Auteur : Aigle  

Crise de l'hôpital public :
"On veut me faire taire", dénonce la cheffe des urgences de Laval
après son éviction
Caroline Brémaud est l'une des rares voix qui dénonce publiquement les conditions de travail à l'hôpital public.
Des collectifs et syndicats estiment qu’il s’agit d’une sanction.
Le "devoir de réserve" auquel sont soumis les praticiens se confronte au "droit d'expression" qui devient "un devoir quand le système sanitaire s'effondre".

Il n'y avait pas d'ambulance disponible : à 94 ans, il pousse le fauteuil de sa femme en pleine nuit jusqu'à l'hôpital

En Catalogne, l'image fait beaucoup parler depuis quelques jours. Un retraité âgé de 94 ans, doit pousser le fauteuil roulant de sa compagne atteinte d'Alzheimer à cause du manque d'ambulance de l'hôpital de Campdevànol, près de Gérone. La scène a été capturée par le petit-fils du couple, sur X (ex-Twitter), ce samedi 2 décembre, indique L'indépendant.
Selon ce dernier, son grand-père Ramon s'est retrouvé dans l'obligation de pousser le fauteuil roulant de sa grand-mère Maria, pour effectuer 250 mètres entre l'hôpital de Campdevànol et la résidence où la femme est admise. En extérieur, la température était de seulement 2°C.
L'internaute indique que l'établissement de santé lui a indiqué qu'il n'y avait "qu'une seule ambulance pour toute la province". "Pour ce trajet de cinq minutes, la dernière fois l'ambulance est venue de Figueras. Alors qu'à l'extérieur de l'hôpital, il n'y en a pas. Quelque chose doit s'améliorer. Ce n'est pas magique, ce sont nos impôts, nos grands-parents", peste le petit-fils des deux retraités.)
Selon Anna, la fille de Ramon et Maria, c'est la troisième fois que le couple subi cette mésaventure. Mais cela serait également arrivé à d'autres patients. Elle indique néanmoins que le service d'ambulance fonctionne correctement pour se rendre de la résidence jusqu'à l'hôpital, mais pas dans l'autre sens.
Anna explique aussi que c'est elle-même qui a refusé le service de transport médical à cause de la trop longue attente. Ce qu'affirme le ministère de la Santé dans les colonnes du Diari de Girona. Les autorités catalanes déclarent par ailleurs n'avoir reçu "aucune réclamation formulée par la famille en référence au service de transport sanitaire".
De son côté, la fille du couple retraité insiste sur le fait que l'établissement de santé n'est pas à blâmer mais demande des solutions pour que ses parents aient un moyen de transport plus rapide car "plus d'une fois, ils ont passé 12 heures aux urgences, dont cinq ou six en attente d'une ambulance" afin de les ramener chez eux.

Auteur : Aigle  

Le gouvernement israélien
a approuvé mercredi une « livraison minimale de carburant –
nécessaire pour éviter un effondrement humanitaire et l’apparition d’épidémies – dans le sud de la bande de Gaza »,

Auteur : Aigle  

GAZA
Mercredi, 80 camions transportant des vivres et du carburant
sont entrés dans Gaza par le point de passage de Rafah,

À la prison de Rouen, les conditions de vie des femmes détenues « se dégradent considérablement » :

Faute de moyens, les conditions de détention des femmes dans la maison d’arrêt rouennaise deviennent de plus en plus dures. Dans des lettres envoyées à leurs avocats, auxquelles Le Poulpe a eu accès, les détenues dénoncent la vétusté de l’établissement.

Narges Mohammadi, prix Nobel iranienne de la paix : « Les murs de cette prison ne pourront pas étouffer ma voix » :

Depuis la sinistre prison iranienne d’Evin, Narges Mohammadi, prix Nobel de la paix 2023 pour son combat pour les femmes, livre un entretien exclusif à Mediapart. Une leçon de liberté, de courage, de féminisme.

En Iran, l’ampleur des violences sexuelles dans la répression de Femme, vie, liberté :

Dans un rapport sorti mercredi 6 décembre, l’ONG Amnesty International publie 45 témoignages de manifestants et manifestantes victimes des agents de l’appareil répressif iranien. Elle appelle au réveil de la communauté internationale pour leur rendre justice.

U.S.A. - Une juge du Texas autorise une femme à la grossesse très risquée à avorter :

Kate Cox, 31 ans, a appris la semaine dernière que son fœtus était atteint de trisomie 18 et réclame de pouvoir avorter. Lors d’une audience d’urgence, la juge d’un tribunal d’Austin, Maya Guerra Gamble, a accédé à sa requête, estimant que l’idée que Mme Cox puisse perdre la possibilité de devenir de nouveau mère était « choquante ». « Ce serait une véritable erreur judiciaire », a-t-elle insisté.

A l’été 2022, la Cour suprême des Etats-Unis a cassé son arrêt « Roe v. Wade », qui garantissait depuis un demi-siècle le droit fédéral des Américaines à interrompre leur grossesse.

Le Texas a interdit toutes les IVG, y compris en cas d’inceste ou de viol. Seule exception : en cas de danger de mort ou de risque de grave handicap pour la mère. Mais les défenseurs du droit à l’avortement affirment que les exceptions sont trop floues et que les médecins sont terrifiés à l’idée d’être poursuivis en justice.

Des échographies ont révélé que le fœtus de Mme Cox, enceinte de 20 semaines, présentait notamment des anomalies à la colonne vertébrale et à l’abdomen et que le développement de son crâne et de son cœur était anormal.

Mais en raison de la loi au Texas, Mme Cox ne peut avorter, ses médecins lui disant avoir « les mains liées » et qu’elle doit attendre que le bébé meure dans son ventre, selon la plainte déposée en son nom par l’association spécialisée Center for Reproductive Rights (Centre pour les droits reproductifs).