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çà s'est passé .....
Auteur : Jade30 
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Date :    16-09-2023 19:11:24


16 septembre 1936 : LE " POURQUOI PAS ? " DE CHARCOT SOMBRE EN ISLANDE

Au matin du 16 septembre 1936, après douze heures de tempête, le Pourquoi pas ? se brise sur des récifs de la côte islandaise peu après avoir quitté le port de Reikjavik.

L'explorateur Jean-Baptiste Charcot (69 ans) disparaît dans le naufrage ainsi que trente-neuf hommes d'équipage. 23 corps seront retrouvés. On compte un seul survivant, le maître timonier Gonidec.

«POURQUOI PAS ?» : Le curieux nom de ce navire d'explorations polaires vient de ce que, dans son enfance, le commandant Jean-Baptiste Charcot répondait « Pourquoi pas ? » à ceux qui doutaient de sa volonté de devenir marin et explorateur des terres polaires.

>>> Passion :

Fils d'un célèbre neurologue de l'hôpital de la Salpêtrière (Paris) et lui-même médecin, Jean-Baptiste Charcot utilise la fortune paternelle pour assouvir sa passion de l'exploration. En 1905, il cartographie la péninsule antarctique, au sud du Chili, à bord d'un trois-mâts goélette de 245 tonneaux à vide, Le Français.

Au terme de l'expédition, l'explorateur doit abandonner son navire, hors d'état de naviguer. Il le revend à Buenos Aires et rentre en France à bord d'un paquebot. Là, il apprend que sa femme, la petite-fille de Victor Hugo, a demandé et obtenu le divorce... pour abandon du domicile conjugal !

Mais, fort d'une gloire nouvelle, l'explorateur... se remarie et obtient assez de subventions pour armer un nouveau navire de 445 tonneaux, le Pourquoi pas ? - Sa nouvelle femme en est la marraine et le président Paul Doumer le parrain.

Il repart vers l'Antarctique pour une nouvelle campagne d'exploration de la péninsule de Graham pendant l'année 1909. Il baptise une baie du prénom de sa nouvelle épouse, Marguerite.

Pendant la Première Guerre mondiale, Jean-Baptiste Charcot sert comme lieutenant de vaisseau dans la Marine.

Sitôt la guerre finie, l'insatiable explorateur reprend avec le Pourquoi pas ? ses campagnes polaires.

En 1934, il installe au Groenland la mission ethnographique du jeune Paul-Émile Victor, qui veut étudier les Inuits. Celui que l'on surnomme le «gentleman des pôles» continue de sillonner l'Atlantique nord jusqu'à sa fin tragique, un matin de septembre. Des obsèques nationales ont lieu à Notre-Dame de Paris.
Auteur : Jade30 
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Date :    17-09-2023 21:37:34


17 septembre 1787 : UNE CONSTITUTION POUR LES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE :

La Constitution des États-Unis d'Amérique est publiée le 17 septembre 1787, soit plus de dix ans après la Proclamation Unilatérale d'Indépendance et quatre ans après l'indépendance du pays (voir le texte).

C'est le temps qu'il a fallu aux treize États issus des anciennes colonies anglaises pour sentir le besoin de liens fédéraux solides.

>>> Un compromis durable

Les délégués des États se réunissent en Congrès (en anglais « Convention ») à Philadelphie le 25 mai 1787. Leurs débats aboutissent à un compromis assez souple pour avoir donné satisfaction jusqu'à nos jours. La Constitution américaine est la plus ancienne de toutes celles qui existent aujourd'hui. Elle s'inspire des thèses du philosophe français Montesquieu sur la séparation des trois pouvoirs (pouvoir judiciaire, pouvoir législatif, pouvoir exécutif).

– La justice est supervisée par une Cour Suprême constituée de juges inamovibles nommés par le Président avec le consentement du Sénat.

– La rédaction des lois est confiée à un Congrès composé de deux Chambres : le Sénat, qui représente les États, et la Chambre des Représentants, qui représente les citoyens. Les sénateurs sont élus pour six ans et renouvelés par tiers tous les deux ans. Les représentants (ou députés) sont renouvelés tous les deux ans.

– Enfin, pour la première fois au monde est institué un Président en charge d'exécuter les lois.

>>> Invention d'un Président

Désireux de garder la mainmise sur le choix du futur Président des États-Unis, les Conventionnels imaginent une élection à deux niveaux : les citoyens élisent dans chaque État des Grands Électeurs et c'est à ces derniers que revient l'élection du Président.

Si aucune majorité absolue ne se dessine autour d'un candidat, il est prévu que la Chambre des Représentants choisira le Président parmi les cinq candidats les mieux placés...

