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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-09-2024 23:46:43


1er septembre 338 avant JC : ATHENES PERD LA LIBERTE A CHERONEE

Le 1er septembre de l'an 338 avant JC, Athènes et Thèbes se heurtent à l'armée macédonienne. La bataille a lieu à Chéronée, en Béotie, région de Grèce centrale, non loin du célèbre défilé des Thermopyles.

C'en est fini à tout jamais de l'indépendance des cités grecques et de la plus prestigieuse d'entre elles, Athènes.

>> Démosthène contre Philippe

Un siècle plus tôt, Athènes dominait le monde grec sous le gouvernement du grand Périclès. Ses penseurs et ses artistes créaient des oeuvres vouées à l'immortalité. Mais les guerres intestines ont affaibli les cités et le petit royaume semi-barbare de Macédoine en a profité pour se renforcer sous la poigne énergique du roi Philippe II

À Athènes, Démosthène s'évertue à ouvrir les yeux de ses concitoyens sur le danger macédonien. Souffrant de bégaiement dans sa jeunesse, il a réussi à le surmonter à force de volonté et d'énergie et est devenu l'orateur le plus célèbre de la Grèce antique, consacrant toute sa vie à la lutte contre Philippe II et Alexandre le Grand.

Ses harangues dénommées Philippiques et Olynthiennes (du nom d'Olynthe, une cité portuaire conquise par Philippe II), restent de remarquables témoignages de l'art oratoire. Mais elles ne suffisent pas à arrêter les phalanges macédoniennes. La langue française conserve leur souvenir sous la forme d'un nom commun, philippique, qui désigne encore aujourd'hui une harangue violente.

>> Fin de l'indépendance grecque

À Chéronée, le roi Philippe II de Macédoine et son fils Alexandre remportent une victoire complète grâce à leur infanterie, organisée en redoutables phalanges, et à leur cavalerie, que commande Alexandre, à peine âgé de 18 ans.

Le jeune prince emporte la décision en taillant en pièces le bataillon des Thébains. Son père, lui-même remarquable homme d'État et conquérant, lui aurait lancé, admiratif : « Mon fils, cherche-toi un autre royaume car celui que je te laisse est trop petit pour toi ! »

Désormais, Athènes doit se soumettre comme le reste de la Grèce à un roi à demi-barbare (ou considéré comme tel).

Après la défaite de Chéronée et l'échec d'un ultime soulèvement, Athènes entre dans l'alliance macédonienne et participe avec Alexandre le Grand à la conquête de l'empire perse. Démosthène se suicide par le poison quinze ans plus tard, à 62 ans, après avoir tenté de soulever une nouvelle fois sa cité contre Antipater, le général macédonien qui a succédé à Alexandre à la tête de la Grèce.

Ayant soumis la Grèce, Philippe II prend le titre d'hégémon (guide ou protecteur des Grecs). Il s'apprête à se retourner contre les Perses de la dynastie achéménide, ceux-là même qui attaquèrent la Grèce deux siècles plus tôt, à l'époque des guerres dites « médiques ».

Cette expédition est destinée à libérer les cités grecques d'Asie, que les Perses ont à nouveau occupées, ainsi qu'à rapprocher Grecs et Macédoniens en vue de mettre fin à leurs querelles fratricides.

Mais Philippe II est assassiné en 336 avant JC par l'un de ses hommes, qui craint à juste titre la perspective d'une guerre dans la lointaine et mystérieuse Asie. C'est donc son fils Alexandre III (20 ans) qui reprend à son compte ce projet.

Avant de partir à la conquête de l'Asie, le nouveau roi de Macédoine Alexandre III établit la sécurité sur les frontières nord du royaume, en Illyrie et le long du Danube.

Les cités grecques veulent en profiter pour s'émanciper mais Alexandre réagit avec célérité. Il détruit Thèbes au son des flûtes... À l'exception de la maison du poète Pindare et des temples. Par contre, il respecte Athènes, par amour de son passé prestigieux et par souci de se rallier ses élites.

