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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    02-09-2024 22:12:53


............. et enfin .............

2 septembre 1945 : Le Japon capitule, fin de la Seconde Guerre mondiale

Le 2 septembre 1945, l'Empire du Soleil Levant capitule face aux États-Unis, mettant fin à la guerre du Pacifique, volet oublié de la Seconde Guerre mondiale (l'Allemagne avait capitulé quatre mois plus tôt).

L'acte de capitulation est signé dans la baie de Tokyo, sur le navire de guerre américain Missouri. Il clôture un demi-siècle d'entreprises bellicistes par l'« empire du Grand Japon » (dénomination officielle du pays selon la Constitution du 11 février 1889), depuis la première guerre sino-japonaise et le traité de Shimonoseki qui s'en est suivi.

>> Un combat sans espoir

Allié de l'Allemagne de Hitler et de l'Italie de Mussolini, au sein de l'Axe, le Japon de l'empereur Hiro Hito (Showa) s'était engagé dans la guerre mondiale en attaquant sans avertissement la base américaine de Pearl Harbor.

Beaucoup trop faible pour vaincre la première puissance industrielle du monde, le Japon n'avait cessé de perdre du terrain après l'anéantissement de sa flotte à Midway. Mais ni la perte des îles lointaines après des combats acharnés, ni les bombardements conventionnels sur les grandes villes de l'archipel n'avaient entamé la détermination des dirigeants, tant de l'empereur que des généraux.

Pour les faire fléchir et plus encore pour devancer l'invasion de l'archipel par l'Armée rouge, le président américain Harry Truman s'était résolu à lâcher deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945.

>> La reddition

La veille de l'attaque de Nagasaki, l'URSS avait déclaré la guerre au Japon et le lendemain, le 9 août, elle avait envahi la Mandchourie, une colonie japonaise. Toute l'armée japonaise du Guandong, forte de plus d'un million d'hommes, s'était débandée ou rendue. Plus que les victimes d'Hiroshima et de Nagasaki, c'est cette débandade et la crainte d'une submersion par les « bolchéviques » honnis qui a convaincu les jusquauboutistes de l'état-major nippon et l'empereur lui-même de rendre les armes.

Dès le 10 août, Tokyo fait savoir sa décision à Washington.

Le 15 août, les Japonais, sidérés, entendent pour la première fois la voix de leur empereur dans les hauts-parleurs installés partout dans les rues. D'une voix grave et embarrassée, Hiro Hito leur annonce sa décision de mettre fin à la guerre.

Consternation, cris et pleurs secouent les foules (sans exclure chez beaucoup de citoyens un soulagement secret à la perspective de la paix). Atterrés, des cadres du régime et des officiers choisissent de mettre fin à leurs jours selon le rituel du seppuku.

Le 2 septembre, le nouveau ministre des Affaires étrangères Shigemitsu et le chef d'état-major de l'armée impériale, le général Umezu, interdit de suicide par l'empereur, se rendent sur le pont du cuirassé Missouri, dans la rade de Tokyo. Ils signent la capitulation de leur pays en présence du général américain Douglas MacArthur et des représentants des puissances alliées, la France étant représentée par le général Philippe Leclerc de Hauteclocque. La Seconde Guerre mondiale est terminée... et le monde entre dans la crainte d'une apocalypse nucléaire.

>> Le traité de paix

Le traité de paix proprement dit est signé six ans plus tard, à San Francisco, le 8 septembre 1951, par les représentants du Japon avec ceux des États-Unis et de 47 nations alliées de la Seconde Guerre mondiale. L'Inde, la Birmanie et la Chine nationaliste, absentes ce jour, signeront à leur tour un traité de paix avec le Japon dans les mois suivants. L'URSS et la Chine populaire s'abstiennent de toute signature.

Par ce traité de paix, qui est l'aboutissement de la capitulation signée 6 ans plus tôt, le Japon reconnaît l'indépendance de la Corée et renonce à toute revendication sur ses ancienns possessions des îles Kouriles et Sakhaline, devenues soviétiques, ainsi que sur Taiwan (Formose) et ses archipels du Pacifique, passés sous tutelle étasunienne. Il renonce à toute intervention militaire extérieure et se voit seulement autorisé à constituer une « force d'auto-défense » non-nucléaire.

