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çà s'est passé .....
Auteur : Jade30 
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Date :    23-11-2023 00:10:43


23 novembre 1407 : Assassinat dans la Rue Vieille du Temple :

En cette année 1407, la France vit la fin d'une longue « embellie ». Elle se remet de son conflit avec l'Angleterre après les victoires de Du Guesclin et du roi Charles V le Sage... Un crime va tout mettre en péril.

>>> Crime de brigands ;

Le 23 novembre 1407, le duc Louis d'Orléans est assassiné par une quinzaine de malfrats masqués. Le crime a lieu à Paris, rue Vieille du Temple, dans le quartier du Marais où sont situés les hôtels et les palais des Grands du royaume et du roi lui-même.

Louis d'Orléans est le frère cadet du roi Charles VI le Fou. Il trouve la mort en sortant de l'hôtel Barbette où réside la reine Isabeau de Bavière, sa belle-soeur. Celle-ci préside le Conseil de Régence qui gouverne le pays depuis que le roi a été frappé de folie, quinze ans plus tôt.

La victime participe à ce Conseil de même que son cousin, le duc de Bourgogne Jean sans Peur, et ses oncles, les ducs d'Anjou, de Berry et de Bourbon.

>>> Coalition mafieuse :

Ces princes du sang (les « sires des fleurs de lis ») tirent leur puissance des fiefs que les précédents souverains ont enlevé au domaine royal et leur ont remis en apanage. Ils profitent de la maladie du roi pour mettre le pays en coupe réglée.

Mais, comme dans un roman noir, leur connivence est troublée par la complicité de Louis d'Orléans avec la reine Isabeau de Bavière. Le plus remonté est le duc de Bourgogne Jean sans Peur. Il s'afflige de ce que la reprise des hostilités avec l'Angleterre mette en péril l'activité économique de la Flandre, la plus riche de ses possessions.

Pour ne rien arranger, il se voit privé des dons royaux, ce qui compromet l'équilibre de ses finances. Lui, le seigneur le plus puissant et le plus riche d'Occident, voit sa puissance vaciller... Aussi découvre-t-on sans surprise après le crime de la rue Vieille du Temple que les meurtriers ont agi sur son ordre.

>>> Disculpation du coupable :

Le commanditaire du crime se fait d'abord discret car la population parisienne est secouée par le drame et portée à la révolte.

Puis des rumeurs circulent et le vent tourne... C'est que la veuve du duc d'Orléans, Valentine Visconti, fille du duc de Milan, n'inspire guère de confiance aux Parisiens. La malheureuse, pourtant, très affectée par la mort de son époux chéri, va se laisser mourir de consomption.

Le duc de Bourgogne apparaît d'autre part très puissant et capable de beaucoup de choses imprévisibles. Aussi la ville en arrive-t-elle peu à peu à pardonner aux assassins par crainte de plus graves ennuis...
Auteur : Jade30 
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Date :    26-11-2023 16:44:22


26 septembre 1799 : À Zurich, Masséna sauve la France de l'invasion :

Le 26 septembre 1799, les Français du général Masséna remportent une victoire décisive sur les forces austro-russes à Zurich... ou plus précisément à Dietikon, une localité voisine.

>>> La deuxième coalition contre la France :

Le Directoire avait pu mettre fin à la première coalition européenne contre la République française grâce aux victoires du général Bonaparte et à la signature avec l'Autriche du traité de Campoformio, le 18 octobre 1797. Mais la Grande-Bretagne, dirigée de main ferme par le Premier ministre William Pitt et son ministre des Affaires étrangères Grenville, ne s'était jamais résignée à faire la paix. Bonaparte eut l'idée quelque peu saugrenue de l'attaquer sur son flanc en débarquant en Égypte.

Mais pendant qu'il s'épuisait entre le Nil et l'Oronte, Londres prit prétexte de troubles à Rome, sous occupation française, pour nouer une nouvelle coalition en décembre 1798 avec l’Autriche, avide de revanche, mais aussi la Russie, l’empire ottoman et le double royaume de Sicile et de Naples. Seules se tinrent à l'écart l'Espagne et la Prusse. Les jeunes États-Unis eux-mêmes furent très partagés sur l'opportunité d'intervenir contre leur ancienne alliée. La faute aux maladresses du Directoire (politique expansioniste et antireligieuse, appui déclaré aux mouvements révolutionnaires).

Mais les Français vont réagir avec vigueur.

