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çà s'est passé .....
Auteur : Mel_C  
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Date :    25-08-2024 02:15:15


25 août 1944 : LA LIBERATION DE PARIS

Le vendredi 25 août 1944, à 15h 30, le général Philippe Leclerc de Hauteclocque (43 ans) reçoit à Paris, devant la gare Montparnasse, la capitulation des troupes d'occupation de la capitale.

Le document est signé par le général Dietrich von Choltitz, commandant du 84e corps d'armée. Il est aussi contresigné par le colonel Henri Rol-Tanguy, chef régional des FTP-FFI (Francs-tireurs et partisans des Forces Françaises de l'Intérieur).

Une heure plus tard, le général Charles de Gaulle lui-même arrive à la gare et se voit remettre par Leclerc l'acte de capitulation.

Il se rend ensuite à l'Hôtel de Ville où il est reçu par Georges Bidault, président du Conseil national de la Résistance. Comme celui-ci lui demande de proclamer le rétablissement de la République, de Gaulle rétorque qu'elle n'a jamais cessé d'exister.

Sur le perron, devant une foule enthousiaste et joyeuse, sous un beau soleil estival, il célèbre en des termes flamboyants la Libération de Paris : «Paris martyrisé ! mais Paris libéré !...». Son discours improvisé est aussitôt retransmis à la radio.

Le soir, de Gaulle s'installe au ministère de la Guerre en qualité de chef du gouvernement provisoire de la République française et le lendemain, le chef de la France libre descend en triomphe les Champs-Élysées, suivi de Leclerc et de ses fidèles de la première heure auxquels il a recommandé de se tenir derrière lui.

Dans une joyeuse pagaille, acclamé par deux millions de Parisiens, il arrive à la Concorde. Là éclatent des coups de feu sporadiques. Puis le général gagne Notre-Dame pour un Te Deum passionné.

> S'insurger ou attendre ?

La Libération de Paris a débuté le 10 août 1944 avec la grève des cheminots, tandis que les troupes allemandes commençaient de plier bagage.

Le général Pierre Koenig, chef d'état-major des Forces Françaises de l'Intérieur, souhaite qu'un soulèvement populaire précède l'arrivée des troupes alliées dans la capitale mais il est conscient des risques qu'il représente.

En effet, quelques jours plus tôt, le 1er août, les résistants de Varsovie ayant fait le même choix ont subi une répression d'une extrême violence. D'autre part, le risque existe d'un affrontement entre les gaullistes pilotés par Jacques Chaban-Delmas et les communistes sous les ordres du colonel Rol-Tanguy.

Le 19 août, des combats sporadiques éclatent un peu partout. 3.000 policiers de Paris rejoignent la Préfecture de police de l'île de la Cité, au coeur de la capitale, en tenue civile et avec leur arme de service et le drapeau tricolore est hissé au sommet de l'édifice. Mais les Alliés n'étant pas attendus dans la capitale avant le 1er septembre, les gaullistes jugent l'insurrection prématurée. Ils le font savoir à Rol-Tanguy par le biais d'une note transmise par l'intermédiaire de Jacques Chaban-Delmas (29 ans), délégué militaire national.

Au terme d'une violente discussion, les représentants du Comité national de la Résistance conviennent de négocier une trêve avec l'occupant. Dans les faits, elle ne sera appliquée que de façon sporadique puis plus du tout.

> Lourd bilan

Entre le 10 août et l'entrée des troupes du général Leclerc le 25 août suivant, la Libération de la capitale aura causé la mort de 76 soldats de la 2e division blindée ainsi que de 901 résistants des FFI et de 3.200 Allemands (12.800 soldats allemands sont aussi faits prisonniers).

Parmi les drames les plus désolants, gardons en mémoire le souvenir de 35 jeunes gens qui avaient maladroitement confié à un agent double leur désir de combattre. Dans la nuit du 16 au 17 août, ils sont livrés par celui-ci à la Gestapo (police allemande) qui les fusille sans délai près de la cascade du bois de Boulogne.


Auteur : Mel_C  
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Date :    25-08-2024 11:34:57


25 août 2015 : Angela Merkel ouvre les bras aux réfugiés

De janvier à juin 2015, 300 000 migrants environ seraient entrés illégalement en Europe occidentale, par le détroit de Gibraltar, la Méditerranée orientale ou la mer Égée. Du fait de la guerre en Irak et en Syrie, le mouvement s’amplifie brutalement avec 100 000 entrées rien qu’en juillet. Il s’agit de réfugiés syriens et irakiens qui fuient les camps de Turquie et du Liban mais aussi de migrants de différentes origines (Sahel, Érythrée, Afghanistan…). Ce sont en majorité des hommes dans la force de l’âge.