Soucieux de transformer l'archipel en base avancée face aux pays communistes, URSS et Chine populaire, les États-Unis conservent sur place d'importantes bases militaires, notamment à Okinawa.

À l'entrée en vigueur du traité, le 28 avril 1952, le Japon peut enfin recouvrer son indépendance politique et se libérer de la tutelle américaine. La reconstruction étant à peu près achevée, le pays entre dès lors dans une phase d'expansion accélérée qui va le hisser parmi les plus riches pays de la planète.

Il va suivre en cela une évolution opposée à celle des pays qu'il a précédemment agressés. La plupart de ces pays, qui ont été profondément déstabilisés par l'occupation japonaise entrent, sitôt après leur libération, qui dans une guerre civile (Corée, Chine), qui dans une guerre de décolonisation (Vietnam, Indonésie)...
Auteur : Mel_C  
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Date :    03-09-2024 22:16:02


03 septembre 1783 : LE TRAITÉ DE VERSAILLES CONSACRE L'INDÉPENDANCE DES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE

Le 3 septembre 1783, le traité de Versailles officialise la naissance des États-Unis d'Amérique. Le texte est signé par le comte de Vergennes et le comte de Manchester au nom des rois Louis XVI et George III et en présence des représentants de l'Espagne. Il met fin à la guerre d'Indépendance des Treize Colonies anglaises d'Amérique du Nord.

Le matin de ce même jour, Benjamin Franklin et John Jay, représentants des Insurgents américains, ont rencontré l'ambassadeur britannique David Hartley dans sa résidence parisienne, rue Jacob. Par ce traité de Paris, ils ont obtenu la reconnaissance par l'Angleterre de l'indépendance des États-Unis d'Amérique.

>> Naissance d'un nouvel État

Les États-Unis sont admis dans le concert des nations mais leur union est encore très fragile. Quatre années leur seront encore nécessaires pour mettre au point une Constitution et créer une véritable fédération. Le premier président de la nouvelle République, George Washington, ne prendra ses fonctions qu'en 1789.

Les jeunes États-Unis constituent à ce moment de leur Histoire un ensemble composite de territoires presque vides et de villes d'à peine quelques milliers d'habitants (la plus grande ville, Philadelphie, en a 40 000) sans guère de voies de communication entre elles. Il faut compter une bonne semaine pour aller de Boston à New York.

Au total 3,3 millions de citoyens d'origine européenne, 700 000 esclaves d'origine africaine et quelque milliers d'Indiens en voie de refoulement ou d'extermination.

>> L'Amérique du nord à la fin du XVIIIe siècle

Cette carte témoigne des affrontements entre Européens (Anglais, Espagnols et Français) pour la domination du continent nord-américain. La Nouvelle France tombe sous la tutelle de Londres et devient The Province of Quebec cependant que les Treize Colonies anglaises obtiennent en 1783 leur indépendance sous le nom d'États-Unis d'Amérique.

>> Revanche française

Par le traité de Versailles, la France, rivale de l'Angleterre, prend sa revanche sur le traité de Paris qui lui avait enlevé vingt ans plus tôt le Canada, la Louisiane et bien d'autres colonies.

Le jeune roi Louis XVI savoure le succès de l'insurrection américaine et de ses propres concitoyens.

La Fayette, Rochambeau, l'amiral de Grasse, le comte d'Estaing, le général Duportail, le commandant Pierre L'Enfant, l'écrivain Beaumarchais et bien d'autres Français ont payé de leur personne pour libérer les Treize Colonies de la tutelle de Londres.

Mais cette aide a coûté très cher et le roi de France commence à se demander comment il va assainir ses finances.

A peine cinq ans plus tard, il est obligé de convoquer les états généraux pour étudier une réforme des impôts. C'est ainsi que l'Indépendance américaine conduit à la Révolution française !

>> Le deuxième empire colonial anglais

Avec le traité de Versailles, l'Angleterre perd l'essentiel de son premier empire colonial. Mais par un fabuleux retournement de situation, elle jette dans le même temps les bases d'un deuxième empire colonial encore plus prestigieux.

Vingt ans plus tôt, à la faveur d'un premier Traité de Paris, en effet, elle a reçu de nouvelles colonies dispersées de par le monde et très diverses par leur culture et leurs traditions. Ne se contentant plus d'envoyer des immigrants vers des terres à peu près vierges, Londres s'applique désormais à gouverner les populations indigènes par procuration.