>> La route de la gloire

Le nouveau généralissime des Grecs prépare avec soin l'expédition d'Asie. Fort d'une autorité charismatique sur ses hommes et entouré d'excellents généraux (Parménion, Séleucos, Ptolémée, Antigone...), il veille aussi à bien organiser ses lignes de ravitaillement et ses liaisons avec l'arrière.

Il franchit le détroit du Bosphore avec environ 40.000 soldats macédoniens et grecs, dont 5.000 cavaliers qui lui seront très utiles au plus fort des combats, et se lance aussitôt à la poursuite de Darius III, le roi des Perses.
Auteur : Mel_C  
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Date :    02-09-2024 22:09:13


2 septembre 1666 : Londres en flammes

Dans la nuit du 2 septembre 1666, un feu se déclenche dans l'arrière-boutique d'un boulanger londonien du nom de Faryner. L'incendie s'étend très vite dans la rue Pudding Lane, près du pont de Londres. Les maisons en bois enduites de poix favorisent sa propagation.

>> Une métropole active et fragile

La capitale anglaise, qui compte à cette époque près de 500 000 habitants, est une métropole active et populeuse, à défaut d'être belle. Elle se relève d'une épidémie de peste qui l'a touchée l'année précédente, en 1665, et provoqué 70 000 décès.

Comme le sinistre a déjà gagné plusieurs maisons, le maire de la ville, sir Thomas Bludworth, est alerté et se rend sur place mais il ne voit pas de raison de s'alarmer outre mesure et laisse les sauveteurs à leur travail. C'est alors que le feu gagne des entrepôts de chanvre et de poix situés à Thames Street, au bord de la Tamise.

L'embrasement de ces entrepôts accélère la propagation de l'incendie le long du fleuve et les sauveteurs sont très vite dépassés. Dix mille maisons et près d'une centaine d'églises sont la proie des flammes. La cathédrale Saint-Paul s'écroule sous le poids de sa charpente (elle sera ensuite reconstruite avec le dôme qu'on lui connaît).

Le roi Charles II Stuart se joint bientôt aux sauveteurs. Des soldats entreprennent de faire sauter les maisons, rue par rue, pour mieux étouffer le feu. Celui-ci s'éteint enfin au bout de six jours. Grâce au sang-froid des habitants, il n'aura en définitive fait que huit victimes. Mais la plus grande partie de la capitale est à reconstruire et 100 000 personnes sont sans abri. (...)
Auteur : Mel_C  
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Date :    02-09-2024 22:10:32


............. et aussi ................

2 septembre 1870 : Napoléon III est fait prisonnier à Sedan

Le 2 septembre 1870, les Prussiens reçoivent la capitulation d'une armée française enfermée à Sedan, dans les Ardennes. Ils font 83 000 prisonniers y compris l'empereur des Français. Napoléon III envoie un simple télégramme à l'impératrice Eugénie : « Grand désastre, l’armée est défaite et captive, moi-même je suis prisonnier ».

C'est la quatrième fois dans l'Histoire de France qu'un souverain est capturé sur un champ de bataille. Ce désastre signe l'échec de la guerre engagée à la légère par les Français six semaines plus tôt.

>> Une guerre mal engagée

Napoléon III a déclaré la guerre à la Confédération d'Allemagne du Nord le 19 juillet 1870 d'une façon maladroite et précipitée, sans prendre la peine de s'assurer le soutien des grands États européens ni de vérifier les dispositions de l'armée.

La France n'est en mesure de mobiliser que 265 000 hommes, sur un front de 250 kilomètres. De leur côté, la Prusse et ses alliés d'Allemagne du Sud en alignent immédiatement 600 000 grâce à une organisation bien rodée et à un réseau ferroviaire très dense.

Les armées françaises sont très vite bousculées par la coalition allemande. Les Français subissent plusieurs défaites non dépourvues de panache comme à Wissembourg, le 4 août 1870, et surtout à Froeschwiller-Woerth, le 6 août.