>>> Les Français résistent au Nord... :

Sur le front du Nord, l'armée de Hollande est placée sous le commandement du général Brune, qui vient de conquérir la Suisse. Elle a mission de repousser le corps expéditionnaire anglo-autrichien qui vient de débarquer en République Batave (la Hollande) sous les ordres du duc d'York. Les alliés ont l'avantage numérique mais ils manquent de détermination. Contre ces forces désunies, Brune prend l'initiative et remporte les victoires de Bergen (17 septembre) et Castricum (6 octobre).

Selon le jugement de Napoléon, « Brune fut à juste titre proclamé le sauveur de la République Batave. Les Romains lui eussent décerné les honneurs du triomphe. En sauvant la Hollande, il a sauvé la France de l'invasion ».

>>> ... et cèdent au Sud :

En Italie, les armées françaises conduites par Bonaparte ont créé des « républiques-soeurs », les Républiques ligure et cisalpine puis les Républiques romaine et parthénopéenne. Mais les « jacobini » qui tiennent ces républiques ne tardent pas à perdre l'initiative. L'armée française du général Championnet doit en juin 1799 refluer vers les Alpes.

Le général russe Souvarov et ses cosaques, aventurés pour la première fois en Europe occidentale, profitent de cette débandade pour pulvériser en Italie du Nord les armées de Moreau, Macdonald et Joubert au cours d'une campagne irrésistible pendant l'été 1799. Fin août, Souvarov n'attend plus qu'un ordre pour passer les Alpes et déboucher en Provence sur les talons de Suchet. L'invasion de la France est imminente.

>>> La Suisse au coeur du conflit :

Le sort de la Révolution française va se jouer en Suisse où les Français tentent tant bien que mal de maintenir la République Helvétique instituée un an plus tôt, le 22 mars 1798.

Durant l'été 1799, le général Masséna dispose ses forces (75 000 hommes) de Bâle au col du Saint-Gothard. Il charge le général Lecourbe de tenir les cols des Alpes contre les Autrichiens. En face de lui, en Thurgovie et Glaris, l'armée de l'archiduc Charles se renforce d'un contingent russe commandé par Korsakov. Le général autrichien Hotze tient la Linth au Sud.

Début septembre, l'archiduc Charles reçoit l'ordre de marcher sur le Rhin inférieur pour secourir l'armée du duc d'York.

Dans le même temps, le Conseil aulique - ainsi appelle-t-on l'état-major autrichien de Vienne - ordonne à Souvarov de remonter du Piémont italien vers le Tessin et de renoncer provisoirement à l'invasion de la France. Ses raisons demeurent obscures - soit ineptie, soit pression des Anglo-Autrichiens pour secourir leurs forces en difficulté en Hollande, soit encore manoeuvre visant à empêcher que le tsar puisse obtenir en cas de succès une influence indésirable dans les affaires d'Europe occidentale.

Tandis que l'archiduc Charles prend la route du Rhin, Souvarov emprunte le col du Saint-Gothard (2108 m) pour rejoindre ses partenaires près du lac de Zurich. Mais Lecourbe l'attend de pied ferme, rendant sa progression difficile.

Masséna et ses généraux profitent du retrait de l'archiduc Charles qui enlève aux alliés 20 000 hommes soit le quart de leurs effectifs.

Le 25 septembre, le général Oudinot franchit la Limmat près d'un cloître de religieuses, à Würenlos. Appuyé par le général Mortier sur la rive gauche, il culbute l'armée du général Korsakov près du village de Dietikon, dans les environs de Zurich.

Pendant ce temps, le général Soult bouscule les positions de Hotze. Ce dernier meurt sur le champ de bataille.

« Souvorof, qui croyait déboucher en Suisse dans le flanc d'un ennemi attaqué de tous côtés, allait trouver au contraire tous ses lieutenants dispersés et s'engager au milieu d'une armée victorieuse de toutes parts » (Adolphe Thiers).

L'armée française d'Helvétie, du Danube et du Rhin met ainsi 30 000 ennemis hors de combat et en perd seulement quelques milliers. La République helvétique est sauvée même si l'agitation y reste endémique. Le tsar Paul Ier se retire de la coalition et menace de renverser son alliance.

>>> Le Directoire en sursis :

Avec la victoire de Zurich (ou Dietikon), la France échappe une nouvelle fois à l'invasion. Le gouvernement du Directoire, à bout de souffle, est sauvé. Mais à Paris se développe une vive agitation politique et les royalistes croient enfin venue l'heure d'une restauration de la monarchie.

