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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    13-09-2024 11:57:04


13 septembre 1993 : Signature des accords d'Oslo

Les accords d'Oslo (ou accords de Jéricho-Gaza) sont signés à Washington par l'Israélien Shimon Pérès et le Palestinien Mahmoud Abbas, en présence d'Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, de Yasser Arafat, président de l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine) et du président américain Bill Clinton.

Par ces accords, qui font suite à deux années de négociations ultra-secrètes à Madrid et Oslo, l'OLP reconnaît le droit d'Israël à l'existence. Il est par ailleurs convenu que l'armée israélienne se retirera en cinq ans de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, occupées en 1967, et que l'administration de ces territoires sera confiée à une Autorité palestinienne, en attendant la création d'un véritable État palestinien.

L'année suivante, le Prix Nobel de la Paix est décerné à Yitzhak Rabin, Shimon Pérès et Yasser Arafat. Mais dans les deux camps, l'opposition aux accords s'intensifie très vite et le 4 novembre 1995, le Premier ministre israélien est assassiné au pied d'une tribune par un extrémiste juif. Par la suite, profitant de l'absence d'un mécanisme de contrôle contraignant, les Israéliens vont intensifier la colonisation de la Cisjordanie et multiplier les murs afin de séparer au maximum Israéliens et Palestiniens.
Auteur : Boobles30 
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Date :    13-09-2024 16:07:21


13 septembre 1993

A Washington, le processus de paix israélo-palestinien fait un pas en avant par la signature des Accords d’Oslo. Cette déclaration de principes signée entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat en présence de Bill Clinton instaure un mode de négociations entre les deux Etats.
Auteur : Mel_C  
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Date :    15-09-2024 22:06:26


15 septembre 1635 : La Martinique devient française :

Le 15 septembre 1635, Pierre Belain d'Esnambuc débarque à la Martinique. Au nom du roi Louis XIII, il prend possession de cette petite île volcanique des petites Antilles au climat tropical, jusque-là délaissée par les Européens.

Demeurée française presque sans interruption jusqu'à nos jours, l'île va se peupler de colons européens et d'esclaves africains qui vont, par des mélanges multiples, constituer une communauté originale au sein de la nation française...

La fondation de la colonie de la Martinique par les Français en 1635, Théodore Gudin, XIXe siècle, château de Versailles.

> L'« 'île aux fleurs »

La Martinique a été abordée par Christophe Colomb le 15 juin 1502, lors de son quatrième voyage. Son nom viendrait selon une version poétique de la déformation phonétique de son nom indien : Matinino, que l'on traduit approximativement par « l'île aux fleurs ».

Une version plus vraisemblable serait que Christophe Colomb avait déjà donné à une autre île le nom du saint du jour, Saint Martin (fêté le 11 novembre). Il aurait en conséquence appelé cette nouvelle découverte « petite Saint Martin », soit, en espagnol Martin nino, nom qui figure sur des cartes espagnoles ou hollandaises du XVIIe siècle, puis fut francisé en Martinique.

> Active colonisation

D'Esnambuc amène avec lui une centaine d'habitants de l'île voisine de Saint-Christophe dont il est le gouverneur (cette île deviendra plus tard anglaise). Il construit sans attendre le fort Saint-Pierre, à l'origine de la ville du même nom. Ce faisant, d'Esnambuc se conforme à la volonté du cardinal Richelieu d'occuper et de coloniser les îles des Antilles. L'un de ses lieutenants, la même année, occupe l'île voisine de la Guadeloupe.

Les deux îles font l'objet d'une mise en exploitation par la Compagnie des îles d'Amérique. Il s'agit d'une « compagnie à charte » ou compagnie privée qui a reçu du roi, en février 1635, différents privilèges fiscaux à charge de coloniser les îles en question (et de christianiser ses habitants).

L'objectif du roi et de son principal ministre, le cardinal Richelieu, est avant tout d'approvisionner la métropole en sucre, une denrée de luxe traditionnellement achetée dans les pays musulmans et qui occasionne d'importantes sorties de métaux précieux. Selon la doctrine mercantiliste de l'époque, ces sorties de numéraire sont le principal facteur d'appauvrissement de l'État.

La Compagnie organise la venue d'esclaves noirs du Sénégal, de Guinée et d'Angola, en vue de cultiver la canne à sucre. Les plantations, aussi appelées « habitations », généralement d'une centaine d'hectares, sont confiées à des officiers et aristocrates avides d'aventures.

> Une histoire mouvementée

En 1636, les Indiens Caraïbes, premiers habitants de l'île, se soulèvent une dernière fois et obtiennent le droit de se replier dans la partie orientale de l'île, la Cabesterre. Les derniers Caraïbes finiront par se fondre avec les esclaves et les colons.