À la suite de ces défaites, qui entraînent l'évacuation de l'Alsace et de la Lorraine, le commandement en chef passe au maréchal Bazaine. Brave mais indécis, celui-ci tente de replier ses armées de l'Est sur Verdun mais se voit barrer la route par l'ennemi. Plutôt que de forcer le passage, il se laisse enfermer dans la place forte de Metz.

>> Le piège de Sedan

Un mois après la déclaration de guerre, il ne reste à la France que 130 000 hommes de la première armée, regroupés au camp de Châlons sous le commandement du maréchal de Mac-Mahon. L'empereur l'accompagne mais, très malade en raison d'un caillou dans la vessie et pouvant à peine circuler en voiture, il se garde de diriger les opérations.

L'armée manoeuvre en vue de secourir le maréchal Bazaine assiégé à Metz. Mais celui-ci, qui songe déjà à se rendre, reste étrangement inactif. C'est ainsi que Mac-Mahon est battu le 30 août à Beaumont et, faute de mieux, se replie sur la place forte de Sedan.

Le 1er septembre au matin débute la bataille décisive. Blessé, le maréchal de Mac-Mahon laisse le commandement au général Ducrot et celui-ci au général Wimpffen, « le plus ancien dans le grade le plus élevé ». Écrasés par l'artillerie allemande, les Français sont impuissants à desserrer l'étau.

Le lendemain, soucieux d'éviter un massacre inutile, Napoléon III donne l'ordre de se rendre et lui-même va en calèche au-devant de l'état-major allemand. Il est reçu dans une modeste maison par le chancelier Bismarck.

À Lyon, Marseille et Paris, sitôt connu le désastre, l'empereur est déchu et la République proclamée. Mais quand il apprend que les Allemands entendent annexer l'Alsace et une partie de la Lorraine, le gouvernement provisoire décide de poursuivre la guerre. Les Allemands se dirigent alors à marches forcées vers Paris qui va subir un siège éprouvant jusqu'à l'armistice de janvier 1871.
Auteur : Mel_C  
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Date :    02-09-2024 22:12:53


............. et enfin .............

2 septembre 1945 : Le Japon capitule, fin de la Seconde Guerre mondiale

Le 2 septembre 1945, l'Empire du Soleil Levant capitule face aux États-Unis, mettant fin à la guerre du Pacifique, volet oublié de la Seconde Guerre mondiale (l'Allemagne avait capitulé quatre mois plus tôt).

L'acte de capitulation est signé dans la baie de Tokyo, sur le navire de guerre américain Missouri. Il clôture un demi-siècle d'entreprises bellicistes par l'« empire du Grand Japon » (dénomination officielle du pays selon la Constitution du 11 février 1889), depuis la première guerre sino-japonaise et le traité de Shimonoseki qui s'en est suivi.

>> Un combat sans espoir

Allié de l'Allemagne de Hitler et de l'Italie de Mussolini, au sein de l'Axe, le Japon de l'empereur Hiro Hito (Showa) s'était engagé dans la guerre mondiale en attaquant sans avertissement la base américaine de Pearl Harbor.

Beaucoup trop faible pour vaincre la première puissance industrielle du monde, le Japon n'avait cessé de perdre du terrain après l'anéantissement de sa flotte à Midway. Mais ni la perte des îles lointaines après des combats acharnés, ni les bombardements conventionnels sur les grandes villes de l'archipel n'avaient entamé la détermination des dirigeants, tant de l'empereur que des généraux.

Pour les faire fléchir et plus encore pour devancer l'invasion de l'archipel par l'Armée rouge, le président américain Harry Truman s'était résolu à lâcher deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945.

>> La reddition

La veille de l'attaque de Nagasaki, l'URSS avait déclaré la guerre au Japon et le lendemain, le 9 août, elle avait envahi la Mandchourie, une colonie japonaise. Toute l'armée japonaise du Guandong, forte de plus d'un million d'hommes, s'était débandée ou rendue. Plus que les victimes d'Hiroshima et de Nagasaki, c'est cette débandade et la crainte d'une submersion par les « bolchéviques » honnis qui a convaincu les jusquauboutistes de l'état-major nippon et l'empereur lui-même de rendre les armes.

