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çà s'est passé .....
Auteur : Jade30 
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Date :    13-12-2023 19:10:16


13 décembre 1963 : Adoption d'une charte du Droit de l'Espace :

Une résolution visionnaire et source d’enjeux en pleine course à l’espace et dans le contexte de guerre froide. En 1957, l’URSS ouvrait une nouvelle ère en lançant le premier satellite dans l’espace. Spoutnik devenait le premier artefact mis en orbite autour de la Terre. Aussitôt se posa une question juridique : à qui appartient l'espace et comment l’utiliser ? La question devint pressante après la création de la NASA par les Américains en 1958. Une instance spécifique fut créée dès 1959 par l'Assemblée générale des Nations Unies, le Comité pour l'utilisation pacifique de l'espace extra-atmosphérique. Son nom voulait tout dire en pleine guerre froide.

Le 13 décembre 1963 fut adoptée la Charte du Droit de l’Espace par la résolution 1962 (18). Elle établit plusieurs principes clés mais non contraignants. En premier lieu, l’espace extra-atmosphérique comme il est appelé, est l’héritage de l’humanité et appartient à tous. Le principe de non-appropriation est aussi présent dans cette résolution de l’ONU. De plus, toute puissance spatiale explorant ou utilisant l’espace doit effectuer ses activités conformément au droit international.

En 1962, le Soviétique Iouri Gagarine fut le premier humain envoyé dans l’espace. L'année suivante, en 1963, il fut suivi par un Américain resté méconnu, Alan Shepard, et cette année-là, on ajouta à la Charte une obligation d’assistance mutuelle aux spationautes en danger lors de leur retour sur Terre. Peu importait le lieu, leur nationalité ou l’agence qui les emploie ; ils étaient considérés comme des « envoyés de l'Humanité ». Après quoi, la charte ouvrit la voie à d’autres textes contraignants juridiquement. En premier lieu le traité de l’Espace de 1967, puis l’Accord sur le sauvetage des astronautes, la Convention sur l'immatriculation des objets lancés dans l'espace ou celle pour la gestion de la station spatiale internationale par exemple.
Auteur : Jade30 
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Date :    17-12-2023 17:03:10


17 décembre 1837 : incendie du Palais d'Hiver :

Le soir du 17 décembre 1837, à Saint-Pétersbourg, dans le Palais d'Hiver, des poêles qui chauffent à plein régime mettent le feu aux boiseries de la salle Pierre Ier. L'incendie va ravager l'édifice pendant trente heures malgré l'intervention de 6000 pompiers et grenadiers de la Neva qui pompent l'eau de la Néva. Les oeuvres d'art du Palais d'Hiver sont heureusement sauvées pour la plupart. Dans l'urgence, on s'est généralement contenté de les jeter dans la neige. Sitôt après le drame, le tsar Nicolas Ier lance la construction d'un nouveau palais. Il sera achevé en un peu plus d'un an et accueillera les collections impériales, jusque là à l'étroit dans le Petit Ermitage.
Auteur : Jade30 
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Date :    17-12-2023 17:03:52


17 décembre 1903 : Premiers vols des frères Wright :

Le 17 décembre 1903, les frères Wibur et Orville Wright (36 et 32 ans) effectuent à tour de rôle quatre vols de quelques dizaines de mètres sur la plage de Kill Devil, à Kitty Hawk, en Caroline du Nord.

Les villageois témoins de ces modestes exploits ne se doutent pas qu'ils viennent d’assister à la naissance de l'aviation...

>>> Des expérimentateurs tenaces et discrets :

Un siècle plus tôt, des Français avaient réussi à s'élever dans le ciel à bord d'un engin plus léger que l'air, la « montgolfière ». Cette performance sans précédent avait eu peu de conséquences pratiques.

En 1890, la machine volante du Français Clément Ader, l'une des premières à avoir été appelée « avion», vole à l'altitude de... quelques dizaines de centimètres (sur terrain plat, notons-le). Mais son inventeur ne réussit pas à « transformer» l'essai. Les frères Wright vont être plus chanceux et de leur premier essai date le véritable essor de l'aviation.