Les Conventionnels espèrent protéger ainsi la Présidence des aléas du suffrage universel ! Dans les faits, ce cas de figure ne se produira qu'une fois, en 1824.

Très vite, en effet, l'élection présidentielle va aboutir à l'invention d'un animal jusque-là inconnu, le parti politique. Les candidats en appelleront directement aux électeurs de base par le biais d'un cercle de partisans dévoués et... généreux.

>>> La Déclaration des Droits

Peu après l'entrée en fonction du premier président de la République, Georges Washington, élu le 4 mars 1789, décision est prise d'ajouter à la Constitution dix amendements relatifs aux droits individuels. C'est la Déclaration des Droits (en anglais Bill of Rights), publiée le 17 décembre 1791. Elle comporte dix articles très courts, inspirés d'assez loin par les 17 articles de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.

Parmi ces dix articles, le deuxième et le quatrième posent d'une part le droit pour chacun d'être armé en vue de pouvoir s'associer à une milice de défense, d'autre part le droit pour chacun d'assurer sa sécurité et celle de ses biens. En vertu de ces deux amendements, les Américains peuvent li

Auteur : Jade30 
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Date :    18-09-2023 20:42:44


18 septembre 1898 : LA RECULADE DE FACHODA

Le 18 septembre 1898, se croisent au coeur de l'Afrique une petite troupe française et une armée anglo-égyptienne conduite par un prestigieux général de Sa Majesté.

Cette confrontation va provoquer à Paris et à Londres une hystérie nationaliste, à deux doigts d'une nouvelle guerre de Cent Ans !

>>> RIVALITES COLONIALES ;

En cette année 1898, les puissances européennes se disputent les derniers territoires disponibles en Afrique.

20.000 hommes sous les ordres de Lord Kitchener remontent le Nil après avoir vaincu les insurgés soudanais du «Mahdi» (Guide en arabe) à Omdourman. À Fachoda, sur les bords du Nil blanc, ils rencontrent une expédition française arrivée trois mois plus tôt.

Cette expédition, baptisée «mission Congo-Nil», comprend huit gradés et 250 tirailleurs sénégalais sous les ordres de Jean-Baptiste Marchand.

Lequel, de l'Anglais ou du Français, cédera la place ? La possession du Soudan et la continuité des empires coloniaux sont en jeu.

Depuis qu'elle a occupé l'Égypte, en 1882, l'Angleterre rêve d'un axe Le Caire-Le Cap. La République française, de son côté, s'est mise en tête de relier l'Atlantique (Dakar) à la mer Rouge (Djibouti).

À Paris, la République est présidée par Félix Faure. L'affaire Dreyfus bat son plein. Au ministère des Affaires étrangères, Théophile Delcassé a succédé à Gabriel Hanotaux, trop accommodant avec les Allemands.

L'opinion publique française, surexcitée, réclame d'en découdre avec l'ennemi héréditaire.

Mais le ministre Théophile Delcassé veut avant tout reprendre aux Allemands l'Alsace-Lorraine perdue en 1871. Il a besoin pour cela de l'alliance anglaise et faisant fi de la fierté nationale, donne l'ordre à la colonne Marchand de se retirer.

Les Français et les Anglais signeront peu après, le 8 avril 1904, l' Entente cordiale. Ils entreront côte à côte dans la Grande Guerre,10 ans plus tard, contre les Allemands.
Auteur : Boobles30 
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Date :    19-09-2023 11:10:51


19 septembre 1893

Les femmes néo-zélandaises sont les premières au monde à obtenir le droit de vote.
Auteur : Jade30 
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Date :    22-09-2023 20:00:38


22 septembre 1862 : Lincoln abolit en partie l'esclavage

Dans les premiers temps de la guerre de Sécession, le président Abraham Lincoln s'était refusé à abolir brutalement l'esclavage. Lui-même le jugeait l'esclavage intolérable mais ne concevait pas, comme la plupart de ses concitoyens, que les anciens esclaves noirs pussent massivement obtenir une pleine et entière citoyenneté, à égalité avec les Blancs.

Mais à mesure que se creuse le fossé entre les frères ennemis, le président se résigne à franchir le pas vers l'abolition et à l'utiliser comme arme de guerre. C'est ainsi que le 22 septembre 1862, quelques jours après le premier succès nordiste à la bataille d'Antietam, Lincoln annonce l'émancipation des esclaves dans les États qui persisteront dans la rébellion le 1er janvier 1863.

Cette émancipation sera immédiate et sans indemnité d'aucune sorte dans ces États où vivent 80% des 4 millions d'esclaves noirs des États-Unis de l'époque. Par contre, dans les États intermédiaires, esclavagistes et néanmoins fidèles à l'Union nordiste, elle sera progressive, négociée et indemnisée.