Dès le 10 août, Tokyo fait savoir sa décision à Washington.

Le 15 août, les Japonais, sidérés, entendent pour la première fois la voix de leur empereur dans les hauts-parleurs installés partout dans les rues. D'une voix grave et embarrassée, Hiro Hito leur annonce sa décision de mettre fin à la guerre.

Consternation, cris et pleurs secouent les foules (sans exclure chez beaucoup de citoyens un soulagement secret à la perspective de la paix). Atterrés, des cadres du régime et des officiers choisissent de mettre fin à leurs jours selon le rituel du seppuku.

Le 2 septembre, le nouveau ministre des Affaires étrangères Shigemitsu et le chef d'état-major de l'armée impériale, le général Umezu, interdit de suicide par l'empereur, se rendent sur le pont du cuirassé Missouri, dans la rade de Tokyo. Ils signent la capitulation de leur pays en présence du général américain Douglas MacArthur et des représentants des puissances alliées, la France étant représentée par le général Philippe Leclerc de Hauteclocque. La Seconde Guerre mondiale est terminée... et le monde entre dans la crainte d'une apocalypse nucléaire.

>> Le traité de paix

Le traité de paix proprement dit est signé six ans plus tard, à San Francisco, le 8 septembre 1951, par les représentants du Japon avec ceux des États-Unis et de 47 nations alliées de la Seconde Guerre mondiale. L'Inde, la Birmanie et la Chine nationaliste, absentes ce jour, signeront à leur tour un traité de paix avec le Japon dans les mois suivants. L'URSS et la Chine populaire s'abstiennent de toute signature.

Par ce traité de paix, qui est l'aboutissement de la capitulation signée 6 ans plus tôt, le Japon reconnaît l'indépendance de la Corée et renonce à toute revendication sur ses ancienns possessions des îles Kouriles et Sakhaline, devenues soviétiques, ainsi que sur Taiwan (Formose) et ses archipels du Pacifique, passés sous tutelle étasunienne. Il renonce à toute intervention militaire extérieure et se voit seulement autorisé à constituer une « force d'auto-défense » non-nucléaire.

Soucieux de transformer l'archipel en base avancée face aux pays communistes, URSS et Chine populaire, les États-Unis conservent sur place d'importantes bases militaires, notamment à Okinawa.

À l'entrée en vigueur du traité, le 28 avril 1952, le Japon peut enfin recouvrer son indépendance politique et se libérer de la tutelle américaine. La reconstruction étant à peu près achevée, le pays entre dès lors dans une phase d'expansion accélérée qui va le hisser parmi les plus riches pays de la planète.

Il va suivre en cela une évolution opposée à celle des pays qu'il a précédemment agressés. La plupart de ces pays, qui ont été profondément déstabilisés par l'occupation japonaise entrent, sitôt après leur libération, qui dans une guerre civile (Corée, Chine), qui dans une guerre de décolonisation (Vietnam, Indonésie)...
Auteur : Mel_C  
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Date :    03-09-2024 22:16:02


03 septembre 1783 : LE TRAITÉ DE VERSAILLES CONSACRE L'INDÉPENDANCE DES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE

Le 3 septembre 1783, le traité de Versailles officialise la naissance des États-Unis d'Amérique. Le texte est signé par le comte de Vergennes et le comte de Manchester au nom des rois Louis XVI et George III et en présence des représentants de l'Espagne. Il met fin à la guerre d'Indépendance des Treize Colonies anglaises d'Amérique du Nord.

Le matin de ce même jour, Benjamin Franklin et John Jay, représentants des Insurgents américains, ont rencontré l'ambassadeur britannique David Hartley dans sa résidence parisienne, rue Jacob. Par ce traité de Paris, ils ont obtenu la reconnaissance par l'Angleterre de l'indépendance des États-Unis d'Amérique.