Le joyau du deuxième empire britannique est constitué par les Indes orientales (aujourd'hui, l'Union indienne, le Pakistan, le Bangladesh, Sri Lanka et la Birmanie).
Auteur : Mel_C  
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Date :    03-09-2024 22:18:52


............... et aussi .....................

03 septembre 1928 : ALEXANDER FLEMING DÉCOUVRE LA PÉNICILLINE

Le 3 septembre 1928, le docteur Alexander Fleming, 47 ans, de retour de vacances, retrouve son laboratoire de Saint-Mary's Hospital, à Londres.

Il constate que les boîtes où il faisait pousser des staphylocoques (bactéries) ont été envahies par des colonies cotonneuses d'un blanc verdâtre. C'est qu'elles ont été contaminées par un champignon microscopique, le penicillium notatum, qu'utilisait son voisin de paillasse.

Avant de les jeter, Fleming y jette un coup d'œil et s'aperçoit qu'autour des colonies de champignons, ses staphylocoques ne se sont pas développés ! Il devine qu'une substance sécrétée par le champignon en est responsable et l'appelle aussitôt « pénicilline ».

Elle ne va d’abord servir qu'à isoler en laboratoire la bactérie B. influenzae, qui seule résiste à son action.

>> Comme un miracle !

En 1936, à Oxford, le professeur Howard Walter Florey engage un biochimiste allemand de 30 ans qui a fui le nazisme, Ernst Boris Chain. Ce dernier pressent l'intérêt de la pénicilline pour la santé humaine et, en mars 1940, réussit à en produire... 100 milligrammes !

Le 25 mai 1940, Florey injecte une dose mortelle de streptocoques à huit souris. Il en traite deux avec une injection de pénicilline et deux autres avec plusieurs injections répétées de pénicilline. Au bout de dix heures, ces dernières survivent ainsi que l'une de celles qui ont reçu une seule dose.

L’équipe publie ses résultats mais l’information tombe à plat. L'Angleterre est bombardée par l'aviation allemande et le public a d'autres préoccupations que les vertus de la pénicilline !

>> Le hasard fait bien les choses

Florey s'embarque donc pour les États-Unis et entre en relation avec une entreprise de l'Illinois, spécialisée dans l'épuration des eaux usées par des bactéries spécialisées.

Un jour, une femme apporte au laboratoire de l'usine un melon recouvert d'une moisissure à l'aspect inhabituel.

Les chercheurs identifient la moisissure : elle a nom penicillium chrysogenum. Et ils découvrent qu'elle produit 200 fois plus de pénicilline que la penicillium notatum ! Il devient dès lors possible de produire la pénicilline à l'échelle industrielle. Les laboratoires américains Merck, Pfizer et Squibb se lancent dans l'aventure.

Première d'une nouvelle famille de médicaments qualifiés d'antibiotiques, la pénicilline va sauver de nombreux blessés sur le front. Elle va ouvrir aussi la voie à la guérison de nombreuses maladies comme la tuberculose ou la syphilis.

On estime que les antibiotiques ont permis de prolonger d'une dizaine d'années l'espérance de vie des hommes. Fleming a été anobli et, en 1945, a reçu le prix Nobel de physiologie-médecine avec Chain et Florey.
Auteur : Mel_C  
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Date :    03-09-2024 22:20:22


............... et enfin .....................

03 septembre 1939 : DÉCLARATION DE GUERRE A L'ALLEMAGNE :

Le 3 septembre 1939, suite à l'agression de la Pologne, la Grande-Bretagne puis la France déclarent la guerre à l'Allemagne. Les hommes répondent sans joie mais avec détermination à l'ordre de mobilisation. Certains pacifistes manifestent néanmoins leurs réticences, tel le député socialiste Marcel Déat qui publie le 4 mai 1939 un article intitulé : « Faut-il mourir pour Dantzig ? ».

La Wehrmacht ayant violé les frontières de la Pologne, Londres envoie un ultimatum à Berlin en suggérant une ultime conférence internationale ! Hitler dédaignant de répondre, la guerre est de facto déclarée à l'expiration de l'ultimatum, le 3 septembre à 11 heures. Le Président du Conseil français Édouard Daladier et son ministre des affaires étrangères Georges Bonnet demandent au président de la République Albert Lebrun de déclarer à son tour la guerre au nom des engagements internationaux de la France (et sans consulter le Parlement). C'est chose faite à 17h.