Deux semaines plus tard, le 8 octobre, le général Bonaparte débarque à Fréjus à bord de la frégate Junon en vue d'un coup d'État destiné à « sauver » ce qui reste de la Révolution.

Auteur : Jade30 
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Date :    27-11-2023 00:01:20


27 novembre 1942 : La flotte française se saborde à Toulon :

Le 27 novembre 1942, la flotte française se saborde en rade de Toulon pour échapper à l'armée allemande qui vient d'investir le port.

Deux semaines plus tôt, la Wehrmacht avait franchi la ligne de démarcation qui séparait depuis l'invasion de 1940 la « zone occupée », sous administration allemande, de la « zone libre », administrée par le gouvernement de Vichy. Par cette « opération Attila », Hitler ripostait au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord.

>>> UNE FLOTTE TRES CONVOITEE :

Les conventions d'armistice du 22 juin 1940 avaient placé la flotte française sous l'administration de Vichy, en théorie à l'abri des convoitises tant allemandes qu'anglaises. Cette flotteconserve de très beaux bâtiments à l'abri dans la rade de Toulon.

L'amiral Jean de Laborde, qui la commande, exclut qu'elle entre au service des Allemands mais refuse avec la même détermination qu'elle se mette au service des Alliés et en particulier des héritiers de l'amiral Nelson, le vainqueur de Trafalgar !

Il donne en conséquence l'ordre de sabordage dès qu'il apprend que les Allemands ont pénétré dans le « camp retranché » de Toulon. Les blindés allemands s'étant heureusement perdus dans les dédales du port, ils ne peuvent arriver à temps pour empêcher le sabordage et s'emparer de la flotte.

En quelques minutes, 90 navires dont 3 cuirassés, 7 croiseurs, 16 contre-torpilleurs... sont détruits par leurs équipages.

Seuls cinq sous-marins ont le temps de quitter la rade et trois d'entre eux gagnent l'Afrique du nord pour se mettre au service des Alliés et combattre Hitler. Un autre se saborde à la sortie du port et le dernier choisit d'aller en Espagne, pays neutre, pour y être désarmé.

Auteur : Boobles30 
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Date :    27-11-2023 14:15:02


27 novembre 1827

John Walker, un chimiste anglais, ayant repris des travaux de 1680 à propos de l’utilisation de souffre et de phosphore, mit au point un mélange chimique pouvant s’enflammer sur une surface rugueuse. C’est la naissance des allumettes par friction, nos allumettes modernes.
Auteur : Jade30 
69/120

Date :    27-11-2023 22:38:43


27 novembre 1095 : Urbain II prêche la croisade :

Le 27 novembre 1095, le pape Urbain II profite d'un concile à Clermont (Auvergne) pour lancer un appel aux chevaliers afin qu'ils fassent le voyage à Jérusalem et repoussent les infidèles. Ceux-ci sont des Turcs islamisés qui menacent d'abattre l'empire chrétien d'Orient et multiplient les obstacles aux pèlerinages en Terre Sainte, sur le tombeau du Christ...

Cet appel est l'amorce de ce que l'on appellera beaucoup plus tard la PREMIERE CROISADE.

>>> Un enthousiasme immédiat :

Au concile de Clermont (aujourd'hui Clermont-Ferrand), le pape tente d'abord de régler les problèmes matrimoniaux du roi capétien Philippe 1er. Cela fait, il prononce un sermon retentissant à l'adresse des 310 évêques et abbés français. Il rappelle les menaces très graves qui pèsent sur les chrétiens byzantins, du fait de la défaite de leur empereur face aux Turcs à Malazgerd (1071).

Il encourage en conséquence les « Francs » de toutes conditions à secourir leurs frères chrétiens. Et il accorde l'indulgence plénière, c'est-à-dire la rémission de tous leurs péchés, à tous ceux qui perdraient la vie au cours de leur combat contre les infidèles.

Les ecclésiastiques, tel le prédicateur Pierre l'Ermite, répercutent son message auprès des fidèles qui lui réservent un accueil enthousiaste. Paysans et chevaliers se font coudre une croix sur leurs vêtements et se préparent à partir au cri de « Dieu le veut ! »... Les uns et les autres s'apprêtent au « voyage », chacun de son côté.
Auteur : Jade30 
70/120

Date :    28-11-2023 00:20:51


28 novembre 1956 : Et Dieu créa la femme...

L'année 1956 s'achève avec un film sublime et sulfureux, qui consacre Bardot, lance Vadim et intronise Trintignant. Début de la libération des moeurs, ou ultime manifeste d'un libertinage aristocratique. On en discute encore.