>> Naissance d'un nouvel État

Les États-Unis sont admis dans le concert des nations mais leur union est encore très fragile. Quatre années leur seront encore nécessaires pour mettre au point une Constitution et créer une véritable fédération. Le premier président de la nouvelle République, George Washington, ne prendra ses fonctions qu'en 1789.

Les jeunes États-Unis constituent à ce moment de leur Histoire un ensemble composite de territoires presque vides et de villes d'à peine quelques milliers d'habitants (la plus grande ville, Philadelphie, en a 40 000) sans guère de voies de communication entre elles. Il faut compter une bonne semaine pour aller de Boston à New York.

Au total 3,3 millions de citoyens d'origine européenne, 700 000 esclaves d'origine africaine et quelque milliers d'Indiens en voie de refoulement ou d'extermination.

>> L'Amérique du nord à la fin du XVIIIe siècle

Cette carte témoigne des affrontements entre Européens (Anglais, Espagnols et Français) pour la domination du continent nord-américain. La Nouvelle France tombe sous la tutelle de Londres et devient The Province of Quebec cependant que les Treize Colonies anglaises obtiennent en 1783 leur indépendance sous le nom d'États-Unis d'Amérique.

>> Revanche française

Par le traité de Versailles, la France, rivale de l'Angleterre, prend sa revanche sur le traité de Paris qui lui avait enlevé vingt ans plus tôt le Canada, la Louisiane et bien d'autres colonies.

Le jeune roi Louis XVI savoure le succès de l'insurrection américaine et de ses propres concitoyens.

La Fayette, Rochambeau, l'amiral de Grasse, le comte d'Estaing, le général Duportail, le commandant Pierre L'Enfant, l'écrivain Beaumarchais et bien d'autres Français ont payé de leur personne pour libérer les Treize Colonies de la tutelle de Londres.

Mais cette aide a coûté très cher et le roi de France commence à se demander comment il va assainir ses finances.

A peine cinq ans plus tard, il est obligé de convoquer les états généraux pour étudier une réforme des impôts. C'est ainsi que l'Indépendance américaine conduit à la Révolution française !

>> Le deuxième empire colonial anglais

Avec le traité de Versailles, l'Angleterre perd l'essentiel de son premier empire colonial. Mais par un fabuleux retournement de situation, elle jette dans le même temps les bases d'un deuxième empire colonial encore plus prestigieux.

Vingt ans plus tôt, à la faveur d'un premier Traité de Paris, en effet, elle a reçu de nouvelles colonies dispersées de par le monde et très diverses par leur culture et leurs traditions. Ne se contentant plus d'envoyer des immigrants vers des terres à peu près vierges, Londres s'applique désormais à gouverner les populations indigènes par procuration.

Le joyau du deuxième empire britannique est constitué par les Indes orientales (aujourd'hui, l'Union indienne, le Pakistan, le Bangladesh, Sri Lanka et la Birmanie).
Auteur : Mel_C  
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Date :    03-09-2024 22:18:52


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03 septembre 1928 : ALEXANDER FLEMING DÉCOUVRE LA PÉNICILLINE

Le 3 septembre 1928, le docteur Alexander Fleming, 47 ans, de retour de vacances, retrouve son laboratoire de Saint-Mary's Hospital, à Londres.

Il constate que les boîtes où il faisait pousser des staphylocoques (bactéries) ont été envahies par des colonies cotonneuses d'un blanc verdâtre. C'est qu'elles ont été contaminées par un champignon microscopique, le penicillium notatum, qu'utilisait son voisin de paillasse.

Avant de les jeter, Fleming y jette un coup d'œil et s'aperçoit qu'autour des colonies de champignons, ses staphylocoques ne se sont pas développés ! Il devine qu'une substance sécrétée par le champignon en est responsable et l'appelle aussitôt « pénicilline ».

