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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    13-10-2024 20:09:50


13 octobre 1307 : Arrestation des Templiers

Au matin du vendredi 13 octobre 1307, tous les Templiers de France, soit plusieurs milliers au total, sont arrêtés sur ordre du roi Philippe IV le Bel, petit-fils de saint Louis.

Cet acte de violence arbitraire met fin à un ordre original de moines-soldats, vieux de près de deux siècles, qui s'est illustré en Terre sainte et s'est acquis puissance et richesse, s'attirant ainsi la jalousie des féodaux et la convoitise des souverains.

>>> Un ordre monastique prestigieux :

L'ordre du Temple est né en Terre sainte, en 1119, après la première croisade, pour protéger les pèlerins se rendant à Jérusalem.

Le prestige des moines-chevaliers au manteau blanc frappé d'une croix rouge est immense pendant les deux siècles que durent les croisades... malgré la trahison du grand maître Gérard de Ridefort à la bataille de Hattîn, en 1187.

Mais les musulmans finissent par chasser les Francs de Terre sainte et s'emparent de Saint-Jean-d'Acre le 28 mai 1291 malgré la résistance héroïque des Templiers.

Au début du XIVe siècle, l'ordre du Temple, chassé de Palestine, n'en dispose pas moins encore d'une force militaire impressionnante de quinze mille hommes, bien plus que n'aurait pu en lever n'importe quel roi de la chrétienté. Mais, de soldats, les Templiers se sont reconvertis en usuriers et ont complètement perdu de vue la reconquête des Lieux saints.

C'est que de considérables donations ont rendu l'ordre immensément riche et l'ont transformé en l'une des principales institutions financières occidentales... et la seule qui soit sûre. Il gère ainsi, en véritable banquier, les biens de l'Église et ceux des rois d'Occident (Philippe le Bel, Jean sans Terre, Henri III, Jaime Ier d'Aragon...).

>>> Les Templiers en Europe :

Les commanderies templières couvrent l'ensemble de l'Europe médiévale d'une véritable toile d'araignée. Elles abritent les moines-soldats, avec aussi une vocation caritative.

L'opinion européenne commence à s'interroger sur la légitimité du Temple. Le roi Philippe le Bel lui-même a souvenance que les Templiers ont refusé de contribuer à la rançon de saint Louis lorsqu'il a été fait prisonnier au cours de la septième croisade. Il entend aussi quelques méchantes rumeurs sur les moeurs prétendument dépravées et diaboliques des moines-chevaliers...

>>> Le drame :

Le roi presse le pape d'agir contre l'Ordre et, finalement, décide d'arrêter les Templiers sous l'inculpation d'hérésie, sans prendre la peine d'en référer au pape.

C'est ainsi que tous les Templiers de France sont arrêtés au petit matin par les sénéchaux et les baillis du royaume au terme d'une opération de police conduite dans le secret absolu par Guillaume de Nogaret. Ils sont interrogés sous la torture par les commissaires royaux avant d'être remis aux inquisiteurs dominicains.

Parmi les 140 Templiers de Paris, 54 sont brûlés après avoir avoué pratiquer la sodomie ou commis des crimes extravagants comme de cracher sur la croix ou de pratiquer des « baisers impudiques ». L'opinion publique et le roi lui-même y voient la confirmation de leurs terribles soupçons sur l'impiété des Templiers et leur connivence avec les forces du Mal.

Pour ne pas donner l'impression d'être désavoué, le pape choisit la fuite en avant et, le 22 novembre 1307, ordonne à son tour l'arrestation des Templiers dans tous les États de la chrétienté et l'ouverture d'une enquête sur leurs crimes supposés.

Le roi obtient de Clément V la suppression de l'ordre, au concile de Vienne, en 1312. Elle est officialisée le 3 avril 1312 par la bulle « Vox in excelso », bien qu'il soit tout à fait exceptionnel qu'un ordre religieux soit purement et simplement dissous.

Avec l'affaire du Temple, la monarchie capétienne montre qu'elle entend suivre son intérêt politique et ne plus se comporter en vassale de l'Église.
Auteur : Mel_C  
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Date :    13-10-2024 20:11:09


13 octobre 1906 : La Charte d'Amiens fonde le syndicalisme révolutionnaire

Le 8 octobre 1906 s’ouvre à Amiens le congrès de la Confédération Générale du Travail (CGT), qui groupe 2400 syndicats français et deux cent mille adhérents. Cinq jours plus tard en sort une motion qui va entrer dans l’Histoire syndicale sous le nom de Charte d’Amiens.