Wilbur et Orville, fabricants de cycles passionnés de mécanique, tentent d'abord de développer le vol plané. Ils y échouent et sans se décourager entreprennent dans leur atelier Dayton (Ohio) la construction du Wright Flyer. Il s'agit d'un biplan de 274 kg, avec deux ailes parallèles de 12 mètres d'envergure.

Après un premier essai raté et quelques réparations, ils se remettent aux commandes trois jours plus tard, à tour de rôle, malgré un fort vent de face. Et c'est enfin le succès avec un vol de 260 mètres en 59 secondes à 3 mètres au-dessus du sol…
Auteur : Jade30 
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Date :    18-12-2023 23:08:44


18 décembre 1994 : Découverte des peintures paléolithiques de Chauvet-Pont d'Arc

Le dimanche 18 décembre 1994, le spéléologue Jean-Marie Chauvet, accompagné de deux amis, explore une falaise, près du village de Vallon-Pont-d'Arc et des magnifiques gorges de l'Ardèche.

Les trois amis découvrent une grotte aux parois décorées de dessins aux teintes ocres, parmi lesquels de nombreuses représentations animales. Immédiatement alerté, le préhistorien Jean Clottes authentifie les peintures. Elles font de la grotte de la Combe d'Arc, ou grotte Chauvet, du nom de son inventeur, l'un des trois plus beaux témoignages de l'art pariétal du Paléolithique européen, avec Altamira et Lascaux. Les unes et les autres sont l'oeuvre de l'homme de Cro-Magnon...
Auteur : Jade30 
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Date :    18-12-2023 23:09:57


18 décembre 1865 : Abolition de l'esclavage aux États-Unis d'Amérique :

La Guerre de Sécession (Civil War) est à peine terminée que le Congrès tranche sur ce qui en fut la cause directe : l'esclavage dans les plantations de coton du Sud. Il ratifie un amendement constitutionnel qui abolit formellement l'esclavage.

Le treizième amendement à la Constitution des États-Unis prend effet le 18 décembre 1865. Très bref, il énonce :

« Section 1.
Ni esclavage ni servitude involontaire, si ce n'est en punition d'un crime dont le coupable aura été dûment convaincu, n'existeront aux États-Unis ni dans aucun des lieux soumis à leur juridiction.

Section 2.
Le Congrès aura le pouvoir de donner effet au présent article par une législation appropriée ».

Le 13e amendement et la libération des esclaves en 1865 aux Etats-Unis (lithographie)

>>> L’abolition de l'esclavage comme arme de guerre :

Dans les premiers temps de la guerre civile, le président Abraham Lincoln s'était refusé à abolir brutalement l'esclavage pour ne pas enfreindre l'autonomie garantie aux États par la Constitution fédérale de 1787.

Abraham Lincoln, d'après une photographie d'Anthony Berger du 9 février 1864, Library of CongressMais à mesure que se creuse le fossé entre les frères ennemis, le président se résigne à franchir le pas vers l'abolition et à l'utiliser comme arme de guerre.

C'est ainsi que le 22 septembre 1862, quelques jours après le premier succès nordiste à la bataille d'Antietam, Lincoln annonce l'émancipation des esclaves dans les États qui persisteront dans la rébellion le 1er janvier 1863.

Cette émancipation sera immédiate et sans indemnité d'aucune sorte dans ces États où vivent 80% des 4 millions d'esclaves noirs des États-Unis de l'époque. Par contre, dans les États intermédiaires, esclavagistes et néanmoins fidèles à l'Union nordiste, elle sera progressive, négociée et indemnisée.

Dès le 8 avril 1864, le Sénat vote le texte du futur amendement, qui doit étendre et pérenniser l'abolition de l’esclavage mais il n'est pas encore question de l'inscrire dans la Constitution, faute d'une majorité suffisante à la Chambre des Représentants.

Le 31 janvier 1865, tandis que la victoire se rapproche et que le Sud, ruiné et défait, n'est plus en état de négocier quoi que ce soit, Lincoln peut enfin le présenter au vote de la Chambre des Représentants. Il obtient la majorité requise des deux tiers au terme d'une intense bataille parlementaire.

Quelques mois après sa ratification, un 14e amendement garantit aux Noirs le droit de vote et l'égalité avec les Blancs devant la loi.