En 1664, le roi Louis XIV remplace la Compagnie des îles d'Amérique, dont la gestion est chaotique et suscite de nombreux conflits avec les planteurs, par une nouvelle compagnie : la Compagnie des Indes orientales. Pour tenter de codifier les rapports entre maîtres et esclaves, le marquis de Seignelay, fils du grand Colbert, édicte en 1685 un texte qui sera plus tard connu sous le nom de Code Noir.

Les disputes entre colons, les révoltes d'esclaves et les guerres avec les autres puissances coloniales, Hollande et Angleterre, font longtemps le quotidien de l'île. À plusieurs reprises, au XVIIIe siècle, les Anglais s'en emparent.

Le 23 juin 1763, aux Trois-Ilets, l'île voit naître Rose Marie-Josèphe Tascher de la Pagerie, plus connue sous le nom de Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoléon et impératrice des Français. À cette époque-là, la Martinique compte déjà près de 100 000 habitants dont environ 80% d'esclaves noirs ou métis, 8% de libres de couleur et 12% de blancs (elle en a 400 000 en 2018, sur 1100 km2).

Quand éclate la Révolution et que la France entre en guerre contre l'Angleterre, celle-ci met très vite la main sur l'île : en janvier 1794, une escadre sous les ordres de l'amiral Jervis débarque six mille hommes près de Fort-de-France. Quand les planteurs prennent connaissance de l'abolition de l'esclavage par la Convention, le 4 février 1794, ils se détournent de la République et prennent le parti de l'envahisseur. Faute de soutien, les neuf cents hommes de la garnison française, commandée par le général Donatien de Rochambeau (fils d'un général qui participa à la guerre d'indépendance des États-Unis) sont rapidement contraints de capituler...

L'île reviendra à la France en 1802 à la suite de la paix d'Amiens. L'amiral Villaret-Joyeuse envoyé par le Premier Consul pour en prendre la direction en qualité de capitaine général se gardera d'appliquer le décret de Pluviose et les esclaves de Martinique devront attendre l'abolition définitive de 1848 pour être enfin affranchis.

Le 8 mai 1902, l'île est victime de l'éruption dramatique de la Montagne Pelée. La ville de Saint-Pierre et ses 28 000 habitants sont anéantis. Depuis le 19 mars 1946, la Martinique est un département d'outre-mer de la République française.

> Les Antilles : Les Antilles constituent un long chapelet d'îles entre la péninsule de Floride (Amérique du Nord)) et le Venezuela (Amérique du Sud). Entre cet arc des Antilles et l'isthme d'Amérique centrale s'étend la mer des Caraïbes. Au XVIIe siècle, les Français appelèrent ces îles « Ant-isles » car elles se situent en avant du continent américain ! De ce mot composé dérive l'actuel nom des Antilles. Les Anglais les dénomment quant à eux « Caraïbes » (Carribean) d'après le nom de leurs plus anciens occupants.
Auteur : Mel_C  
100/252

Date :    15-09-2024 22:07:14


15 septembre 2008 : Faillite de Lehman Brothers

Inaugurée un an plus tôt, la «crise des subprimes» (créances douteuses sur l'immobilier) culmine le 15 septembre 2008 avec la mise en faillite de Lehman Brothers, le fleuron de Wall Street. Le gouvernement américain a refusé de l'aider afin de faire un exemple.

Mais trois jours plus tard, le Secrétaire du Trésor Henry Paulson annonce un plan massif de soutien au secteur bancaire pour éviter son effondrement, avec un crédit de 700 milliards de dollars. Il nationalise aussi AIG, autre banque puissante, pour lui éviter la faillite.

Les bourses de toute la planète connaissent néanmoins une très brutale chute des cours le 6 octobre 2008. C'est le début d'une longue crise qui affecte principalement l'Europe et les États-Unis.
Auteur : Boobles30 
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Date :    16-09-2024 13:25:19


18 septembre 1981

En France, l’Assemblée Nationale vote la loi sur l’abolition de la peine de mort, présentée la veille par Robert Badinter : 363 voix pour et 117 contre.
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-09-2024 19:34:23


........... Mais, bien sur, mon cher :
-> ca s'est passé un 18 septembre 1981
-> et c'est posté une 16 septembre 2024 !!!!!



Auteur : Boobles30
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Date : 16-09-2024 13:25:19

18 septembre 1981

En France, l’Assemblée Nationale vote la loi sur l’abolition de la peine de mort, présentée la veille par Robert Badinter : 363 voix pour et 117 contre.
Auteur : Mel_C  
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Date :    17-09-2024 19:36:38


17 septembre 1787 : Une Constitution pour les États-Unis d'Amérique

La Constitution des États-Unis d'Amérique est publiée le 17 septembre 1787, soit plus de dix ans après la proclamation unilatérale d'Indépendance et quatre ans après l'indépendance du pays (voir le texte).