Ce texte très court (2000 signes) définit encore aujourd’hui en théorie les objectifs du syndicalisme français, en radicale opposition avec les syndicalismes allemand et britannique.

>>> Révolutionnaire ou réformiste ?

La CGT est née à Limoges en 1895, à peine plus de dix ans après la légalisation des syndicats ouvriers. Au départ simple association de quelques fédérations nationales de syndicats, elle se structure et se renforce au congrès de Montpellier, en 1902.

Victor Griffuelhes (Nérac - Lot-et-Garonne, 14 mars 1874 ; Saclas - Seine-et-Oise, 30 juin 1922)Ses effectifs bondissent à plus de cent mille membres sous l’impulsion de son secrétaire général Victor Griffuelhes, un ancien militant anarchiste.

Il organise le 1er mai 1906 la première grève générale pour la journée de huit heures. Ce coup d’éclat met le monde syndical en ébullition, d’autant qu’il survient juste après la catastrophe de Courrières et la répression des mineurs par l’armée.

L’année précédente, la sphère politique a vu naître le premier parti constitué comme tel : la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO). Ce parti est dirigé par Jules Guesde et se réclame du marxisme.

Partageant peu ou prou les mêmes convictions, syndicalistes et militants politiques s’interrogent sur la meilleure façon de les promouvoir.

Jules Guesde s’est violemment opposé à Alexandre Millerand en 1899 quand ce « socialiste indépendant » a choisi de participer au gouvernement « bourgeois » de Pierre Waldek-Rousseau.

Il souhaite faire de son parti, avec le concours de la CGT, le fer de lance de la révolution à venir. Mais au sein de la confédération syndicale, les « guesdistes » sont nettement minoritaires.

Ils doivent compter avec les réformistes qui veulent se cantonner dans des revendications purement syndicales pour l’amélioration des conditions de travail et des rémunérations.

Quant à la mouvance anarchiste regroupée autour de Victor Griffuelhes, elle prône une action révolutionnaire, à l'écart des partis politiques, avec rien moins que l’objectif de renverser la société capitaliste et de confier l’outil de production aux syndicats !

Le débat va être tranché au congrès d’Amiens au profit des derniers !
Victoire en trompe-l’œil du syndicalisme révolutionnaire

Le IXe congrès confédéral réunit plus de 800 délégués dans l’école publique du faubourg de Noyon, à Amiens. Trois motions sont débattues. Celle des « guesdistes », présentée par la Fédération du Textile, est mise en minorité par la coalition contre nature des réformistes et des anarchistes.

La motion réformiste, présentée par la Fédération du Livre, exprime « le caractère exclusivement économique de l'organisation syndicale ». Mais elle est retirée par ses promoteurs qui veulent plus que tout rester à l’écart des partis politiques. Ils se rallient donc à la motion de Victor Griffuelhes, laquelle préconise la grève générale comme moyen de faire triompher la révolution et « l'expropriation capitaliste ».

Après une semaine de débats est donc votée ladite motion. Elle obtient 830 voix sur 839 !

Mais même si elle est acceptée à la quasi-unanimité des congressistes, n'y voyons pas le reflet des aspirations de la classe ouvrière ou des huit millions de salariés français car les délégués présents à Amiens représentent en tout et pour tout un millier de syndicats et beaucoup sont des néophytes qui ont reçu un mandat en blanc d'un ou même plusieurs syndicats...
Auteur : Mel_C  
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Date :    16-10-2024 20:58:45


16 octobre 708 : Fondation du sanctuaire du mont Saint-Michel

Le mont Saint-MichelLe 16 octobre 708, au temps des rois mérovingiens, si l'on en croit le récit d'un moine du haut Moyen Âge, un évêque d'Avranches du nom d'Aubert dédicace un sanctuaire en l'honneur de l'archange Saint Michel.

Ce sanctuaire est situé sur le mont Tombe, au milieu d'une vaste baie ouverte sur la Manche.

Régulièrement agrandi et embelli au fil des siècles, jusqu'à nos jours, le sanctuaire va devenir l'un des plus célèbres lieux de pèlerinage du monde sous le nom de... mont Saint-Michel !
16 octobre 1690 : Première bataille de Québec

Le 16 octobre 1690, alors que la France et l'Angleterre s'opposent dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, un détachement anglais commandé débarque en Nouvelle-France, à Beauport, sur le Saint-Laurent. Le chevalier William Phips, qui commande le détachement, envoie un émissaire auprès du gouverneur de la ville de Québec, le comte Louis de Frontenac, en le sommant de se rendre.

