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çà s'est passé .....
Auteur : Boobles30 
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Date :    30-08-2023 14:50:25


30 août 2013

Découverte du Grand Canyon du Groenland, qui fait 750km de long pour 10 de large, et profond de 800 mètres et qui est caché sous l’inlandsis du Groenland.
Auteur : Boobles30 
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Date :    04-09-2023 16:15:26


4 septembre 1774

James Cook découvre la Nouvelle-Calédonie.
Auteur : Jade30 
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Date :    12-09-2023 10:32:15


12 septembre 1943 : Les nazis enlèvent Mussolini

Le 12 septembre 1943, le monde apprend avec stupéfaction l'enlèvement de Benito Mussolini.

Après le débarquement allié du 10 juillet 1943 en Sicile, l'ancien dictateur italien avait été renversé par le Grand conseil fasciste, désireux de conclure au plus tôt un armistice avec les Anglo-Saxons. Le roi Victor-Emmanuel III l'avait assigné à résidence dans le nid d'aigle du Gran Sasso (2912 m), dans les Abbruzes.

>>> Opération commando :

Mais Hitler n'était pas disposé à laisser l'Italie se retirer de la guerre et il était convaincu que son ancien allié serait encore capable de galvaniser les forces nationalistes italiennes et de reprendre la lutte à ses côtés. Le Führer demande à l'aviation allemande (la Luftwaffe) d'organiser son évasion. C'est l'opération « Eiche » (Chêne), confiée à un commando de SS et de parachutistes aux ordres du capitaine Otto Skorzeny.

Les Allemands ont d'abord quelque difficulté à localiser le détenu qui a été plusieurs fois déplacé. Ils le repèrent finalement dans le Gran Sasso, un massif des Apennins situé à 120 km au nord-est de Rome. Mussolini est retenu à l'hôtel Campo Imperatore, en haut d'une falaise accessible seulement par téléphérique.

Le 10 septembre, un vol de reconnaissance permet d'identifier un alpage à proximité de l'hôtel. Skorzeny décide d'utiliser des planeurs pour y accéder, un parachutage présentant de trop grands risques dans un tel site. Un autre commando est chargé de s'emparer de l'aérodrome d'Aquila et de prendre le contrôle du téléphérique.

Mussolini s'enfuit avec l'aide du SS Skorzeny Le raid a lieu deux jours plus tard par temps nuageux. Des 12 planeurs mobilisés, seuls 8 parviennent sur les lieux.

La zone d'atterrissage se révèle moins favorable que prévue mais sept des appareils réussissent un atterrissage satisfaisant et les gardes italiennes n'opposent pas de résistance.

Pour exfiltrer le Duce, Skorzeny recourt à un petit appareil de reconnaissance, un Fieseler Storch piloté par le virtuose Gerlach.

Tirant parti de l'effet de surprise, celui-ci réussit un atterrissage de fortune sur l'alpage et, plus difficile encore, parvient à décoller avec ses deux passagers, le Duce et Skorzeny, sans oublier les bagages du dictateur... L'opération est si rapide que le prisonnier se retrouve libre avant que le dernier planeur ne se soit immobilisé.

Le Duce retrouve un peu plus tard sa famille à Vienne avant de rejoindre Hitler à la «Tanière du Loup»(Prusse orientale). Skorzeny reçoit la Croix de fer. La propagande nazie ne se fait pas faute d'exploiter la nouvelle de la libération de Mussolini. Celle-ci paraît si extraordinaire qu'elle est annoncée en séance de la Chambre des Communes.

Empêché par Hitler de prendre sa retraite en Allemagne, Mussolini doit regagner très vite l'Italie du nord et se mettre à la tête d'une éphémère « République sociale italienne».
Auteur : Boobles30 
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Date :    12-09-2023 11:46:43


12 septembre 1909

Fritz Hofnann, un chimiste allemand, dépose le brevet du premier caoutchouc synthétique.
Auteur : Jade30 
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Date :    12-09-2023 11:53:12


12 septembre 1642 : CONSPIRATION ET MORT DE CINQ-MARS

Le 12 septembre 1642, place des Terreaux à Lyon, Henri de Cinq-Mars, à peine âgé de 22 ans, périt sur l'échafaud ainsi que son ami François de Thou. Ces deux exécutions mettent un terme à la dernière conspiration ourdie contre Richelieu.