>>> Un film en décor naturel :

En 1956, Dieu s'associa avec le Diable - Roger Vadim - pour créer la femme. Il préleva un peu de sable mouillé sur la plage de Saint-Tropez, lui donna forme et formes, et l'appela Brigitte Bardot, nom aussi biblique et irrécusable qu'Adam et Eve. Le Diable fit le reste : un film. Où Bardot, s'habillant d'un rien et se déshabillant pour un rien, enflammait tout sur son passage, les hommes, un bateau de pêche, l'écran. Cinquante ans plus tard, on en frémit encore.

Et Dieu créa la femme (Roger Vadim, 1956)Tourné pendant l'été, Et Dieu créa la femme sort le 28 novembre dans les salles parisiennes. Le succès est d'abord lent à venir.

Mais séance après séance, les spectateurs comprennent qu'Et Dieu créa la femme n'entre pas dans les catégories habituelles. Tout d'abord, Vadim - jeune réalisateur de vingt-huit ans, qui a fait ses classes avec Marc Allégret - n'a pas tourné en studio, comme c'est alors la règle, mais en décors naturels et en extérieurs.

Ensuite, Vadim ne s'est pas contenté, comme on s'y attendait, de montrer Bardot toute nue, au détour d'un scénario joyeux et retors. Le corps de l''actrice - vingt-deux ans, et Mme Vadim à la ville - devient la donnée première du scénario, la raison d'être du film, convoité par trois hommes.

Au bout de quelques semaines, la France est conquise. Reste le monde : il cède plus vite encore. Aux Etats-Unis, les ligues de vertu, protestantes ou catholiques, se mobilisent contre un film « satanique » qui incite ouvertement à la débauche, et ne respecte pas plus la sainteté du mariage que le tabou (particulièrement fort aux Etats-Unis) des relations quasi-incestueuses entre beau-frère et belle-soeur...
Auteur : Jade30 
71/120

Date :    28-11-2023 11:48:01


28 novembre 1615 : Mariage de Louis XIII et Anne d'Autriche :

Le 28 novembre 1615, le roi Louis XIII épouse Anne d'Autriche dans la cathédrale Saint-André de Bordeaux. Les deux époux ont à peine quatorze ans l'un et l'autre. Fille aînée du roi d'Espagne Philippe III de Habsbourg et de Marguerite d'Autriche, la mariée est une infante d'Espagne, bien que son nom fasse référence à l'Autriche, la région d'origine de sa famille.

Le poète de cour Malherbe écrit à ce propos un distique flatteur :
« Certes c'est à l'Espagne à produire des reines
Comme c'est à la France à produire des rois ».

Le mariage de Louis XIII et Anne d'Autriche dans la cathédrale Saint André de Bordeaux (28 novembre 1615)
Triste union

Les nouveaux mariés vivent néanmoins une nuit de noces sans intimité et le roi Louis XIII va en conserver une répulsion durable pour son épouse, tout juste éclairée par quelques brèves retrouvailles.

Pour ne rien arranger, la jeune reine souffre de l'aversion de Richelieu, chef du Conseil du roi, à son égard. Sans doute par dépit, elle noue une brève idylle (non consommée) avec le duc de Buckingham, séducteur impénitent, réputé le plus bel homme d'Europe (relire à ce propos Les Trois mousquetaires d'Alexandre Dumas;-).

La reine, plusieurs fois enceinte, multiplie les fausses couches, ce qui n'arrange pas ses relations avec son époux. Le mariage restera stérile pendant 23 ans, jusqu'à la conception du futur Louis XIV. On dit que celle-ci survint de façon quasi-miraculeuse, par une nuit d'orage propice aux rencontres intimes... Deux ans plus tard naquit un deuxième et dernier enfant, Philippe, futur duc d'Orléans.

Anne d'Autriche va s'occuper de ses enfants en mère aimante et attentionnée, chose rare dans l'aristocratie de l'époque.

Après son veuvage, la reine, dont la beauté, décidément, ne laisse personne indifférent, vivra une amitié passionnée avec le cardinal Jules Mazarin... tout en travaillant avec lui à la consolidation de la monarchie (d'aucuns supposent qu'ils auraient été amants ou même secrètement mariés).
Auteur : Boobles30 
72/120

Date :    29-11-2023 17:04:27


29 novembre 1922

Howard Carter, archéologue britannique, accompagné de son mécène Lord Carnavon, ouvrent le tombeau de Toutânkhamon.

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