare Carnot, de créer une École centrale des travaux publics, afin de fournir aux armées de la République française les cadres scientifiques dont elles ont besoin pour faire face à leurs ennemis.

L'école est installée au Palais Bourbon, aujourd'hui siège de l'Assemblée nationale. Sa mise en place est confiée à un collectif de savants dirigé par le mathématicien Gaspard Monge. Elle sera rebaptisée École polytechnique l'année suivante puis, en 1804, transformée par Napoléon 1er en école militaire, avec un général à sa tête, pour former les officiers d’artillerie et du génie.
Auteur : Mel_C  
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Date :    29-09-2024 16:14:09


29 septembre 1918 : La Bulgarie se retire de la Grande Guerre

Les troupes bulgares sont enfoncées suite à l'offensive de l'armée d'Orient, aussi appelée armée de Salonique (650 000 hommes dont 210 000 Français), lancée deux semaines plus tôt par le général Louis Franchet d'Esperey. Sofia demande l'armistice dès le 29 septembre 1918. La Bulgarie est la première des puissances centrales à se retirer de la Grande Guerre. L'armée de Salonique atteint le Danube.

Avec l'armistice du 3 novembre 1918 suite à sa défaite face aux Italiens, l'Autriche-Hongrie renonce à son tour à poursuivre le combat. Pour l'armée de Salonique, la route de Berlin est ouverte. Las, le 7 novembre, sous la pression des Anglo-Saxons, le président du Conseil Clemenceau ordonne à Franchet d'Esperey d'arrêter sa progression. L'Allemagne ne sera jamais envahie et n'éprouvera jamais la défaite sur son sol...
Auteur : Mel_C  
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Date :    29-09-2024 16:15:15


29 septembre 1941 : Le massacre de Babi Yar

Les 29 et 30 septembre 1941, à Kiev, pas moins de 33 000 juifs de tous âges et des deux sexes sont tués au lieu-dit Babi Yar (le « ravin de la vieille femme » en russe). Peu de batailles dans l'Histoire atteignent une telle intensité de mort en deux jours et même les chambres à gaz d'Auschwitz, l'année suivante, n'y arriveront pas !

Le massacre de Babi Yar est un exemple paroxystique de la « Shoah par balles » par laquelle ont péri de très nombreux Juifs d'Union soviétique...

>>> Le ravin de la mort :

La tragédie débute dix jours après l'entrée des troupes allemandes dans la capitale de l'Ukraine soviétique. La ville compte alors 900 000 habitants dont 120 000 juifs environ. Ces derniers ont été convoqués à Babi Yar le 28 septembre, veille de la fête juive du Yom Kippour, par les autorités allemandes et menacés d'exécution sur place en cas de désobéissance.

Croyant à un départ vers un camp quelconque, les juifs se présentent au lieu de convocation avec leurs valises et leurs papiers d'identité. Quand les Allemands et leurs acolytes les dépouillent de leurs biens et déchirent leurs papiers, ils devinent très vite ce qui les attend mais n'ont pas le temps de réagir.

Par groupes de dix, ils sont poussés entre deux haies de soldats qui les frappent de toutes leurs forces, entraînés vers le bord du ravin et obligés de se dénuder. Certains sont massacrés à la mitrailleuse et tombent sur ceux qui les ont précédés. D'autres sont obligés de se coucher au fond du ravin sur les cadavres et sont abattus d'une balle. Beaucoup, qui n'ont été que simplement blessés, gémissent pendant de longues heures avant que la nappe de corps ne soit recouverte de chaux.

Au cours des mois suivants, les autres juifs de Kiev et beaucoup d'autres Ukrainiens vont être tués à leur tour et jetés dans le ravin, à raison de deux jours de tuerie par semaine. Au total, c'est plus de 90 000 personnes qui périront ainsi à Babi Yar. Le site, aujourd'hui boisé, est devenu un lieu de mémoire et de recueillement. (...)
Auteur : Mel_C  
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Date :    29-09-2024 16:16:54


29 septembre 1793 : Loi du « maximum général »

Le 29 septembre 1793, en pleine Terreur, les députés de la Convention votent la loi du « maximum général » qui bloque les salaires et les prix, pour donner satisfaction aux sans-culottes qui s'indignent des pénuries et proclament haut et fort : « Guerre aux accapareurs ». La loi impose un prix maximum pour les produits de première nécessité, variable selon les régions et en général supérieur d'un tiers aux prix courants de 1790. Le maximum des salaires est quant à lui de moitié supérieur au niveau moyen de 1790.

C'est la première fois qu'un gouvernement intervient de la sorte sur le marché. Mais cette première forme d'économie administrée se solde par une impopularité sans précédent. Instantanément, les greniers et les magasins se vident de leurs marchandises. Chacun achète tout ce qu'il peut pendant qu'il est temps et les paysans dissimulent leurs récoltes plutôt que de les vendre à vil prix. Le gouvernement tente de réagir en appliquant des peines très dures aux contrevenants, y compris la prison et la guillotine.
Auteur : Mel_C  
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Date :    29-09-2024 16:18:35


29 septembre 1567 : LA "MICHELADE" DE NÎMES :

La régente Catherine de Médicis avait mis fin à un début de guerre entre catholiques et protestants français en signant avec ces derniers l'édit d'Amboise, le 19 mars1563. Il s'ensuivit une longue accalmie. Mais la noblesse protestante en vint à s'alarmer d'un rapprochement entre la monarchie et le roi d'Espagne Philippe II, chef de file de la Contre-Réforme catholique. Elle planifia un soulèvement à l'occasion de la Saint-Michel, le 29 septembre 1567. Cette « Michelade » débouche sur la prise de plusieurs villes, au prix de nombreux massacres de catholiques, comme à Nîmes, où une centaine de personnes sont tuées dans la cour de l'évêché où elles s'étaient réfugiées. Ce fut le début d'une deuxième guerre de religion.

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