>>> Petites intrigues de Cour :

En cette fin d'année 1639, le roi Louis XIII (38 ans) se liait d'une amitié passionnée pour le jeune Henri Coiffier de Ruzé d'Effiat, marquis de Cinq-Mars.

Le cardinal Richelieu, qui avait gagné depuis longtemps la confiance du roi, prit le jeune marquis sous son aile pour s'assurer des fréquentations du monarque.

Mais non content d'avoir obtenu la charge de Grand Écuyer, Cinq-Mars voulait maintenant épouser la princesse de Mantoue Marie de Gonzague, une des plus riches fortunes du royaume.

Certes, le beau Cinq-Mars était le fils du maréchal d'Effiat, mais la distance nobiliaire avec sa prétendante était astronomique.

Richelieu s'opposa au mariage et Henri de Cinq-Mars, de dépit, bascula dès lors dans le camp de ses ennemis.

>>> Conspiration en marche :

Devenu l'ennemi du Cardinal, Cinq-Mars, par sa position de favori, ne devait pas tarder à être contacté par les opposants au ministre.

Parmi les principaux conjurés, on devait trouver l'inévitable Gaston d'Orléans, frère du roi. Mais aussi Louis d'Astarac, marquis de Fontrailles, Anne d'Autriche et François-Auguste de Thou, jeune conseiller au Parlement et tout dévoué à la reine. Et encore le duc de Bouillon.

François de Thou prit contact avec le duc de Bouillon, alors en Limousin. À peine « accommodé » avec le roi, le duc hésita.

Là-dessus, Richelieu confia au duc le commandement des armées d'Italie, avec mission de s'emparer de Sedan.

Jugeant que cette place ne pouvait soutenir un siège ennemi, le duc rédigea avec Gaston d'Orléans et Cinq-Mars un projet de traité avec l'ennemi, le roi d'Espagne Philippe IV, en guerre avec la France depuis 1635.

Il prévoyait que Philippe IV fournirait 12 000 fantassins, 6 000 cavaliers, 400 000 écus pour payer la solde d'une armée levée en France et une garnison pour Sedan. Gaston, de son côté, signerait la paix au nom de la France et chacun restituerait toutes les villes conquises. La France renoncerait à ses alliances avec la Suède et les princes de l'empire allemand. Autant dire que l'on offrait la victoire à l'Espagne.

Alors qu'il se trouvait à Arles, Richelieu reçut, le 11 juin 1642, une copie du traité félon. Il semble que ce fut Anne d'Autriche qui porta ce coup mortel à la conjuration. On peut comprendre son geste. L'état de santé du roi (bien qu'âgé seulement de 41 ans) et l'âge du dauphin, Louis-Dieudonné, 4 ans, permettaient de penser que l'on s'acheminait vers une période de régence.

Louis XIII se laissa convaincre de signer l'arrestation de MM. de Cinq-Mars, de Thou et Bouillon. On imagine l'incrédulité du souverain qui demandera plus tard si l'on n'avait pas mis un nom pour un autre en voyant celui de son favori.

Le 7 juillet, Gaston, le frère cadet du roi, avoua par lettre à Richelieu une extrême douleur pour avoir pris des liaisons et correspondances avec ses ennemis... à son frère, il révéla toutes choses dont il était coupable tout en accusant Cinq-Mars de l'avoir trompé. Il plaida cependant la cause de François de Thou, mais se garda de parler de la reine.

>>> Le procès des conjurés :

Richelieu choisit Lyon pour le déroulement du procès. Il s'y rendit par bateau, sur le Rhône, menant sous bonne garde François de Thou. Après une tentative d'évasion manquée, Cinq-Mars fut transféré de Montpellier en carrosse, entouré de six cents gardes. Le duc de Bouillon, confronté à Cinq-Mars, déclara ne rien savoir du traité et expliqua qu'il n'aurait livré Sedan « qu'en cas de la mort du roi ».

Le 10 septembre, en fin d'après-midi, les condamnés furent menés du Palais vers le lieu du supplice, place des Terreaux. Contrairement à l'usage, ce ne fut pas en charrette mais en carrosse ! Mort à son tour le 4 décembre 1642, Richelieu suivit son ancien protégé de quatre mois. Louis XIII mourut l'année suivante, le 14 mai 1643.
Auteur : Jade30 
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Date :    13-09-2023 13:29:27


13 septembre 490 avant J.-C. : PETITE VICTOIRE DES ATHENIENS A MARATHON

Le 13 septembre de l'an 490 av. J.-C., les Athéniens repoussent à Marathon une tentative d'invasion des Perses.

