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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-10-2024 23:48:48


06 octobre 1927 : Sortie du premier film parlant

Le 6 octobre 1927 sort aux États-Unis le film Jazz singer (Le chanteur de jazz), réalisé par Alan Crosland.

Il s'agit du premier film parlant, chantant et musical, avec en vedette le comédien Al Jolson. L'acteur, un juif originaire de Russie, apparaît grimé en Noir.

Le film exploite un procédé de sonorisation appelé Vitaphone. La bande sonore comporte tout juste 354 mots !

Mais le succès est immédiat et permet aux producteurs, les frères Warner, d'échapper à une faillite.

Les autres professionnels du cinéma restent réservés... Ils s'inquiètent de l'impossibilité d'exploiter les films parlants hors des pays anglophones (le doublage est encore inconnu).

Plusieurs vedettes du muet seront incapables de s'adapter au parlant. C'est le cas de Buster Keaton. D'autres, comme Charlie Chaplin, se reconvertiront non sans difficulté.

L'avènement du parlant consacrera aussi de nouveaux réalisateurs comme Howard Hawks aux États-Unis et, en France, Marcel Pagnol ou Sacha Guitry.
Auteur : Mel_C  
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Date :    08-10-2024 17:55:23


08 octobre 1856 : Incident de l'Arrow et « Seconde guerre de l'opium »

Le matin du 8 octobre 1856, l'Arrow, un bateau chinois sous pavillon anglais, est à l'ancre sur la Rivière des Perles, en face de Canton. Le bateau appartient à un Chinois de Hong-Kong mais il a obtenu le droit de battre pavillon anglais pour échapper aux exactions des rebelles Taiping. Ce droit a toutefois expiré en février 1856.

Il est arraisonné par les autorités de Canton pour cause de piraterie, une accusation sans doute avérée. Ses douze marins, des Chinois, sont arrêtés...

Le consul britannique Harry Parkes émet une protestation auprès du gouverneur chinois Yeh, arguant de l'illégalité de cet arraisonnement. Le gouverneur a beau jeu de faire valoir que le bateau avait perdu le droit d'arborer l'Union Jack. Par souci de conciliation, il relaxe néanmoins neuf marins.

Mais il en faut davantage pour calmer le consul. L'occasion est trop belle d'humilier le gouverneur qui refuse aux commerçants occidentaux le droit de circuler librement dans sa ville en dépit des conventions de Nankin de 1842. N'aurait-il pas compris la leçon infligée à son prédécesseur, qui osa contrarier le commerce anglais de l'opium ?

Le consul en réfère au gouverneur britannique de Hong-Kong, Sir John Bowring, qui réclame et obtient du gouverneur Yeh la libération de tous les marins et une lettre d'excuses. Il n'en ordonne pas moins aux navires anglais au mouillage en face de Canton de bombarder le palais du gouverneur ! Excuses ou pas, il ne saurait en effet laisser pareil affront impuni. C'est que l'Angleterre est alors dirigée par Lord Palmerston, qui a fait de l'arrogance une vertu cardinale.

Le Premier ministre ne s'en tient pas là. À la fin de l'année 1857, il lance une attaque contre Canton avec l'appui de Napoléon III et des Français. C'est le début de la « Seconde guerre de l'opium ». Canton est occupée en janvier 1858 mais les Chinois s'obstinant à ne pas négocier, les alliés envoient une escadre vers le port de Tientsin (aujourd'hui Tianjin)...
Auteur : Mel_C  
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Date :    09-10-2024 12:13:17


09 octobre 43 av. J.-C. : Fondation de Lyon

Le 9 octobre de l'an 43 avant notre ère, Lucius Munatius Plancus, ancien officier de César, proconsul en Gaule, fonde une colonie promise à un destin exceptionnel sous le nom de Lugdunum puis Lyon.

>>> Une colonie romaine :

Au cours des mois qui suivent l'assassinat de César, le Sénat ordonne à ses généraux Lépide et Plancus, qui commandent les légions de Gaule, de fonder une colonie sur la colline qui domine le confluent de la Saône et du Rhône.