C'est le temps qu'il a fallu aux treize États issus des anciennes colonies anglaises pour sentir le besoin de liens fédéraux solides.

>> Un compromis durable :

Les délégués des États se réunissent en Congrès (en anglais « Convention ») à Philadelphie le 25 mai 1787. Leurs débats aboutissent à un compromis assez souple pour avoir donné satisfaction jusqu'à nos jours. La Constitution américaine est la plus ancienne de toutes celles qui existent aujourd'hui. Elle s'inspire des thèses du philosophe français Montesquieu sur la séparation des trois pouvoirs (pouvoir judiciaire, pouvoir législatif, pouvoir exécutif).

– La justice est supervisée par une Cour Suprême constituée de juges inamovibles nommés par le Président avec le consentement du Sénat.

– La rédaction des lois est confiée à un Congrès composé de deux Chambres : le Sénat, qui représente les États, et la Chambre des Représentants, qui représente les citoyens. Les sénateurs sont élus pour six ans et renouvelés par tiers tous les deux ans. Les représentants (ou députés) sont renouvelés tous les deux ans.

– Enfin, pour la première fois au monde est institué un Président en charge d'exécuter les lois.

>> Invention d'un Président :

George WashingtonDésireux de garder la mainmise sur le choix du futur Président des États-Unis, les Conventionnels imaginent une élection à deux niveaux : les citoyens élisent dans chaque État des Grands Électeurs et c'est à ces derniers que revient l'élection du Président.

Si aucune majorité absolue ne se dessine autour d'un candidat, il est prévu que la Chambre des Représentants choisira le Président parmi les cinq candidats les mieux placés...

Les Conventionnels espèrent protéger ainsi la Présidence des aléas du suffrage universel ! Dans les faits, ce cas de figure ne se produira qu'une fois, en 1824.

Très vite, en effet, l'élection présidentielle va aboutir à l'invention d'un animal jusque-là inconnu, le parti politique. Les candidats en appelleront directement aux électeurs de base par le biais d'un cercle de partisans dévoués et... généreux.

>> La Déclaration des Droits :

Peu après l'entrée en fonction du premier président de la République, Georges Washington, élu le 4 mars 1789, décision est prise d'ajouter à la Constitution dix amendements relatifs aux droits individuels. C'est la Déclaration des Droits (en anglais Bill of Rights), publiée le 17 décembre 1791. Elle comporte dix articles très courts, inspirés d'assez loin par les 17 articles de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.
Parmi ces dix articles, le deuxième pose d'une part le droit pour chacun d'être armé en vue de pouvoir s'associer à une milice de défense, d'autre part le droit pour chacun d'assurer sa sécurité et celle de ses biens. En vertu de cet amendement, les Américains peuvent librement acheter des armes et s'en servir sous le motif de légitime défense.

Auteur : Mel_C  
104/252

Date :    17-09-2024 19:37:46


17 septembre 1792 : Vol des joyaux de la Couronne

Dans la nuit du 16 au 17 septembre 1792, à Paris, une patrouille de police arrête une poignée de malandrins devant le Garde-Meuble national où sont exposés le mobilier et les joyaux de la Couronne, à l'angle de la place de la Concorde et de la rue Saint-Florentin (l'actuel Hôtel de la Marine).

Elle découvre sur eux quelques mauvais diamants. Une enquête rapide montre alors que d'autres joyaux autrement plus précieux, les Joyaux de la Couronne, ont été posément dérobés dans les jours précédents. Parmi eux de fameux diamants : le « Grand Diamant Bleu », le « Régent » ou « Pitt » qui sera retrouvé plus tard, le « Sancy », le « Miroir du Portugal ».

C'est ainsi qu'éclate l'affaire du « Vol du Garde-Meuble » dans une capitale enfiévrée par la chute de la monarchie et les massacres de Septembre. Dix sept seconds couteaux sont rapidement jugés et cinq exécutés sous l'inculpation de menées contre-révolutionnaires.

Mais très vite des rumeurs courent sur les commanditaires du vol et l'on suspecte rien moins que les ministres girondins d'y avoir trempé. Parmi eux le ministre de l'Intérieur Roland et le ministre de la Justice Danton qui aurait fait remettre quelques joyaux au duc de Brunswick, commandant des troupes d'invasion prussiennes, pour le convaincre de se retirer. La victoire française de Valmy en serait la conséquence mais tout cela n'est qu'hypothèse...

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