Mais Frontenac fait croire à l'émissaire que la ville est fortement défendue et déclare crânement que sa seule réponse viendra de « la bouche de ses canons ».

Dissuadé d’attaquer, Phips fait néanmoins bombarder la ville depuis ses bateaux, sans grands dommages. Sa flotte, à l’inverse, reçoit quelques boulets qui l’incitent à lever l’ancre. Puis une série de violents orages cause des dégâts aux navires. S’ajoutant à la variole, ils décident Phips à rentrer au Massachusetts dont il obtiendra le gouvernement.
Auteur : Mel_C  
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Date :    16-10-2024 20:59:54


16 octobre 1793 : Exécution de Marie-Antoinette

La reine Marie-Antoinette est guillotinée le 16 octobre 1793, dix mois après son mari Louis XVI et quatre ans après que la famille royale a dû quitter le palais de Versailles pour les Tuileries, sous la pression des Parisiennes.

Le procès du roi et sa condamnation à mort pouvaient s'expliquer par la volonté des républicains d'en finir avec le principe monarchique qu'il incarnait et de briser le lien affectif qui rattachait la masse des Français à la dynastie.

Le procès de la reine (38 ans) n'est quant à lui motivé par aucune nécessité politique mais il est provoqué par la Terreur qui, sous l'effet des menaces d'invasion et des soulèvements intérieurs, de septembre 1793 à juillet 1794, va jeter un voile sanglant sur la Révolution et tout emporter sur son passage.

>>> Du trône à l'échafaud :

Du temps de sa splendeur, avant la Révolution, Marie-Antoinette, fille de l'impératrice Marie-Thérèse, était surnommée avec dédain l'« Autrichienne ».

Elle prend conscience du nouvel état des choses quand elle se voit obligée de quitter Versailles pour les Tuileries le 6 octobre 1789, après que plusieurs de ses gardes ont été tués sous ses yeux par les émeutiers.

Elle va dès lors s'opposer de toutes ses forces au cours de la Révolution et pousser à la guerre, en encourageant son frère l'empereur à attaquer la France et restaurer l'ordre ancien. De ce point de vue, elle se rend clairement coupable de haute trahison...

Après la chute de la royauté, le 10 août 1792, elle est jetée en prison avec son mari, sa belle-soeur, Madame Élisabeth, et ses deux enfants, le Dauphin et Madame Royale.

Marie-Antoinette quitte la Conciergerie pour l'échafaud, par Georges Cain (musée Carnavalet)Après l'exécution du roi, elle est séparée de son fils. Le petit Louis XVII (8 ans) est confié à un cordonnier, le citoyen Simon, pour être élevé en domestique et en sans-culotte. Il mourra peu après dans des conditions sordides.

Prodigue et légère du temps de sa splendeur, Marie-Antoinette témoigne de courage et de fermeté devant le Tribunal révolutionnaire. Elle fait face avec dignité à d'infâmes accusations d'inceste sur la personne de son fils, présentées par le substitut du procureur général, Jacques Hébert.

Le public ne manque pas d'être ému par son apostrophe : « J'en appelle à toutes les mères... » Robespierre lui-même déplore ces accusations et ce procès qui affectent l'image de la Révolution.

Le 21 janvier 1815, les restes de Marie-Antoinette ont été transférés avec ceux de Louis XVI dans la basilique Saint-Denis, nécropole traditionnelle des rois de France.
Auteur : Mel_C  
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Date :    16-10-2024 21:00:51


16 octobre 2020 : Assassinat du professeur Samuel Paty

Professeur d’histoire-géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), Samuel Paty est assassiné le 16 octobre 2020 par un jeune réfugié tchétchène. Ce dernier prétendait venger le prophète Mahomet dont les caricatures de Charlie Hebdo avaient été montrées en classe lors d’un cours d’éducation civique sur la liberté d’expression.