Il n'est pas encore question d'inscrire l'abolition de l'esclavage dans la Constitution, faute d'une majorité suffisante au Congrès. Cependant, en janvier 1865, comme la victoire se rapproche et que le Sud, ruiné et défait, n'est plus en état de négocier quoi que ce soit, Lincoln rédige le texte du futur amendement.
Auteur : Jade30 
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Date :    22-09-2023 20:02:22


22 septembre 1609 : EXPULSION DES MORISQUES D'ESPAGNE

Le 22 septembre 1609, à l'initiative de son ministre et favori le duc de Lerma, le roi d'Espagne Philippe III de Habsbourg signe un décret d'expulsion des Morisques.

>>> Le triomphe de l'intolérance

Les Morisques sont d'anciens musulmans espagnols qui ont été convertis de force au catholicisme à l'initiative de Ximenez et continuent discrètement de pratiquer leur ancienne religion. Leur nom est dérivé de Moro (ou Maure), habitant de l'Afrique du nord. Ils sont au nombre d'un demi-million (sur une population totale de huit millions d'habitants), très actifs dans l'agriculture et l'artisanat.

Dès avant la publication du décret royal, des troupes armées (les tercios, redoutables fantassins espagnols) prennent position dans les régions à forte concentration musulmane afin de contenir les révoltes.

Les expulsions vont s'étirer jusqu'en 1614. Les Morisques voient leurs biens confisqués au profit du duc de Lerma et de ses partisans, ou encore de leurs seigneurs. Au moment de leur départ, les autorités poussent parfois le cynisme jusqu'à leur demander de payer leur voyage.

Ils sont chassés dans de pénibles conditions vers les ports d'Afrique du nord, Oran, Tunis... où ils sont plutôt mal accueillis par les habitants du cru. À Oran, ville espagnole jusqu'en 1792, ils sont refoulés par les autorités et massacrés par les Berbères des environs qui les perçoivent comme des envahisseurs.

Ces départs forcés ont des conséquences désastreuses pour l'Espagne en privant de bras et de cerveaux son agriculture, son élevage, ses corporations de maçons et son industrie textile.

Dans la région de Valence, où ils sont nombreux et très actifs, les grands propriétaires protestent contre une mesure qui les prive de travailleurs de qualité. On leur attribue en compensation les terres et les maisons des Morisques.

L'expulsion des Morisques suit d'un siècle celle des juifs, chassés d'Espagne en 1492, l'année où Christophe Colomb s'embarqua pour les Indes. Elle illustre la montée de l'intolérance en Espagne au nom de la « limpieza de la sangre » (la pureté du sang).....
Auteur : Boobles30 
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Date :    25-09-2023 13:01:24


25 septembre 1992

Inauguration du Canal Rhin-Main-Danube dont la construction a commencé le 11 mai 1938.
Auteur : Jade30 
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Date :    26-09-2023 01:23:40


26 septembre 1799 :
À ZURICH, MASSENA SAUVE LA FRANCE DE L'INVASION :

Le 26 septembre 1799, les Français du général Masséna remportent une victoire décisive sur les forces austro-russes à Zurich... ou plus précisément à Dietikon, une localité voisine.

>>> La deuxième coalition contre la France :

Le Directoire avait pu mettre fin à la première coalition européenne contre la République française grâce aux victoires du général Bonaparte et à la signature avec l'Autriche du traité de Campoformio, le 18 octobre 1797. Mais la Grande-Bretagne, dirigée de main ferme par le Premier ministre William Pitt et son ministre des Affaires étrangères Grenville, ne s'était jamais résignée à faire la paix. Bonaparte eut l'idée quelque peu saugrenue de l'attaquer sur son flanc en débarquant en Égypte.

Mais pendant qu'il s'épuisait entre le Nil et l'Oronte, Londres prit prétexte de troubles à Rome, sous occupation française, pour nouer une nouvelle coalition en décembre 1798 avec l’Autriche, avide de revanche, mais aussi la Russie, l’empire ottoman et le double royaume de Sicile et de Naples. Seules se tinrent à l'écart l'Espagne et la Prusse. Les jeunes États-Unis eux-mêmes furent très partagés sur l'opportunité d'intervenir contre leur ancienne alliée. La faute aux maladresses du Directoire (politique expansioniste et antireligieuse, appui déclaré aux mouvements révolutionnaires).

Mais les Français vont réagir avec vigueur.

>>> Les Français résistent au Nord...

