Auteur : Michel1951  

rencontré Yves Cochet, l'ex-ministre de l'Environnement qui se prépare au "jour où tout s'écroulera"L'ancien ministre de l'Environnement, Yves Cochet, dans sa ferme près de Rennes (Ille-et-Vilaine), le 31 juillet 2019.  (RAPHAEL GODET / FRANCEINFO)Envoyé spécial en Ile-et- Villaine

Raphaël Godet – France Télévisions

Mis à jour le 04/08/2019 | 07:17 – publié le 04/08/2019 | 07:17

L'ancien élu écologiste, qui a passé plus de vingt ans aux affaires, vit aujourd'hui retranché dans sa Bretagne natale. Pour survivre à la fin du monde, il s'est entouré de champs, de bois et d'eau. Reportage.

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"Faites bien attention où vous marchez, il y a du crottin partout dans ce pré." Chemise en jean sur le dos et baskets blanches aux pieds, Yves Cochet fait "mumuse" avec Viking, ce mercredi 31 juillet. Une caresse sur l'encolure, une autre sur la crinière et une petite dernière sur le toupet. "C'est toi l'avenir, tu le sais ça hein ?, murmure-t-il au cheval, davantage intéressé par l'herbe à brouter. Parce que dans vingt ans maximum, terminés les voitures et les avions, on recommencera à se déplacer avec des tractions animales !" Soyez rassurés : l'ancien ministre de l'Environnement de 73 ans va très bien, merci pour lui. Il s'est simplement retranché dans la campagne au nord de Rennes (Ille-et-Vilaine) pour se préparer à l'effondrement du monde qui "nous arrive en pleine tronche." 

Quand je me suis installé ici avec ma fille en 2006, j'avais des critères de recherches très précis : je voulais de l'eau, des arbres et des champs pour survivre le jour venu. Ici, je suis prêt.Yves Cochetà franceinfo

Selon ses calculs, "ça va arriver entre 2020 et 2040", "le temps d'épuiser les dernières réserves pétrolières." Donc mieux vaut s'organiser. Deux calèches dégotées quelque part en Pologne sont rangées au fond d'un hangar. Sous un abri en tôle, il y a du stock de bois pour au moins trois ans. Côté nourriture, Yves Cochet et sa fille peuvent compter sur le potager et les conserves. Niveau eau, ça ne devrait pas manquer non plus : de gros réservoirs ont été installés pour récupérer la pluie qui tombe du ciel. "Bien remplis, ça doit faire 3 000 litres, explique le propriétaire. Et au pire, s'il en manque, il y aura toujours l'eau de la mare et celle du puits. Pour la boire, il faudra simplement la faire bouillir et hop !" 

Vu le scénario catastrophe qu'Yves Cochet a en tête, il faudra au moins tout ça pour s'en sortir. "Ce qui nous attend, prédit-il, est aussi important que le passage du paléolithique au néolithique. Il n'y aura plus un Etat dans le monde capable de lever les impôts, de contrôler les armes et de faire respecter la loi. L'Union européenne n'existera plus, la France non plus, il n'y aura plus d'énergie, plus d'internet, plus de télécoms..."

Le temps de saccager tous les Franprix et tous les Carrefour Market, vous ne pourrez plus vivre à Paris au bout de trois jours.Yves Cochetà franceinfo

Vous en voulez encore ? "Ce ne sera pas une catastrophe comme Katrina ou Fukushima. Non, non, là c'est le monde entier qui s'effondrera et les gens vont mourir par milliards", répète-t-il dans un grand éclat de rire qui fait sursauter Brad, le chien de la ferme qui commençait tout juste à s'endormir. Alors, il faut bien penser à ceux qui survivront : "Je fais ça aussi pour ma fille et mes petits-enfants. A leur place, entre faire Sciences-Po et de la permaculture, je choisirais la permaculture..." 

Il n'a pas pris l'avion depuis dix ans

A vrai dire, l'écologiste, qui a le cheveu un peu moins brun mais toujours aussi frisé que lorsqu'il était aux responsabilités, se prépare depuis plus de vingt ans à "ce jour noir pour l'espèce humaine". Dès 2005, il signait un livre au titre annonciateur : Pétrole apocalypse. Rebelote trois ans plus tard dans cette vidéo déterrée sur YouTube où on l'entend expliquer, devant une assemblée qu'"il va arriver un accident comme jamais il est arrivé dans l'histoire de l'humanité depuis l'Homo sapiens il y a 50 000 ans".

Auteur : Mel_C  

ÉNERGIE :
Le plan de Bercy pour torpiller discrètement le chèque énergie. Selon les informations de Mediapart, le ministère de l’économie et des finances a décidé de mettre fin au versement automatique du chèque énergie qui concerne 5,6 millions de Français parmi les plus pauvres. Une économie potentielle de 1 milliard d’euros.

Auteur : Mel_C  

ÉOLIEN EN MER / ALSTOM :
L'agonie programmée des ex-usines d’Alstom..... GE Vernova a annoncé en septembre un nouveau plan social dans les deux usines de Saint-Nazaire et de Montoir-sur-Bretagne, rachetées à Alstom en 2015. Elles semblent n’avoir aucun avenir au-delà de 2027.