Le choix du lieu s'explique par la présence de nombreuses routes en relation avec les différentes régions de la Gaule. Des Gaulois sont déjà installés à proximité, dans un village du nom de Condate, sur la « presqu'île », entre la colline de la Croix-Rousse et l'actuelle place Bellecour.

Lucius Munatius Plancus trace le decumanus, axe est-ouest de la future ville, sur l'emplacement de l'actuel musée gallo-romain. La ville porte d'abord le nom de Colonia Copia Felix Munatia, bientôt modifié en Copia Lugdunum. Lugdunum, plus tard transformé en Lyon, signifierait en gaulois : la « colline du dieu Lug ».

>>> Lugdunum, capitale des Gaules :

Sous le règne d'Auguste, héritier de Jules César, son gendre Agrippa divise la « Gaule chevelue », c'est-à-dire la Gaule conquise par César, en trois provinces : Lyonnaise, Aquitaine, Belgique. Sur le littoral méditerranéen, la Narbonnaise, plus anciennement romanisée, demeure province sénatoriale.

En 16 et en 14 av. J.-C., l'empereur Auguste, de passage en Gaule, fait construire à Lugdunum le premier théâtre des Gaules, aux dimensions modestes (4500 places). La ville devient la capitale commune aux trois Gaules. Plusieurs empereurs y séjournent et le futur empereur Claude, fils de Drusus, beau-fils d'Auguste, et d'Antonia, fille de Marc-Antoine, y naît le 1er août de l'an 10 av. J.-C.
Auteur : Mel_C  
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Date :    09-10-2024 12:14:10


...................... et aussi ...........................................

09 octobre 1945 : Création de l'École nationale d'administration (ENA)

L’École nationale d'administration (ENA) a été créée à la Libération par une ordonnance du 9 octobre 1945 prise par le Gouvernement provisoire de la République présidé par Charles de Gaulle, à l'initiative de Michel Debré, alors maître des requêtes au Conseil d'État. Elle a pour objectif de « refondre la machine administrative française », en démocratisant le recrutement des hauts fonctionnaires, grâce à l’instauration d’un concours d’accès unique à la Fonction publique, sans passe-droits ni favoritisme...
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-10-2024 21:36:57


10 octobre : Les biens du clergé sont nationalisés

Le 10 octobre 1789, à Versailles, Talleyrand, évêque d'Autun et député, propose à l'Assemblée constituante de nationaliser les biens de l'Église de France, à charge pour l'État de subvenir à l'entretien du clergé.

Sans s'en douter, les députés mettent le doigt dans un engrenage qui va diviser le pays et conduire la Révolution à sa perte...

>> Un remède tout trouvé à la crise financière :

Les états généraux ont été réunis par Louis XVI le 5 mai 1789 pour trouver une solution à la crise financière qui place le royaume au bord de la faillite.

Les premières secousses révolutionnaires n'arrangent rien. Les impôts ne rentrent plus du tout et les épargnants refusent de continuer à prêter de l'argent au Trésor. « La banqueroute, la hideuse banqueroute est à nos portes ! » s'exclame Mirabeau devant ses collègues députés, en septembre 1789.

C'est alors que le député Charles Maurice de Talleyrand, par ailleurs évêque d'Autun, propose à ses collègues de nationaliser les biens du clergé. Ces biens, constitués de propriétés agricoles et d'immeubles, sont très importants. On les évalue à 3 milliards de livres (environ dix fois le montant du budget annuel du royaume). Ils résultent des innombrables dons et legs des fidèles au cours des siècles passés.

En contrepartie, sur une suggestion de Mirabeau, l'État s'engage à prendre à sa charge l'entretien des ecclésiastiques, les frais du culte et aussi les très lourdes charges sociales et éducatives qui relevaient jusque-là de l'Église.