Sur le front du Nord, l'armée de Hollande est placée sous le commandement du général Brune, qui vient de conquérir la Suisse. Elle a mission de repousser le corps expéditionnaire anglo-autrichien qui vient de débarquer en République Batave (la Hollande) sous les ordres du duc d'York. Les alliés ont l'avantage numérique mais ils manquent de détermination. Contre ces forces désunies, Brune prend l'initiative et remporte les victoires de Bergen (17 septembre) et Castricum (6 octobre).

Selon le jugement de Napoléon, « Brune fut à juste titre proclamé le sauveur de la République Batave. Les Romains lui eussent décerné les honneurs du triomphe. En sauvant la Hollande, il a sauvé la France de l'invasion ».

>>> ... et cèdent au Sud :

En Italie, les armées françaises conduites par Bonaparte ont créé des « républiques-soeurs », les Républiques ligure et cisalpine puis les Républiques romaine et parthénopéenne. Mais les « jacobini » qui tiennent ces républiques ne tardent pas à perdre l'initiative. L'armée française du général Championnet doit en juin 1799 refluer vers les Alpes.

Le général russe Souvarov et ses cosaques, aventurés pour la première fois en Europe occidentale, profitent de cette débandade pour pulvériser en Italie du Nord les armées de Moreau, Macdonald et Joubert au cours d'une campagne irrésistible pendant l'été 1799. Fin août, Souvarov n'attend plus qu'un ordre pour passer les Alpes et déboucher en Provence sur les talons de Suchet. L'invasion de la France est imminente.

>>> La Suisse au coeur du conflit :

Le sort de la Révolution française va se jouer en Suisse où les Français tentent tant bien que mal de maintenir la République Helvétique instituée un an plus tôt, le 22 mars 1798.

Durant l'été 1799, le général Masséna dispose ses forces (75 000 hommes) de Bâle au col du Saint-Gothard. Il charge le général Lecourbe de tenir les cols des Alpes contre les Autrichiens. En face de lui, en Thurgovie et Glaris, l'armée de l'archiduc Charles se renforce d'un contingent russe commandé par Korsakov. Le général autrichien Hotze tient la Linth au Sud.

Début septembre, l'archiduc Charles reçoit l'ordre de marcher sur le Rhin inférieur pour secourir l'armée du duc d'York.

Dans le même temps, le Conseil aulique - ainsi appelle-t-on l'état-major autrichien de Vienne - ordonne à Souvarov de remonter du Piémont italien vers le Tessin et de renoncer provisoirement à l'invasion de la France. Ses raisons demeurent obscures - soit ineptie, soit pression des Anglo-Autrichiens pour secourir leurs forces en difficulté en Hollande, soit encore manoeuvre visant à empêcher que le tsar puisse obtenir en cas de succès une influence indésirable dans les affaires d'Europe occidentale.

Tandis que l'archiduc Charles prend la route du Rhin, Souvarov emprunte le col du Saint-Gothard (2108 m) pour rejoindre ses partenaires près du lac de Zurich. Mais Lecourbe l'attend de pied ferme, rendant sa progression difficile.

Masséna et ses généraux profitent du retrait de l'archiduc Charles qui enlève aux alliés 20 000 hommes soit le quart de leurs effectifs.

Le 25 septembre, le général Oudinot franchit la Limmat près d'un cloître de religieuses, à Würenlos. Appuyé par le général Mortier sur la rive gauche, il culbute l'armée du général Korsakov près du village de Dietikon, dans les environs de Zurich.

Pendant ce temps, le général Soult bouscule les positions de Hotze. Ce dernier meurt sur le champ de bataille.

« Souvorof, qui croyait déboucher en Suisse dans le flanc d'un ennemi attaqué de tous côtés, allait trouver au contraire tous ses lieutenants dispersés et s'engager au milieu d'une armée victorieuse de toutes parts » (Adolphe Thiers).

L'armée française d'Helvétie, du Danube et du Rhin met ainsi 30 000 ennemis hors de combat et en perd seulement quelques milliers. La République helvétique est sauvée même si l'agitation y reste endémique. Le tsar Paul Ier se retire de la coalition et menace de renverser son alliance.

>>> Le Directoire en sursis :

Avec la victoire de Zurich (ou Dietikon), la France échappe une nouvelle fois à l'invasion. Le gouvernement du Directoire, à bout de souffle, est sauvé. Mais à Paris se développe une vive agitation politique et les royalistes croient enfin venue l'heure d'une restauration de la monarchie.

Deux semaines plus tard, le 8 octobre, le général Bonaparte débarque à Fréjus à bord de la frégate Junon en vue d'un coup d'État destiné à « sauver » ce qui reste de la Révolution.

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