Débordés, les Grecs et les Italiens appellent l’Union européenne à la rescousse. La Commission prône l’accueil de tous les réfugiés, quitte à refouler ensuite ceux qui seraient seulement mus par des considérations économiques. Mais sa proposition suscite une violente opposition de la Hongrie et de plusieurs autres pays est-européens.

Le 24 août, à Berlin, la chancelière allemande rencontre le président français et le convainc d’apporter son soutien à la proposition de la Commission. Là-dessus, le lendemain, Angela Merkel prévient à l’occasion d’un déplacement que l’Allemagne ne refoulera pas les réfugiés et se montre disposée à en accueillir jusqu’à 800 000. Le 31 août, elle lance aux sceptiques : « Wir schaffen das ! » (« Nous y arriverons ! »)

Les cercles libéraux européens applaudissent, jusqu’à suggérer d’attribuer le Prix Nobel à la chancelière, précédemment honnie pour son inflexibilité face aux Grecs ! La photographie d'un enfant kurde sur une plage de Turquie apparaît comme une justification supplémentaire de son geste d'humanité.

Les gouvernants est-européens et balkaniques s’étranglent quant à eux d’indignation en évoquant l’« appel d’air » que pourrait susciter sa promesse.

Au final, l’Allemagne accueillera bien 800 000 migrants au cours de l’année et l’Europe dans son ensemble un million. Quatre ans plus tard, le climat a changé. Seul un quart de ces migrants a trouvé à s'employer en Allemagne et beaucoup de ceux qui ont été refoulés par les services allemands de l'immigration se seraient repliés en France…
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-08-2024 23:38:19


26 août 1966 : NASSER PEND L'IDEOLOGUE DES FRERES MUSULMANS

Le 26 août 1966, le président ou raïs égyptien Gamal Abdel-Nasser fait pendre Sayyid Qotb (ou Saïd Qutb), l'idéologue des Frères musulmans.

C'est la rupture entre les jeunes officiers qui ont détrôné la monarchie en 1952 et la confrérie intégriste qui leur a apporté son soutien. Celle-ci ne va plus dès lors cesser de s'opposer à l'armée et aux dirigeants qu'elle place à la tête de l'Égypte.

>>> La naissance de l'islam politique

récurseur des mouvements islamistes de la fin du XXe siècle, la confrérie des Frères musulmans est fondée en mars 1928, à Ismaïlia, par un instituteur du nom de Hassan Al-Banna (26 ans). Il ambitionne d'instaurer dans les États arabes un régime théocratique fondé sur le Coran et la shari'a (la loi islamique).

Il se donne pour mission préalable de convertir les masses musulmanes au mode de vie et aux principes moraux des premiers croyants, tels qu'il se les imagine.

Ces ancêtres (« salaf » en arabe) sont les disciples de Mahomet et les croyants des deux générations suivantes. Dans les années 1980, ils vont donner leur nom aux mouvements terroristes « salafistes » issus des Frères musulmans.

>>> La conquête des masses

Après la Seconde Guerre mondiale, la confrérie réunit plus de deux millions de partisans en Égypte. Elle est aussi présente dans les pays arabes voisins (Palestine, Syrie...).

Le gouvernement corrompu du roi Farouk fait interdire la confrérie.

Enfreignant les consignes de modération du Guide suprême Hassan Al-Banna, certains militants entrent dans l'action clandestine. La violence culmine avec l'assassinat du Premier ministre en décembre 1948. Il s'ensuit une violente répression et Hassan Al-Banna est à son tour assassiné le 12 février 1949 par la police secrète du régime.

La confrérie soutient dès lors sans réserve les « officiers libres » qui s'apprêtent à renverser la monarchie. Une fois au pouvoir, Nasser rétablit les Frères musulmans dans leurs droits et tente de les rallier à son parti et à son gouvernement. Mais la lune de miel ne dure pas. La confrérie islamiste entre en concurrence avec le régime nationaliste, laïc, panarabe et socialiste de Nasser qui, à son tour, le 4 janvier 1954, décide de l'interdire.

Un jeune militant de la confrérie tente d'assassiner Nasser.

Il s'ensuit une vague de répression avec des milliers d'arrestations et des dizaines d'exécutions. Les biens de la confrérie sont saisis. La répression culmine avec l'exécution, en 1966, de Saïd Qutb (60 ans), idéologue radical de la confrérie, qui a déjà passé dix ans en prison.

Le successeur de Nasser, Sadate, qui a lui-même appartenu aux Frères musulmans dans sa jeunesse, est assassiné le 6 octobre 1981 par des dissidents salafistes du mouvement qui voulaient punir le raïs pour avoir fait la paix avec Israël.

Hosni Moubarak, qui remplace Anouar al-Sadate à la tête de l'Égypte, autorise la confrérie en tant qu'association.