Le drame creuse un fossé au sein de la gauche, entre le courant démocrate qui prône la défense de la laïcité et de la liberté d’expression, au risque de réduire celle-ci au devoir de caricaturer les religions, et le courant islamo-gauchiste qui prône l’accommodement avec les mouvances islamistes et indigénistes. Le grand absent dans la gauche de ce début du XXIe siècle est la question sociale, comme sous la IIIe République, avant la Première Guerre mondiale, quand la gauche républicaine n’avait d’autre souci que de régler son compte à l’Église et de « civiliser » les populations africaines.

Auteur : Mel_C  
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Date :    17-10-2024 22:18:13


17 octobre 1968 : Révolte noire aux JO de Mexico

Tommie Smith et John Carlos aux JO de Mexico le 17 octobre 1968 (DR)Le 17 octobre 1968, pendant les Jeux Olympiques de Mexico (12-27 octobre), les athlètes américains Tommie Smith et John Carlos, champions du 200 mètres, montent sur le podium à la 1ère et à la 3ème place. Mais au moment où retentit l'hymne américain et s'élève la bannière étoilée, ils baissent ostensiblement la tête et lèvent leur poing ganté de noir. Par ce geste qui signera la fin de leur carrière, ils affichent leur soutien au mouvement antiségrégationniste américain des Black Panthers.
L'Australien Peter Norman, sur la deuxième marche du podium, manifeste son soutien avec un badge du mouvement de protestation des droits civiques. Exclu des Jeux suivants, il sera porté en terre par ses deux amis afro-américains à sa mort en 2006. Pendant ce temps, aux États-Unis même, la lutte contre la ségrégation raciale a dégénéré dans des échauffourées meurtrières suite à l'assassinat du pasteur Martin Luther King le 4 avril 1968.
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-10-2024 22:18:33


17 octobre 1973 : Premier choc pétrolier

En réplique à la victoire d'Israël dans la guerre du Kippour, dix jours plus tôt, onze pays arabes membres de l'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) annoncent un embargo total sur les ventes de pétrole aux soutiens d'Israël, parmi lesquels les États-Unis, le Portugal, l'Afrique du Sud et les Pays-Bas. L'embargo est promu par le roi Fayçal d'Arabie séoudite et son ministre du pétrole, le sheikh Yamani, qui ont la main sur 21% des exportations mondiales de pétrole.

Les Européens, terrorisés, renoncent à soutenir les Pays-Bas et le fournir en pétrole. Chacun prend des mesures d'urgence dans la perspective d'une pénurie de carburant qui, cependant, ne viendra pas. Le prix du baril de light Arabian, qui fait référence sur le marché, passe de 3 dollars à 18, mais se stabilise au bout de quelques mois autour de 8 ou 9 dollars. Les pays exportateurs mais aussi les grandes compagnies pétrolières occidentales sont les grands gagnants de ce premier choc pétrolier. Les grands perdants sont les peuples occidentaux car l'augmentation du prix de l'énergie amplifie une récession économique déjà sensible depuis quelques mois, entraînant une flambée du chômage.

Les États-Unis reprennent les choses en main en confiant au chah d'Iran, le soin de rétablir les fournitures de pétrole. L'OPEP ne va plus retrouver son influence. Quant au chah Mohammed Réza Pahlévi, flatté dans ses délires mégalomaniaques, il ne tarde pas à perdre pied. Sa chute, cinq ans plus tard, en 1978, entraîne un deuxième choc pétrolier, beaucoup plus grave et durable que le précédent.
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-10-2024 22:19:04


17 octobre 2017 : Libération de Rakka

Rakka (on écrit aussi ar-Raqqah) est une ville syrienne sur les rives de l'Euphrate qui comptait environ 200 000 habitants en 2014. Sa beauté lui a valu d'être érigée en capitale par les califes abbassides au VIIIe siècle. En 2014, de façon moins plaisante, elle est devenue la capitale de l'État islamique en Irak et au Levant (Daech).

Le 17 octobre 2017, après un long cauchemar et au terme d'une bataille de trente jours qui aurait causé trois mille morts, Daech et ses combattants djihadistes ont été éliminés et la ville conquise par une coalition hétéroclite. Cette coalition est constituée de l'Armée démocratique syrienne, très majoritairement composée de Kurdes syriens, ainsi que de détachements de l'armée gouvernementale aux ordres du président Assad et assistés par les miliciens chiites du Hezbollah libanais. L'aviation américaine, intervenant au nom de l'OTAN, a mis sa puissance de feu au service de la coalition. Les djihadistes conservent à titre provisoire quelques villages de la région semi-désertique entre l'Euphrate et la frontière irakienne.

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