Les troupes franco-anglaises, sous le commandement du général Maurice Gamelin (68 ans), ancien vainqueur de la Marne aux côtés de Joffre, ne profitent pas de ce que le front occidental est dégarni, la Wehrmacht étant presque toute entière occupée à envahir la Pologne. Les soldats se tiennent l'arme au pied derrière la ligne Maginot et traînent leur ennui, au grand désespoir des Polonais. C'est la « drôle de guerre », d'après une expression de Roland Dorgelès. Elle prendra fin dans des conditions tragiques le 10 mai 1940 avec l'invasion allemande.
Auteur : Boobles30 
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Date :    04-09-2024 18:04:30


4 septembre 1970

Salvador Allende est élu à la présidence du Chili.
Auteur : Mel_C  
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Date :    04-09-2024 21:06:11


4 septembre 1870 : Proclamation de la IIIe République :

Le 4 septembre 1870, les Parisiens proclament la République (c'est la IIIe du nom). En souvenir de ce jour, de nombreuses rues de France portent le nom du « Quatre Septembre ».

C'est après avoir appris la capture de l'empereur Napoléon III par les Prussiens à Sedan que les républicains de la capitale ont pris le pouvoir. Ils ont été devancés de quelques heures par leurs homologues de Lyon et Marseille.

>> Une République issue de la défaite

Quelques mois plus tôt, le 8 mai, Napoléon III était sorti renforcé d'un plébiscite qui lui avait donné 7 336 000 oui contre 1 560 000 non en confirmant l'orientation libérale de l'empire. À Paris, toutefois, à la différence du reste du pays, une majorité républicaine s'était prononcée contre le régime.

La déclaration de guerre à la Prusse, le 19 juillet 1870, allait détruire les illusions de l'empereur.

Dans la nuit du 3 au 4 septembre, dès l'annonce de la défaite, les députés du Corps législatif se réunissent au Palais-Bourbon. Ils dédaignent de confier la régence à l'impératrice Eugénie, confinée au palais des Tuileries, et s'interrogent sur la conduite à suivre.

Dans le petit groupe républicain, plusieurs députés se préparent à un illustre destin. Parmi eux, Jules Favre, Jules Grévy, Jules Simon et Jules Ferry, qui fonderont la « République des Jules ». Il y a aussi Adolphe Crémieux et surtout Léon Gambetta, superbe orateur de 32 ans.

Les Parisiens envahissent bientôt le Palais-Bourbon et exigent l'instauration de la République. Les députés craignent d'être débordés par l'insurrection. Jules Favre leur suggère alors de proclamer eux-mêmes la République à l'Hôtel de ville de Paris, comme aux plus beaux jours de la Révolution de 1789 ou des journées de Février 1848.

Pour séduire et rassurer la foule, Jules Ferry a l'idée de constituer un gouvernement composé de députés républicains de Paris. Léon Gambetta et Jules Favre proclament la République au milieu d'une liesse générale quelque peu surréaliste en regard de la situation militaire du pays.

Beaucoup de Parisiens croient naïvement que la déchéance de l'empereur et l'avènement de « Marianne » rendront les Prussiens plus accommodants. Certains imaginent aussi un sursaut général comme aux temps héroïques de Valmy. La résistance de l'armée de Bazaine à Metz leur donne quelques motifs d'espérer.

>> Chronique d'une journée de crise dans Le Temps

Dans son édition du 4 septembre 1870, le quotidien Le Temps offre une recension scrupuleuse des événements qui se jouent à Paris et sur le front. Les désastres militaires interdisent l'emphase mais le journal relève tout de même l'enthousiasme mesuré avec lequel la foule parisienne accueille l'avènement de la République;nbsp;: « La confiance et l'enthousiasme sont immenses. L'ordre est complet » (source : BNF Retronews).