L'affaire se résout par une modeste charge militaire mais elle n'en suscite pas moins une grande émotion dans toute la Grèce et va bouleverser l'équilibre géopolitique de la région... Il n'est pas interdit de comparer cette bataille à la canonnade de Valmy (1792), elle aussi modeste mais d'une immense portée politique !

>>> Désordres en Asie mineure

Tout commence une génération plus tôt, en 522 av. J.-C., lorsque Darius Ier succède à Cyrus le Grand et Cambyse sur le trône des Achéménides, issu du clan royal des Axamanisiya.

Le « Grand Roi » des Perses et des Mèdes est contrarié par le soutien qu'a apporté Athènes aux cités grecques d'Asie Mineure, lorsque celles-ci se sont rebellées contre lui. Il décide de punir l'insolente.

Sous le commandement des généraux Datis et Artapherne, les Perses et leurs alliés, les Mèdes, débarquent dans la plaine de Marathon, à 35 km d'Athènes environ.

Les envahisseurs sont 100 000 selon la tradition, plus vraisemblablement 20 000. Parmi eux les redoutables Immortels, troupe d'élite du Roi des Rois. Ils ne trouvent en face d'eux que l'armée des citoyens d'Athènes, au nombre de 10 000. Les autres cités grecques ont fait défection, à l'exception de Platées, en Béotie, qui a envoyé un millier d'hommes.

Sous la conduite du stratège Miltiade, les Athéniens et leurs alliés platéens surmontent leur faiblesse numérique. Ils évitent le traditionnel corps à corps désordonné des batailles antiques et se mettent en rang, puis ils chargent les Perses au pas de course, sans se laisser impressionner par leurs impressionnantes armures.

Le centre de l'armée athénienne, trop mince, est enfoncé par les Perses. Mais les autres Athéniens, sur l'aile droite, et les Platéens, sur l'aile gauche, ont raison de leurs adversaires. Ils réussissent à envelopper l'armée perse et même à se rapprocher des navires perses et les menacer.

Décontenancés par cette nouvelle manière de faire (la première bataille rangée de l'Histoire), les envahisseurs rembarquent sans demander leur reste. Mais c'est avec l'intention de contourner l'Attique par le cap Sounion et de débarquer à Athènes, en profitant de ce qu'elle est sans défense !

Miltiade les prend de vitesse. Avec les héros de Marathon, il traverse l'Attique à marche forcée et arrive à Athènes tandis que la flotte ennemie apparaît au large. Se voyant devancés, les Perses renoncent à poursuivre leur offensive et rebroussent chemin.
Auteur : Jade30 
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Date :    14-09-2023 15:56:05


13-14 septembre 1759 : MORT DE MONTCALM ET WOLFE

Le 14 septembre 1759, le marquis de Montcalm meurt des suites d'une blessure reçue la veille, lors de la bataille des Plaines d'Abraham, en bordure des fortifications de Québec.

Le général ennemi, l'Anglais James Wolfe, est lui-même mort à l'issue de la bataille en ayant assuré la victoire de ses troupes. Il va en résulter pour la France la perte de la ville de Québec et bientôt de toute la Nouvelle-France.

>>> La Nouvelle-France convoitée :

Trois ans plus tôt a débuté officiellement la guerre de Sept Ans, véritable guerre mondiale avant l'heure. Elle oppose la France de Louis XV, alliée à l'Autriche et quelques autres États, à la Prusse, à l'Angleterre et au Hanovre.

Dans le Nouveau Monde, les hostilités ont en fait commencé avec la mort d'un officier français à Fort-Duquesne, le 28 mai 1754.

Au début, les Français du Canada remportent de nombreuses victoires avec l'appui de leurs alliés indiens (on dit aujourd'hui amérindiens, pour « Indiens d'Amérique »). Mais le commandant des troupes françaises ayant été fait prisonnier, Paris le remplace en 1756 par un marquis de la métropole, Montcalm (44 ans).

>>> Une stratégie inédite :

Le marquis, féru de la stratégie européenne de l'attaque en lignes et bataillons serrés, change de tactique. Avec un certain succès, il concentre ses offensives sur les forts, renonce aux coups de main et délaisse les alliés indiens. Mais il ne dispose pour cela que de quelques milliers d'hommes tandis que les Anglo-Américains en viennent à aligner 40.000 hommes dont 23.000 soldats de métier et le reste de miliciens.

