Origine
Les tripes représentent l'estomac, qui est l'un des sièges de l'émotion chez l'Homme. Un trop-plein d'émotion peut amener la sensation d'être pris aux tripes : on est ainsi bouleversé, avec le sentiment d'avoir les boyaux retournés.
Origine
Cette expression est une allusion aux casquettes qui diffèrent en fonction des uniformes. Une casquette correspond à une fonction, c'est pourquoi "avoir plusieurs casquettes" signifie que l'on a plusieurs rôles.
"Enfoncer le clou" est une image très claire qui donne son sens à l'expression. Il s'agit de répéter de façon insistante, comme pour enfoncer quelque chose dans la tête de quelqu'un.
Dans cette expression, les yeux sont comparés à l'estomac, et "avoir les yeux plus gros que le ventre" signifie que l'on s'imagine pouvoir manger beaucoup plus que ce que notre estomac pourra nous permettre. On trouvait au XVIIe siècle une tournure quelque peu différente mais de même sens : "avoir les yeux plus grands que la panse". Au sens figuré, l'expression signifie également que l'on se surestime.
Signification
Large vestibule s'apparentant à une salle d'attente où l'on peut faire les cent pas (dans les gares, principalement).
Origine
Cette expression date du début du XIXe alors que la France était en proie à des tensions politiques. En effet, après la défaite de Napoléon Ier, les députés de la Chambre furent soumis à un vote du peuple pour leur réélection ou non. Durant le temps d'attente des résultats, ils patientaient dans une salle annexe en faisant les cent pas. Quand les votes étaient en défaveur du roi, on qualifiait la Chambre de "Chambre perdue".
"Empruntée au jargon des courses hippiques, l'expression ""les doigts dans le nez"" voit le jour en 1912. Cette locution symbolise la grande facilité avec laquelle le jockey gagne sa course, à tel point qu'au lieu d'y porter toute son attention, il prend innocemment le temps de se mettre les doigts dans le nez.".
Signification
Passer son temps à bavarder, à échanger des commérages, à discuter de tout et de rien, de sujets souvent futiles. Synonyme : babiller, bavarder.
Origine
Cette expression est apparue au cours de la seconde moitié du XVIIe siècle et utilise le terme "bavette" dans le sens de "babil des jeunes enfants", qui semble ne jamais s'interrompre.