Les Frères musulmans gagnent la sympathie des masses grâce à leurs actions caritatives financées par de généreux donateurs du Golfe. Ils se développent par ailleurs au Proche-Orient et en Tunisie, où ils suscitent la création du parti Ennahda.
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-08-2024 23:38:55


26 août 1944 : Te Deum pour la Libération de Paris

Les troupes d'occupation allemandes de la capitale française capitulent le 25 août 1944. Paris libérée !... Dès le lendemain, le 26 août 1944, le général de Gaulle, chef de la France Libre, descend en triomphe les Champs-Élysées, suivi du général Leclerc et de ses fidèles de la première heure. Acclamé par deux millions de Parisiens, il arrive à la Concorde puis gagne la cathédrale Notre-Dame de Paris. Rien de plus symbolique pour fêter la victoire que ce Te Deum au sein du vaisseau de pierre.

Le général refuse toutefois la présence du cardinal-archevêque Emmanuel Suhard, jugé trop proche de Pétain et du gouvernement de Vichy. Il avait accueilli le Maréchal pour un autre Te Deum dans la cathédrale, quatre mois plus tôt, lors de son premier déplacement dans la capitale depuis le début de l'Occupation. Deux mois plus tôt, le 28 juin, il avait aussi célébré à Notre-Dame les funérailles de Philippe Henriot, ministre de la Propagande de Vichy, abattu par la Résistance...

Au moment où de Gaulle entre dans l'édifice et tandis que l'assistance entonne un Magnificat, des coups de feu retentissent dans la cathédrale. Imperturbable, il n'y prête pas attention et avance dans la nef cependant de nombreuses personnes se cachent derrière des piliers ou sous les bancs. La cérémonie ne dure qu'une quinzaine de minutes.
Auteur : Mel_C  
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Date :    26-08-2024 23:39:16


26 août 1909 : Naissance des auberges de jeunesse

Parti en randonnée avec sa classe, Richard Schirrmann, instituteur dans la petite ville d'Altena (Westphalie), se trouve bloqué par un orage en pleine forêt, dans la nuit du 26 août 1909.

Il songe alors à créer un réseau de gîtes à bon marché pour la jeunesse allemande... Trois ans plus tard, il ouvre une première «auberge des écoliers» dans sa salle de classe en installant des lits de fortune pour accueillir les jeunes randonneurs du week-end.

Transférée ensuite dans le château d'Altena, l'«auberge» va devenir l'amorce du réseau international des auberges de jeunesse.
Auteur : Mel_C  
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Date :    27-08-2024 00:12:38


27 août 1979 : Assassinat de Mountbatten par l'IRA :


Des terroristes de l'IRA font sauter le petit bateau de pêche sur lequel l'ancien vice-roi des Indes britanniques passe ses vacances, au large du port irlandais de Mullaghmore. La cible n'est pas choisie par hasard : Lord Louis Mountbatten est en effet apparenté aux grandes dynasties européennes.

Arrière-petit-fils de la reine Victoria et oncle maternel du duc Philip d'Edimbourg, époux de la reine Elizabeth II, il incarne par sa naissance et plus encore par son aura personnelle et ses exploits la grandeur de la Couronne britannique.

>>> Un assassinat contre-productif

Lord Louis (79 ans) est tué sur le coup.

Trois autres personnes périssent aussi des suites de l'attentat. Il s'agit de l'un de ses petits-fils, Nicolas (14 ans), et de son copain Paul (15 ans), ainsi que de la grand-mère de Nicolas, Lady Brabourne. Trois autres membres de sa famille sont gravement blessés.

Ce crime de trop indigne tous les Britanniques mais aussi les Irlandais eux-mêmes.

Beaucoup se rendent à la police, qui pour dénoncer les menées terroristes d'un parent ou d'un voisin, qui pour se repentir et promettre de renoncer au terrorisme. Grâce à quoi la police va porter des coups fatals à l'IRA dans les années suivantes.

Jusqu'à la dernière seconde, Lord Louis aura ainsi servi sa patrie. Et il sera mort en guerrier... échappant par la même occasion à la décrépitude du grand âge.

>>> Trois assassinats de trop :

Notons pour nous en féliciter, que l'internationale terroriste n'apprend rien de l'Histoire : quelques mois plus tôt, en effet, l'assassinat d'Aldo Moro par les Brigades Rouges avait conduit à l'éradication de celles-ci.

Et le 17 octobre 1970, c'est le ministre du Travail du Québec Pierre Laporte qui avait été étranglé par le FLQ, précipitant la disparition de celui-ci...

Auteur : Fast 
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Date :    27-08-2024 06:22:22


Et.... toujours le funeste BORDEL en France!!!!!
Auteur : Boobles30 
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Date :    27-08-2024 16:44:18


27 août 1664 : Fondation de la Compagnie française des Indes orientales

Le 27 août 1664, Colbert convainc le roi Louis XIV de fonder à l'image de ses rivaux anglais et hollandais une Compagnie française pour le commerce des Indes orientales [les Indes orientales désignent l'Asie des moussons].

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