Elle ne va d’abord servir qu'à isoler en laboratoire la bactérie B. influenzae, qui seule résiste à son action.

>> Comme un miracle !

En 1936, à Oxford, le professeur Howard Walter Florey engage un biochimiste allemand de 30 ans qui a fui le nazisme, Ernst Boris Chain. Ce dernier pressent l'intérêt de la pénicilline pour la santé humaine et, en mars 1940, réussit à en produire... 100 milligrammes !

Le 25 mai 1940, Florey injecte une dose mortelle de streptocoques à huit souris. Il en traite deux avec une injection de pénicilline et deux autres avec plusieurs injections répétées de pénicilline. Au bout de dix heures, ces dernières survivent ainsi que l'une de celles qui ont reçu une seule dose.

L’équipe publie ses résultats mais l’information tombe à plat. L'Angleterre est bombardée par l'aviation allemande et le public a d'autres préoccupations que les vertus de la pénicilline !

>> Le hasard fait bien les choses

Florey s'embarque donc pour les États-Unis et entre en relation avec une entreprise de l'Illinois, spécialisée dans l'épuration des eaux usées par des bactéries spécialisées.

Un jour, une femme apporte au laboratoire de l'usine un melon recouvert d'une moisissure à l'aspect inhabituel.

Les chercheurs identifient la moisissure : elle a nom penicillium chrysogenum. Et ils découvrent qu'elle produit 200 fois plus de pénicilline que la penicillium notatum ! Il devient dès lors possible de produire la pénicilline à l'échelle industrielle. Les laboratoires américains Merck, Pfizer et Squibb se lancent dans l'aventure.

Première d'une nouvelle famille de médicaments qualifiés d'antibiotiques, la pénicilline va sauver de nombreux blessés sur le front. Elle va ouvrir aussi la voie à la guérison de nombreuses maladies comme la tuberculose ou la syphilis.

On estime que les antibiotiques ont permis de prolonger d'une dizaine d'années l'espérance de vie des hommes. Fleming a été anobli et, en 1945, a reçu le prix Nobel de physiologie-médecine avec Chain et Florey.
Auteur : Mel_C  
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Date :    03-09-2024 22:20:22


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03 septembre 1939 : DÉCLARATION DE GUERRE A L'ALLEMAGNE :

Le 3 septembre 1939, suite à l'agression de la Pologne, la Grande-Bretagne puis la France déclarent la guerre à l'Allemagne. Les hommes répondent sans joie mais avec détermination à l'ordre de mobilisation. Certains pacifistes manifestent néanmoins leurs réticences, tel le député socialiste Marcel Déat qui publie le 4 mai 1939 un article intitulé : « Faut-il mourir pour Dantzig ? ».

La Wehrmacht ayant violé les frontières de la Pologne, Londres envoie un ultimatum à Berlin en suggérant une ultime conférence internationale ! Hitler dédaignant de répondre, la guerre est de facto déclarée à l'expiration de l'ultimatum, le 3 septembre à 11 heures. Le Président du Conseil français Édouard Daladier et son ministre des affaires étrangères Georges Bonnet demandent au président de la République Albert Lebrun de déclarer à son tour la guerre au nom des engagements internationaux de la France (et sans consulter le Parlement). C'est chose faite à 17h.

Les troupes franco-anglaises, sous le commandement du général Maurice Gamelin (68 ans), ancien vainqueur de la Marne aux côtés de Joffre, ne profitent pas de ce que le front occidental est dégarni, la Wehrmacht étant presque toute entière occupée à envahir la Pologne. Les soldats se tiennent l'arme au pied derrière la ligne Maginot et traînent leur ennui, au grand désespoir des Polonais. C'est la « drôle de guerre », d'après une expression de Roland Dorgelès. Elle prendra fin dans des conditions tragiques le 10 mai 1940 avec l'invasion allemande.
Auteur : Boobles30 
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Date :    04-09-2024 18:04:30


4 septembre 1970

Salvador Allende est élu à la présidence du Chili.

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