Le « gouvernement de la Défense nationale » est placé sous la présidence du gouverneur militaire de la place, le général Louis Trochu, un conservateur timoré, « Breton, catholique et soldat », selon ses propres termes. Il délègue le député Adolphe Crémieux à Tours en vue de prendre en main les zones encore libres. Mais le généreux septuagénaire se révèle vite insuffisant à la tâche et la situation s'aggrave le 19 septembre avec l'encerclement de Paris par les troupes ennemies.
Auteur : Mel_C  
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Date :    06-09-2024 22:59:37


06 septembre 1522 : Le voyage de Magellan et Elcano

Le 6 septembre 1522, au coucher du soleil, une nef en piteux état entre dans le port de San Lucar, en aval de Séville. Elle a nom Victoria. Un nom bien mérité. À son bord, 18 marins européens et trois Moluquois commandés par le Basque Juan ​Sebastián Elcano.

Trois ans plus tôt, ils ont quitté le même port en direction de l'Ouest, avec quatre autres navires (caraques et caravelles) et un total de 237 hommes de toutes origines sous le commandement de Fernand de Magellan. Sans l'avoir voulu ni imaginé, ces dix-huit hommes sont les premiers à avoir accompli le tour du monde.

> Un loup de mer énergique

L'initiateur de cette mémorable expédition est né au Portugal quarante ans plus tôt sous le nom de Fernao de Magalhaes (Magellan en français). Il a guerroyé en Inde puis au Maroc, où une blessure l'a laissé boîteux.

Fernand de Magellan (1480-1521), portrait par Luigi VanvitelliIl envisage alors d'accomplir le rêve inachevé de Christophe Colomb en contournant l'Amérique et en atteignant enfin l'Asie par l'Ouest. Mais les offres de services de ce loup de mer énergique et volontiers brutal sont repoussées par le roi du Portugal, Manuel.

Qu'à cela ne tienne. Il se rend en Espagne et épouse la fille de l'alcalde (le maire) de l'Arsenal de Séville. Ses nouvelles relations lui permettent de gagner la confiance du jeune roi d'Espagne Charles Ier, le futur empereur Charles Quint. Celui-ci lui donne pour instruction de trouver une nouvelle route vers l'Ouest pour atteindre les fameuses Îles aux épices, dans l'archipel des Moluques. Il spécifie : « Et retour par le même chemin ! ».

C'est qu'en vertu du partage du partage du monde convenu à Tordesillas en 1494, les régions qui restent à conquérir à l'ouest des Moluques relèvent du roi du Portugal.
Auteur : Mel_C  
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Date :    07-09-2024 18:23:17


7 septembre 1940 : Le Blitz : Londres sous les bombes :

Le 7 septembre 1940, suite à l'échec des attaques aériennes contre l'Angleterre, Hitler inaugure une nouvelle tactique destinée à abattre le moral de l'ennemi : 364 bombardiers allemands, escortés par 515 chasseurs, bombardent Londres de 17h à 4h30 du matin.

La première attaque cause 430 morts, surtout dans les quartiers populaires de l'East End. C'est le début de ce que les Allemands appellent du nom de code « Blitz » (« Éclair » en allemand). Londres va être bombardée 57 nuits de suite avant que le brouillard n'offre un bref répit aux habitants...

>> Le Blitz frappe les civils, nouvelles cibles

Du 15 septembre au 10 mai 1941, pour échapper à la défense anglaise, les bombardiers allemands interviennent systématiquement de nuit, par vagues de 150 à 200 appareils à chaque fois.

Le palais de Buckingham n'échappe pas aux bombes, au grand soulagement des dirigeants anglais et de la famille royale elle-même, qui se félicitent que la terreur soit partagée entre les citoyens nantis et les humbles.

À partir du 15 octobre, les bombardements allemands s'étendent à toutes les grandes villes britanniques et aux grands centres de production.

Le plus violent frappe Coventry dans la nuit du 14 au 15 novembre. Trois vagues de bombardiers réduisent la ville à l'état de cendres, causant près de 600 morts : un premier raid largue des bombes incendiaires, les suivants des charges explosives. La cathédrale elle-même n'est plus qu'un amas de décombres.

Sur un total de 450 appareils engagés, les Allemands n'en perdent qu'un seul du fait de la faiblesse de la DCA. La propagande allemande invente pour l'occasion le néologisme « coventryser » pour exprimer l'idée d'une destruction totale.

Les bombardements vont faire dans l'ensemble du pays en neuf mois plus de 40 000 morts chez les civils. Ils s'arrêtent enfin lorsque Hitler, constatant l'invincibilité anglaise, retourne ses armes contre les Européens de l'Est et les Soviétiques.

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