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Date : 18-09-2024 12:51:00
Fillette de 3 ans frappée par sa maîtresse : "Après des jours de calvaire…", l’enseignante prend la parole pour la première fois
C’est un geste qu’elle n’explique toujours pas : le 3 septembre dernier, dans sa classe, une maîtresse de la région parisienne a levé la main sur une petite fille de trois ans en pleine crise de larmes avant de l’asperger d’eau.
Entendue ce lundi 16 septembre en garde à vue par les enquêteurs, elle a décidé de prendre la parole auprès de nos confrères de France 2 ce mardi 17 septembre. "Après des jours de calvaire, je me sens soulagée d’avoir pu enfin livrer ma version des faits aux enquêteurs" confie d’abord cette enseignante qui explique avoir "immédiatement regretté ce geste malheureux et fautif".
L’institutrice a souhaité également revenir sur l’autre plainte déposée pour une gifle donnée à un élève en 2012. "Concernant les accusations de récidive, on ressort une affaire de 2012 qui n’avait pas donné lieu à une plainte mais à un signalement, et on oublie de dire qu’il y avait eu une enquête interne au cours de laquelle l’élève en question avait reconnu avoir menti. Il est donc faux à mon sens de dire qu’à l’époque la directrice avait étouffé l’affaire", ajoute la maîtresse accusée.
Pour son avocat, cette enseignante n’a jamais frappé d’élève avant ce 3 septembre. "Vous avez la vidéo, et il n’y a rien d’autre. Si demain, on m’apporte la preuve, alors on en discutera. Mais aujourd’hui, on discute sur des allégations", déclare Me Laurent Hazan, lors du 20 Heures de France 2. La maîtresse faisait face à une rentrée chaotique affirme-t-il, toujours au micro de nos confrères.
Avec une classe surchargée, l’enseignante aurait eu un deuil la veille et était malade. Des éléments qui permettent selon lui d’expliquer, sans justifier, son excès de violence. La fillette elle, n’a pas repris l’école. Un psychiatre lui a prescrit deux mois d’arrêt.
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