Auteur : Mel_C  

RENTREE SCOLAIRE - comment le mois de naissance a un impact sur la scolarité des enfants
Parmi les 12 millions d'enfants rentrés à l'école ce lundi 2 septembre en France, certains sont nés en début d'année, d'autres à la toute fin. Des écarts de quelques mois qui peuvent tout changer dans une scolarité. C'est ce que souligne une étude de l'Insee, avec ce chiffre flagrant : 20 points d'écart aux évaluations internationales Pisa, entre un élève né en janvier et un autre né en décembre. Cette différence équivaut à une année d'étude en moins, alors même que ces deux enfants sont censés avoir le même niveau.
Car en France, la date de la rentrée scolaire dépend de l'année de naissance. Par exemple, ce lundi, ce sont les enfants nés en 2021 qui font leur entrée en petite section. Résultat, des enfants de deux ans et demi et de trois ans et demi peuvent se retrouver dans la même classe. Les écarts de développement se ressentent beaucoup, et les plus jeunes peuvent avoir du mal. Les premiers acquis sont plus fragiles, et le risque de redoubler accru : +17% pour les élèves nés en fin d'année.
Alors, que l'on se rassure, si vous êtes parent d'un enfant né en novembre ou en décembre, les écarts s'estompent au lycée. Et, ce qui a malgré tout le plus d'effet sur les performances scolaires, ce sont bien les inégalités sociales entre familles.

Auteur : Mel_C  

JUSTICE - Procès de Nicolas Best, ex-directeur du CHU de Nîmes :
L’accusation a conclu ce lundi par un réquisitoire sévère au tribunal correctionnel de Paris après trois jours d’audience plutôt rudes pour Nicolas Best, 58 ans, ex-patron entre 2015 et 2018 du CHANGE (hôpital d’Annecy et Saint-Julien) puis du CHU de Nîmes entre 2018 et 2023.
Le procureur financier François-Xavier Dulin a réclamé trois ans de prison dont six mois ferme (peine exécutée en général sous bracelet électronique), ainsi qu’une amende de 10 000 euros, mais avec sursis. Il n’est en effet pas reproché d’enrichissement personnel au fonctionnaire. Le représentant de l’accusation souhaite aussi que Nicolas Best soit interdit d’exercer durant quatre ans à l’hôpital, dont deux avec sursis, dans le domaine de l’attribution des marchés publics exclusivement. Il pourrait donc continuer à diriger des hôpitaux sur les autres plans : médical et administratif.
Concluant une procédure engagée en 2022 sur un signalement de la chambre régionale des comptes, le magistrat a fustigé l’attitude du prévenu. "Il ne reconnait pas les faits, jette l’anathème sur les uns et les autres, ne se remet pas en cause, n’a cessé de mentir". Or, a-t-il remarqué, les dîners au restaurant et invitations à des spectacles que le directeur a obtenus et même demandés à Bouygues, ce qui est reconnu, établissent l’infraction de corruption.
"Les montants importent peu", a dit le magistrat. Ils seraient d’environ 1 500 à 1 700 euros sur plusieurs années mais ces avantages ont été consentis au moment où se discutaient des marchés publics de construction. Ils ont profité à Bouygues finalement pour plus de 35 millions d’euros hors taxes, à Annecy. Il y a eu aussi la cession d’un terrain à Bouygues en 2016-2018, toujours à Annecy, le tout avec des jurys considérés comme biaisés et frauduleux, les critères de discrimination initiaux n’ayant notamment pas été respectés, selon le parquet.
Le ministère public demande aussi au tribunal de retenir le "favoritisme" pour des marchés à Nîmes et à Annecy ayant bénéficié pour environ un million d’euros à Mupi, une société de consultants et d’assistance à la maitrise d’ouvrage (préparation des contrats de construction et d’aménagement).
Contre cette société Mupi, jugée comme personne morale, le procureur demande une amende de 150 000 euros et l’interdiction de candidater aux marchés publics pour deux années. La société Bouygues n’est plus dans le procès, car elle a transigé avec ce même parquet avant l’audience, acceptant de payer 9,2 millions d’euros d’amende et de se soumettre à un monitoring administratif.
Trois témoins, des médecins de Nîmes, sont venus témoigner auparavant en faveur de l’ex-directeur (démis de ses fonctions en novembre 2023), vantant sa gestion, mais le procureur a jugé ces dépositions hors sujet. "On ne remet pas en cause la manière dont M. Best a géré l’hôpital, ce n’est pas cela qui est jugé. Ce sont des faits." Le tribunal devait mettre son jugement en délibéré dans la soirée, après les plaidoiries des avocats de la défense.