En 1758, après une trêve relative de plusieurs mois, les Anglais lancent contre la Nouvelle-France trois offensives avec les plus grosses armées jamais réunies en Amérique du Nord ; l'une à l'ouest, dirigée contre Fort-Duquesne, l'autre au centre vers Montréal, la troisième à l'est vers la forteresse de Louisbourg et la ville de Québec.

>>> Victoire sans lendemain :
Montcalm remporte une magnifique victoire à Fort Carillon, au sud du lac Champlain, en bloquant les 15.000 soldats du général James Abercromby qui se dirigent vers Montréal avec seulement 3.600 hommes dont 400 miliciens canadiens et Indiens. Les Anglais comptent 1944 morts et blessés alors que le camp français n'en déplore que 377.

Pourtant, malgré cet exploit, il ne fait guère de doute que la conquête de la Nouvelle-France n'est que partie remise. Les Anglais peuvent encore aligner 30.000 hommes de troupes régulières face à seulement 7.400 Français.

Le gouverneur de la Nouvelle-France requiert tous les hommes de 16 à 60 ans de servir dans la milice. Faute d'hommes pour travailler les champs et assurer les récoltes, la colonie en vient à souffrir de la famine !

Montcalm, que les Canadiens connaissent maintenant très bien et qu'ils appellent couramment « Le Grand Marquis », ne peut empêcher la chute de Fort-Duquesne, qui sera rebaptisé Pittsburgh en l'honneur du Premier ministre anglais.

>>> La chute de Québec :

L'année suivante, le 20 juin 1759, une armée de 40.000 hommes appuyée par 150 vaisseaux commence le siège de Québec, que protègent 6.000 soldats. Wolfe lance ses troupes à l'attaque le 31 juillet. Les assaillants sont repoussés avec de lourdes pertes. S'ensuivent d'autres assauts infructueux pendant tout le mois d'août. Le général anglais, par ailleurs malade, décide cependant de livrer un assaut de la dernière chance.

Dans la nuit du 12 au 13 septembre 1759, il débarque avec ses hommes en face de Québec, à l'anse du Foulon. Pendant la nuit, la troupe emprunte un sentier qui la mène au sommet de la falaise où est établie la ville fortifiée de Québec.

À l'aube du 13 septembre, 4.800 soldats anglais occupent déjà le plateau. L'apprenant, Montcalm accourt sans attendre de renforts.

L'affrontement se déroule « à l'européenne », prenant de court les Canadiens et les miliciens français, fauchés par centaines par une fusillade nourrie. Il dure en tout et pour tout moins d'une demi-heure. Le marquis ordonne alors de faire retraite vers la ville. Lui-même, à cheval, ferme la marche. Il est frappé par une balle juste avant de franchir, l'un des derniers, la porte Saint-Louis.

Montcalm meurt à l'aube, à cinq heures du matin. Il a, quelques moments avant, demandé à son chirurgien combien de temps il lui restait à vivre : « Quelques heures à peine », lui fut-il répondu. « Tant mieux, dit-il, je ne verrai pas les Anglais dans Québec ».
Auteur : Jade30 
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Date :    15-09-2023 14:50:06


15 septembre 1635 : LA MARTINIQUE DEVIENT FRANÇAISE

Le 15 septembre 1635, Pierre Belain d'Esnambuc débarque à la Martinique. Au nom du roi Louis XIII, il prend possession de cette petite île volcanique des petites Antilles au climat tropical, jusque-là délaissée par les Européens.

Demeurée française presque sans interruption jusqu'à nos jours, l'île va se peupler de colons européens et d'esclaves africains qui vont, par des mélanges multiples, constituer une communauté originale au sein de la nation française...

La Martinique a été abordée par Christophe Colomb le 15 juin 1502, lors de son quatrième voyage. Son nom viendrait selon une version poétique de la déformation phonétique de son nom indien : Matinino, que l'on traduit approximativement par « l'île aux fleurs ».

Une version plus vraisemblable serait que Christophe Colomb avait déjà donné à une autre île le nom du saint du jour, Saint Martin (fêté le 11 novembre). Il aurait en conséquence appelé cette nouvelle découverte « petite Saint Martin », soit, en espagnol Martin nino, nom qui figure sur des cartes espagnoles ou hollandaises du XVIIe siècle, puis fut francisé en Martinique.