Cependant, ces principes vont longtemps rester lettre morte et, du fait des abus de la « Reconstruction », essentiellement durant le mandat du président Grant, le Sud des États-Unis va s'installer dans la ségrégation raciale.
Auteur : Jade30 
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Date :    19-12-2023 00:37:17


19 décembre 1964 : Jean Moulin au Panthéon :

Le 19 décembre 1964, les cendres de Jean Moulin sont transférées au Panthéon, à Paris, à l'initiative du général de Gaulle et du ministre des Affaires culturelles, André Malraux. Ce dernier prononce à cette occasion un flamboyant discours en hommage à Jean Moulin et à tous les résistants à l'occupation allemande.
Auteur : Jade30 
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Date :    19-12-2023 00:39:42


19 décembre 1946 : PREMIERE GUERRE D'INDOCHINE :

Le 19 décembre 1946, le parti communiste vietnamien de Hô Chi Minh lance une insurrection générale contre le colonisateur français à Hanoï et dans tout le Tonkin. C'est le début de la première guerre d'Indochine... et de trois décennies de conflits quasi-ininterrompus qui vont mettre le Viet-Nam et les autres pays de la région à feu et à sang.

Le drame puise sa source dans la défaite de la France face à l'Allemagne, l'occupation de ses colonies d'Indochine par le Japon et la volonté du général de Gaulle, à la Libération, de réoccuper l'Indochine pour l'honneur du drapeau.

>>> LA RECONQUETE FRANÇAISE :

Le 24 mars 1945, alors qu'il s'apprête à prendre le pouvoir en France, le général de Gaulle déclare son intention de restaurer l'autorité de la France en Indochine.

Cette déclaration intervient quinze jours après l'humiliant « coup de force du 9 mars » par lequel les Japonais se sont emparés des leviers de commande en Indochine et ont capturé, voire massacré, les Français présents sur place.

Le chef de la France libre veut prendre de court ses alliés anglo-saxons qui lorgnent sur l'Indochine comme le montrera leur décision, à Potsdam, d'en confier l'administration aux Chinois et aux Britanniques, à l'exclusion des Français.

De Gaulle projette d'établir une fédération de colonies et de protectorats qui comprendrait les trois provinces du Viêt-nam (les trois Ky : Tonkin, Annam et Cochinchine) ainsi que le Cambodge et le Laos. Le 14 août 1945, il nomme l'amiral Thierry d'Argenlieu gouverneur général de l'Indochine ; farouche partisan de la colonisation, l'homme a aussi la réputation d'être rigide et cassant.

Les événements se précipitent. En septembre 1945, sitôt après la capitulation du Japon, Hô Chi Minh, chef du parti communiste vietnamien, le Vietminh, proclame unilatéralement la République démocratique du Viêt-nam.

Dans le même temps, un corps expéditionnaire débarque à Saigon sous le commandement du général Leclerc. Celui-ci serait partisan de négocier avec le Vietminh mais pour son supérieur hiérarchique d'Argenlieu, il n'en est pas question.

Fonctionnaires et militaires français se réinstallent sans trop de mal en Cochinchine, où le Vietminh est quasiment absent. Là-dessus, Leclerc engage non sans succès la reconquête du nord.

>>> ÉCHEC DES NEGOCIATIONS ET INSURRECTION :

Mais de Gaulle quitte le pouvoir en janvier 1946... Le nouveau gouvernement comprend l'inanité d'un maintien de la France en Indochine. Il prépare un accord avec les Vietnamiens en vue de reconnaître leur indépendance, suivant l'exemple des Britanniques qui s'apprêtent à quitter leur colonie des Indes.

Paris bénéficie d'une circonstance favorable : Hô Chi Minh, à Hanoï, craint une mainmise de ses voisins chinois et se montre disposé à composer avec les Français. C'est ainsi que le négociateur Jean Sainteny et Hô Chi Minh signent les accords du 6 mars 1946. Ils reconnaissent un État libre du Viêt-nam au sein de l'Union française.

Une conférence se réunit à Fontainebleau, en présence d'Hô Chi Minh lui-même, et un référendum est prévu pour l'union des trois Ky.