Auteur : Mel_C  

A Marseille, poursuivi par la police après un refus d’obtempérer, le chauffard se jette à l’eau et tenter de semer les forces de l’ordre à la nage :
Tout commence vendredi matin, vers 10 h. Dans les quartiers nord de Marseille, une Opel surgit à toute vitesse sous les yeux d’une patrouille de police municipale.
Les agents, alertés par la conduite dangereuse du véhicule, décident de l’intercepter selon La Provence. Mais le jeune conducteur refuse de s’arrêter et appuie sur l’accélérateur, filant en direction de l’Estaque, quartier du 16e arrondissement de la ville. Malgré les sirènes hurlantes des voitures de police, le chauffard maintient une course effrénée.
La course-poursuite va jusqu’au chemin du littoral, aux portes de l’Estaque. Là, le fugitif abandonne son véhicule et continue sa fuite à pied.
Rapidement acculé par les infrastructures du port de plaisance, il fait un choix audacieux : escalader une rambarde et sauter. Sa chute l’amène à percuter une voiture en stationnement, endommageant lourdement les pare-brise et le capot. Mais rien ne semble arrêter sa détermination, et sans perdre un instant, il se précipite dans le port, espérant semer les policiers en nageant vers le large.
Alors qu’il s’éloigne à la nage, les policiers municipaux se déploient sur le quai, observés par des plaisanciers médusés depuis leurs bateaux. Pourtant, la fatigue et le désespoir finissent par avoir raison du fuyard. Épuisé, il rebrousse chemin et regagne la rive en brasse, où les agents l’attendent de pied ferme.
> L’arrestation se fait sans résistance, sous les applaudissements des témoins. Le chauffard, un jeune homme d’environ 25 ans, en situation irrégulière et non assuré, est immédiatement conduit au commissariat, où il est placé en garde à vue.

Auteur : Mel_C  

MALAISE MORTEL EN PLEINE RENTREE SCOLAIRE A MARSEILLE : La maîtresse s’effondre devant sa classe de maternelle
Ce lundi était le jour de la rentrée pour de nombreux élèves et enseignants. Mais dans la petite école maternelle des Bergers, située dans le 6e arrondissement de la cité phocéenne, la journée a viré au drame. Une enseignante de grande section a fait un malaise cardiaque devant ses élèves et est morte sur place, annonce le rectorat cité par France 3.
Alors que la rentrée venait de se faire pour les enfants de cette école maternelle, l’enseignante âgée de 57 ans est tombée soudainement devant sa classe peu après 8 heures ce matin. Certains parents d’élèves étaient encore présents, note le média local.

Auteur : Mel_C  

ENVIRONNEMENT - Une colonie d’abeilles naines rouges invasives observée pour la première fois en Europe : pourquoi c’est une très mauvaise nouvelle ?
Elles n’avaient jusqu’alors jamais atteint l’Europe. Une colonie d’abeilles naines rouges invasives a été observée pour la première fois à Malte le 21 août par des scientifiques, rapporte Science & Vie, qui s’appuie sur une étude publiée dans le Journal of apicultural research. Cette observation n’est pas une bonne nouvelle. Cette espèce venue d’Asie, l’Apis florea, pourrait “avoir un impact destructeur sur les populations d’abeilles européennes”. Elle pourrait s’approprier le pollen et le nectar et être porteuse de maladies mortelles pour les espèces locales.
“La colonie a été immédiatement détruite, ajoute RFI. Mais l’apparition de cette espèce présente un réel danger pour les abeilles et plus globalement la biodiversité du Vieux Continent.” D’autant que malgré l’éradication de ce foyer, rien ne dit que des individus n’aient pas eu le temps de construire un ou plusieurs nids ailleurs.
“La proximité de la colonie avec le port franc de Birżebbuġa, principal centre de fret de Malte, suggère que les abeilles pourraient être arrivées via un navire commercial”, précise BFMTV.
Radio France International rappelle que si les abeilles européennes étaient en danger, c’est tout un écosystème qui serait menacé. L’abeille naine rouge invasive se distingue par sa petite taille (maximum 10 mm) et son corps qui tire vers le rouge.