>>> Active colonisation :

D'Esnambuc amène avec lui une centaine d'habitants de l'île voisine de Saint-Christophe dont il est le gouverneur (cette île deviendra plus tard anglaise). Il construit sans attendre le fort Saint-Pierre, à l'origine de la ville du même nom. Ce faisant, d'Esnambuc se conforme à la volonté du cardinal Richelieu d'occuper et de coloniser les îles des Antilles. L'un de ses lieutenants, la même année, occupe l'île voisine de la Guadeloupe.

Les deux îles font l'objet d'une mise en exploitation par la Compagnie des îles d'Amérique. Il s'agit d'une « compagnie à charte » ou compagnie privée qui a reçu du roi, en février 1635, différents privilèges fiscaux à charge de coloniser les îles en question (et de christianiser ses habitants).

L'objectif du roi et de son principal ministre, le cardinal Richelieu, est avant tout d'approvisionner la métropole en sucre, une denrée de luxe traditionnellement achetée dans les pays musulmans et qui occasionne d'importantes sorties de métaux précieux. Selon la doctrine mercantiliste de l'époque, ces sorties de numéraire sont le principal facteur d'appauvrissement de l'État.

La Compagnie organise la venue d'esclaves noirs du Sénégal, de Guinée et d'Angola, en vue de cultiver la canne à sucre. Les plantations, aussi appelées « habitations », généralement d'une centaine d'hectares, sont confiées à des officiers et aristocrates avides d'aventures.

>>> Une histoire mouvementée :

En 1636, les Indiens Caraïbes, premiers habitants de l'île, se soulèvent une dernière fois et obtiennent le droit de se replier dans la partie orientale de l'île, la Cabesterre. Les derniers Caraïbes finiront par se fondre avec les esclaves et les colons.

En 1664, le roi Louis XIV remplace la Compagnie des îles d'Amérique, dont la gestion est chaotique et suscite de nombreux conflits avec les planteurs, par une nouvelle compagnie : la Compagnie des Indes orientales. Pour tenter de codifier les rapports entre maîtres et esclaves, le marquis de Seignelay, fils du grand Colbert, édicte en 1685 un texte qui sera plus tard connu sous le nom de Code Noir.

Les disputes entre colons, les révoltes d'esclaves et les guerres avec les autres puissances coloniales, Hollande et Angleterre, font longtemps le quotidien de l'île. À plusieurs reprises, au XVIIIe siècle, les Anglais s'en emparent.

Le 23 juin 1763, aux Trois-Ilets, l'île voit naître Rose Marie-Josèphe Tascher de la Pagerie, plus connue sous le nom de Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoléon et impératrice des Français. À cette époque-là, la Martinique compte déjà près de 100 000 habitants dont environ 80% d'esclaves noirs ou métis, 8% de libres de couleur et 12% de blancs (elle en a 400 000 en 2018, sur 1100 km2).

Quand éclate la Révolution et que la France entre en guerre contre l'Angleterre, celle-ci met très vite la main sur l'île : en janvier 1794, une escadre sous les ordres de l'amiral Jervis débarque six mille hommes près de Fort-de-France. Quand les planteurs prennent connaissance de l'abolition de l'esclavage par la Convention, le 4 février 1794, ils se détournent de la République et prennent le parti de l'envahisseur. Faute de soutien, les neuf cents hommes de la garnison française, commandée par le général Donatien de Rochambeau (fils d'un général qui participa à la guerre d'indépendance des États-Unis) sont rapidement contraints de capituler...

L'île reviendra à la France en 1802 à la suite de la paix d'Amiens. L'amiral Villaret-Joyeuse envoyé par le Premier Consules pour en prendre la direction en qualité de capitaine général se gardera d'appliquer le décret de Pluviose et les esclaves de Martinique devront attendre l'abolition définitive de 1848 pour être enfin affranchis.

Le 8 mai 1902, l'île est victime de l'éruption dramatique de la Montagne Pelée. La ville de Saint-Pierre et ses 28 000 habitants sont anéantis. Depuis le 19 mars 1946, la Martinique est un département d'outre-mer de la République française.

>>> Les Antilles :

Les Antilles constituent un long chapelet d'îles entre la péninsule de Floride (Amérique du Nord)) et le Venezuela (Amérique du Sud). Entre cet arc des Antilles et l'isthme d'Amérique centrale s'étend la mer des Caraïbes.

Au XVIIe siècle, les Français appelèrent ces îles « Ant-isles » car elles se situent en avant du continent américain ! De ce mot composé dérive l'actuel nom des Antilles. Les Anglais les dénomment quant à eux « Caraïbes » (Carribean) d'après le nom de leurs plus anciens occupants.

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