Mais la conférence va tourner court en raison d'un premier incident qui survient le 19 novembre 1946. Ce jour-là, une fusillade se produit dans le port de Haïphong entre une jonque chinoise et la douane française. À bord de la jonque, des nationalistes vietnamiens transportent de l'essence de contrebande. La fusillade dégénère et fait 24 morts.

L'incident est aussitôt exploité par les partisans d'une reconquête de l'ancienne colonie, au premier rang desquels figure l'amiral Thierry d'Argenlieu.

Avec le soutien du ministre des Affaires étrangères Georges Bidault, l'amiral veut au moins conserver Saïgon et la Cochinchine à la France et il s'oppose ouvertement à Leclerc et Sainteny. En contradiction avec les accords du 6 mars, il décide de rompre l'unité des trois Ky du Viêt-nam en créant une Cochinchine indépendante affidée à la France.

>>> UNE GUERRE POUR RIEN :

Pour imposer leur solution au Vietminh et rétablir leur autorité sur une partie au moins de l'Indochine, les militaires décident de recourir à la bonne vieille « diplomatie de la canonnière » héritée du siècle précédent.

Le 23 novembre 1946, à l'instigation de l'amiral d'Argenlieu, trois avisos du colonel Debès bombardent le port de Haïphong. Brutale, l'attaque aurait fait 6 000 morts ! C'est le début de la (première) guerre d'Indochine...

Auteur : Jade30 
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Date :    20-12-2023 01:25:58


20 décembre 1848 : Abolition de l'esclavage à La Réunion :

Six mois après la publication du décret d'abolition de l'esclavage par le gouvernement de la République française, le commissaire général de la République Joseph Napoléon Sébastien Sarda, dit Sarda-Garriga, arrive à la Réunion avec ledit décret et le titre de gouverneur. Sitôt débarqué à Saint-Denis, le 19 octobre, il promulgue le décret d'abolition avec effet le 20 décembre 1848.

En souvenir de cette décision, le 20 décembre est aujourd'hui férié et chômé sur l'île de La Réunion. C'est la « fête des Cafres » (d'après le nom donné aux anciens esclaves africains) ou la fête de la Liberté...

Le commissaire général Sarda-Garriga promulgue le décret d'abolition de l'esclavage à La Réunion le 19 octobre 1848 (musée des Arts africains et océaniens, Paris)

>>> Esclavage et marronnage :

Occupée par la France au début du XVIIe siècle et d'abord baptisée île Bourbon, cette île de l'archipel des Mascareignes, au milieu de l'océan Indien, a été tardivement colonisée. En 1715, à la mort du roi Louis XIV, elle ne compte encore que deux mille habitants dont une moitié importés du continent africain et de la grande île de Madagascar en qualité d'esclaves ou de travailleurs « engagés » (il s'agit de travailleurs sous contrainte que l'on ne peut en théorie pas vendre).

Mais l'introduction de la culture du café va accélérer le peuplement de cette île de 2000 km2. À la Révolution, rebaptisée La Réunion, elle compte environ cinquante mille habitants dont une majorité d'esclaves. Beaucoup de ceux-ci, toutefois, profitent du relief volcanique pour s'enfuir des plantations et se réfugier dans les Hauts de l'île. Ces esclaves « marrons » (dico) sont traqués avec la plus extrême férocité.

Un demi-siècle plus tard, au moment de l'abolition de l'esclavage, l'île compte cent dix mille habitants dont soixante mille esclaves. Les planteurs, conscients de l'inéluctabilité de l'abolition, multiplient les affranchissements et quand, enfin, le commissaire général Sarda-Garriga promulgue le décret, il ne reste déjà plus d'esclaves en titre.

Les planteurs reçoivent une indemnité forfaitaire conformément au décret. Ils tentent aussi de reprendre la main en sanctionnant le « vagabondage » : c'est une façon d'obliger les anciens esclaves à souscrire des contrats de travail. Comme beaucoup ne s'y résignent pas, les planteurs font venir des « travailleurs sous contrat» de la côte des Malabars (Inde du Sud). Leurs descendants représentent aujourd'hui près du tiers du million de Réunionnais.

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