La nationalisation des biens du clergé reçoit un accueil plutôt favorable des catholiques français et les paysans comptent bien en profiter pour arrondir leurs propriétés en se portant acquéreurs des domaines de l'Église.

>> Naissance des assignats :

Sans s'en douter, les députés mettent le doigt dans un engrenage qui va diviser le pays et conduire la Révolution à sa perte.

Dans l'immédiat, faute de pouvoir faire autrement, l'Assemblée nationale constituante laisse au clergé le soin de continuer à gérer ses domaines. Pour tirer concrètement parti de ces domaines sans attendre leur mise en vente, l'Assemblée décide de les mettre en gage (on dit aussi « assigner »). Par décret des 19 et 21 décembre 1789, elle émet des bons du Trésor pour un montant total de 400 millions de livres.

En échange d'un prêt à l'État, les particuliers reçoivent un bon du même montant. Ce bon porte un intérêt de 5% qui correspond à la rémunération du prêt. Surtout, ce bon appelé « assignat » est gagé ou « assigné » sur les biens du clergé (désormais appelés biens nationaux). Autrement dit, son détenteur peut l'échanger à tout moment contre un bien national de même valeur (parcelle de terre...).

De cette façon, les révolutionnaires gagnent sur les deux tableaux : en drainant l'épargne du public, ils comblent la dette de l'État ; en cédant les biens nationaux aux paysans aisés et aux bourgeois, ils s'assurent d'indéfectibles soutiens dans la population. Néanmoins, peu nombreux sont au début les Français qui font appel à cette possibilité...
Auteur : Mel_C  
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Date :    10-10-2024 21:37:31


10 octobre 1903 : Mise en vente de l'aspirine

L''aspirine est mise en vente en Allemagne le 10 octobre 1903. C'est l'aboutissement d'une très longue recherche qui remonte aux Sumériens.

Ces derniers avaient observé que l'écorce de saule calmait les douleurs. Le Grec Hippocrate avait validé leur observation mais il avait fallu attendre le XIXe siècle pour découvrir le principe actif à l'origine de cette propriété : l'acide acétylsalicylique.

Le chimiste allemand Felix Hoffmann part en quête d'un composé équivalent mais plus facile à synthétiser. Ce sera l'acide spirique, extrait de la spirée ou reine-des-prés. Le laboratoire Dreser, qui emploie Hoffmann, dépose un brevet à Munich le 6 mars 1899 et confie à l'entreprise Bayer la commercialisation de l'aspirine.

Sitôt sur le marché, ce médicament anti-fièvre et antalgique (atténuateur de la douleur) recueille un immense succès. L'aspirine suscite en Allemagne le développement d'une puissante industrie pharmaceutique. Elle a aussi les honneurs du traité de Versailles (1919), une clause de celui-ci faisant tomber son brevet dans le domaine public (en France exclusivement !).

Dans les années 1950, l'aspirine semble condamnée par l'arrivée d'un nouvel antalgique, le paracétamol. Mais l'on découvre opportunément qu'elle peut aussi prévenir les accidents vasculaires. Et la voilà repartie pour une deuxième vie...
Auteur : Mel_C  
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Date :    11-10-2024 13:04:50


11 octobre 1962 : Ouverture du concile Vatican II

Le pape Jean XXIII ouvre le concile Vatican II le 11 octobre 1962, dans la basilique Saint-Pierre de Rome.

Élu pape le 28 octobre 1958, à 76 ans et onze mois, Angelo Roncalli ne devait être qu'un pape de transition après le pontificat flamboyant et tourmenté de Pie XII. En portant leur choix sur lui, les cardinaux qui l'avaient élu voulaient se donner le temps d'une transition avant d'élire un pape d'action.

Mais le nouvel élu, replet et bonhomme, provoque d'emblée la surprise en annonçant un aggiornamento (« mise à jour ») de l'Église catholique, autrement dit un grand concile en vue d'adapter l'Église au monde moderne. C'est le 21e concile oecuménique (planétaire) depuis les origines de l'Église.