Auteur : Mel_C  

En renfort aux jeux paralympiques, un policier nîmois sauve la vie d’un homme victime d’une agression :
Selon Le Parisien, un homme a été gravement blessé samedi 30 août aux alentours de 22h40, à l’occasion d’une bagarre survenue dans le XIVe arrondissement de Paris, dans le hall 4 de la gare Montparnasse.
D’après nos confrères de France bleu Gard Lozère, un policier nîmois, alors à la capitale pour la sécurisation des jeux paralympiques, serait intervenu pour protéger la victime. Sans arme, alors qu’il était hors service, cet agent rattaché à l’antenne nîmoise de la police judiciaire, se serait interposé entre le ou le(s) agresseur(s) et leur victime. Un homme à terre alors frappé de plusieurs coups de couteau.
Le policier nîmois lui aurait prodigué les premiers soins, le tenant notamment éveillé durant plusieurs minutes, en attendant l’arrivée des secours. Rapidement interpellé après avoir pris la fuite, l’agresseur présumé a été placé en garde à vue.
> Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre.

Auteur : Mel_C  

SAISIE HISTORIQUE DE 40 KG DE COCAÏNE :
L’affaire des 40 kg de cocaïne et des interpellations réalisées jeudi 29 août à Nîmes a connu de nouveaux développements avec les transferts des suspects qui, après plusieurs jours de garde à vue dans les locaux de la police judiciaire, ont été transférés vers la juridiction interrégionale de Marseille. Le parquet de Nîmes par la voix de la procureure de la République, Cécile Gensac, avait confirmé vendredi la saisie d’une quantité historique de cocaïne.
En effet, plus de 40 kg de coke ont été saisis par les enquêteurs de la police judiciaire de Montpellier et de Nîmes et notamment l’antenne montpelliéraine de l’Ofast (l’office anti-stupéfiants) à l’occasion d’une opération lancée dans un quartier excentré de Nîmes. Plusieurs suspects, cinq ou six personnes, ont été interpellés, a-t-on appris de source non confirmée officiellement. Les rôles des différents protagonistes n’ont pas été précisés à ce stade des investigations. Selon nos informations, le dispositif d’arrestation aurait mobilisé des enquêteurs de la police judiciaire, appuyés par des policiers de la BRI (brigade de recherche et d’intervention) de Montpellier.
Néanmoins, il semble que la saisie de drogue a été réalisée concomitamment aux arrestations. Il semble que certains suspects seraient domiciliés dans le Gard. D’autres personnes habiteraient dans les Bouches-du-Rhône. La piste d’un lien avec Marseille n’est donc pas à exclure.
À cet égard, l’importance de l’affaire et son rayonnement ont conduit au transfert de la procédure vers la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs), sous la conduite du parquet de Marseille et des magistrats instructeurs de la Jirs. Ce lundi 2 septembre, le parquet de Marseille a confirmé "l’ouverture d’une information judiciaire au sujet de laquelle il ne souhaite pas communiquer davantage à ce stade".

> Les investigations vont donc se poursuivre sous la conduite d’un ou plusieurs juges d’instruction. La valeur marchande des produits stupéfiants saisis pourrait atteindre 1,4 million d’euros.

Auteur : Mel_C  

Enquête après l’agression à Pissevin d’un adolescent de 13 ans originaire de l’Ardèche, frappé et dénudé :
Des investigations sont en cours depuis l’agression d’un adolescent dans le secteur de Pissevin vendredi 28 août dans la soirée. En effet, la police a ouvert une enquête après l’agression vendredi soir d’un ado originaire de l’Ardèche. Il a fait l’objet d’une agression apparemment de plusieurs individus. Sa présence à Nîmes serait liée à un rendez-vous. Son téléphone portable lui aurait été dérobé.
Le jeune homme aurait été déshabillé par ses agresseurs et frappé. Les pompiers sont intervenus pour transporter la victime au CHU de Nîmes. Il aurait subi des violences de plusieurs individus. Son état était sérieux sans être préoccupant. Deux suspects ont été interpellés dans la foulée de l’agression. Mais les éléments de l’enquête ont conduit à leur remise en liberté. Les policiers de Nîmes vont poursuivre les investigations pour tenter d’identifier les auteurs et déterminer dans quelles circonstances, un adolescent de 13 ans serait venu dans le Gard depuis le département de l’Ardèche.