Auteur : Mel_C  

CLIMAT :
À la veille de la COP29, l’Azerbaïdjan muscle sa répression contre les militants pro-climat.... Selon les ONG Human Rights Watch et Freedom Now, le pays hôte des prochaines négociations internationales sur le climat a muselé ces derniers mois des voix critiques de l’industrie pétrogazière. Le secteur représente la moitié du PIB de cet État dirigé d’une main de fer par Ilham Aliyev.

Auteur : Mel_C  

ENVIRONNEMENT - Une Marianne d'Or pour Nîmes métropole :
> Ce mardi 8 octobre, Nîmes métropole a reçu le prix de la Marianne d'Or pour son action en faveur du développement durable. Ce prix met en lumière l'investissement de l'Agglo face aux enjeux d’avenir, tels que le projet de territoire "Éco-métropole 2032", véritable feuille de route pour un avenir résilient et respectueux de l'environnement.
Avec cette feuille de route "Éco-métropole 2032", Nîmes métropole se donne pour mission de devenir une Éco-métropole innovante et productive. Ce projet de territoire repose sur quatre grandes orientations : la transition énergétique, la mobilité décarbonée, un aménagement du territoire respectueux de l’environnement et la préservation des ressources naturelles. Franck Proust, président de Nîmes métropole, souligne : « Une éco-métropole ne se décrète pas, elle se bâtit. Cette récompense nous pousse à aller encore plus loin dans nos engagements pour l’environnement et la transition écologique. »
Parmi les initiatives phares, le Plan climat air énergie territorial (PCAET) fixe quatre grandes ambitions au service de la transition écologique : « un territoire à énergie positive », « un développement économique bas carbone et équilibré », « un territoire adapté et sobre pour un futur désirable » et « une agglomération animatrice de la transition écologique ».
Nîmes métropole s’engage également dans l’adaptation au changement climatique au travers des fonds de concours aux communes, que ce soit pour la rénovation énergétique des bâtiments, mais aussi pour la rénovation et la modernisation du réseau d’éclairage public. La gestion durable de la ressource en eau est également une priorité.
Dans le cadre de la décarbonation des transports, Nîmes métropole investit dans des solutions de mobilité partagée et durable, telles que l'acquisition de véhicules à énergie propre (électrique et biogaz), la création d'un réseau cyclable renforcé et sécurisé, ainsi que la création de Pôles d’échanges multimodaux sur le territoire.
Enfin, l'Agglo a pour objectif de devenir un territoire "zéro déchet", avec des initiatives comme le tri à la source des biodéchets en offrant à tous les ménages un composteur ou lombricomposteur, et en faisant la promotion du réemploi.

Auteur : Mel_C  

Dépression Kirk - Des précipitations record pour l’automne, aggravées par le dérèglement climatique :

> Le passage de la tempête Kirk a accru les excédents pluviométriques d’une année déjà très humide en France. Des phénomènes amplifiés par les effets du dérèglement climatique et notamment du réchauffement des eaux océaniques.

Des habitants de Seine-et-Marne et d’Eure-et-Loir les pieds dans l’eau, un plaisancier mort à Sète, des transports perturbés, 48 000 foyers toujours privés d’électricité jeudi 10 octobre à la mi-journée… La tempête Kirk, qui a balayé la France, a déversé des trombes d’eau soutenues et durables, exceptionnelles pour le nord du pays. Ce phénomène, néanmoins, est appelé à se multiplier avec le dérèglement climatique.
Avec entre 72 et 74 mm de précipitations à Noirmoutier (Vendée), Le Perray (Yvelines) ou Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), il est souvent tombé autant de pluie en vingt-quatre heures entre mercredi et jeudi qu’habituellement en un mois. Dans la capitale, la station Paris-Montsouris a enregistré 71 mm en une journée, soit un record pour le mois d’octobre depuis un siècle (1920). « Observer un tel cumul de pluies est très rare en automne dans la région parisienne », indique Patrick Galois, prévisionniste à Météo-France. Une telle ampleur est même inhabituelle pour l’ensemble de l’année : depuis cent cinquante ans, seules six journées se sont vues plus arrosées tous mois confondus.

Auteur : Aigle  

Ce jeudi 10 octobre,
après le passage de la dépression KIRK et les fortes pluies,
la rivière Grand Morin, un affluent de la Marne, est sortie de son lit, atteignant 3,52 mètres le matin.
une « crue majeure, globalement supérieure à la crue de 2016 »
Quasiment toutes les routes menant à la ville ont été bloquées.
Plusieurs habitants, vivant au rez-de-chaussée, ont dû être évacués en début de matinée

Auteur : Aigle  

Journée Internationale de la prévention des catastrophes naturelles :
N'oublions pas ques les ouragans qui dévastent régulièrement les Amériques prennent leur source dans une région d'Afrique dont l'aridité grandissante amplifie le phénomène.