Aucune entreprise comparable n'avait été menée depuis le concile de Trente, quatre cents ans plus tôt, qui avait lancé la (Contre-)Réforme catholique. Son retentissement mondial va être d'autant plus important que les catholiques, en ce milieu du XXe siècle, représentent un quart environ de la population mondiale, laquelle s'élève à 3 milliards d'êtres humains.

Mais en sacrifiant beaucoup de rituels propres à la religion populaire et en promouvant une religiosité plus strictement intellectuelle, le concile va aussi accélérer le mouvement de déchristianisation en cours en Europe depuis le XIXe siècle...

>>> Aggiornamento :

Réunis au grand complet dans la basilique Saint-Pierre de Rome pour la séance plénière d'ouverture, les 2500 évêques venus du monde entier se voient confier la mission d'adapter l'Église au monde moderne, intégrer une réflexion religieuse dans les mouvements d'idées et réconcilier toutes les chrétientés.

Les Pères conciliaires viennent pour un tiers d'Europe mais l'Amérique latine fait une entrée en force au concile (22%), avec l'Amérique du Nord (13%), l'Afrique noire (10%) et l'Asie (10%). Fait inédit : des représentants de différentes confessions chrétiennes non-catholiques ont par ailleurs été invitées à la cérémonie en qualité d'observateurs.

Dans son allocution inaugurale, le pape dénonce l'enseignement du mépris et témoigne de son ouverture aux autres religions et en particulier aux juifs.

Le concile adapte la communication de l'Église au monde moderne afin que soit mieux perçu le message de l'Évangile. C'est ainsi que les langues usuelles se substituent peu à peu au latin dans les offices religieux. Les prêtres renoncent à la soutane. Dans les églises, lors des messes, l'officiant fait désormais face aux fidèles et ne leur tourne plus le dos...

L'un des textes majeurs de Vatican II, Gaudium et spes (« La joie et l'espoir »), promulgué le dernier jour du concile (8 décembre 1965), exprime la solidarité de l'Église avec tous les mouvements qui concourent à protéger et rehausser la dignité de l'individu, y compris les mouvements socialistes.

Surtout, l'Église catholique rompt avec une hiérarchie pyramidale et renforce le rôle des évêques et des synodes nationaux. Elle obtient des gouvernements liés par un Concordat au Saint-Siège qu'ils renoncent peu à peu à leurs prérogatives dans la nomination des évêques. Enfin, le concile adopte le principe de la liberté de conscience religieuse, à l'initiative de Karol Wojtyla, futur Jean-Paul II.
Auteur : Mel_C  
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Date :    11-10-2024 13:06:28


11 octobre 1963 : La France pleure Jean Cocteau et Édith Piaf

Le vendredi 11 octobre 1963, s'éteignait dans sa 74e année le poète et académicien Jean Cocteau (1889-1963). Déjà malade, il avait appris quelques heures plus tard la disparition de sa grande amie, la chanteuse française Édith Piaf (1915-1963), à 48 ans. C'était la fin d'une longue amitié tissée depuis plus de vingt ans...

>>> Le « Poète de tous les Arts » :

Écrivain et poète (roman, théâtre, critique), peintre, dessinateur, décorateur, graphiste et céramiste, chorégraphe et cinéaste, Jean Cocteau (1889-1963) est né à Maisons-Laffitte le 5 juillet 1889 au sein d'une famille de la grande bourgeoisie parisienne. Dès l'enfance, il est inspiré par les réceptions musicales de son grand-père et les lectures de contes par sa gouvernante Joséphine (illustrations de Gustave Doré).

Malheureusement, très affecté par le suicide de son père, Georges, alors qu'il n'a que 9 ans (1898), il décide d'exorciser cette tragédie qui le minera toute sa vie en découvrant le monde du cirque, de l'illusion et du trompe l'oeil, l'âme créatrice de l'imagination et du rêve. Pour l'anecdote, il oubliera même de se présenter à l'épreuve du baccalauréat au lycée Condorcet puis abandonnera ses études.

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