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Date : 07-09-2024 20:52:13
Escroquerie dans un hôtel à Montpellier :
Alors qu’il avait pris possession de sa chambre d’hôtel, ce dimanche 1er septembre, pour un séjour de cinq nuits payé via internet, un couple de Toulousains, trentenaires, a été interpellé, trois jours plus tard, par les forces de l’ordre, à leur grand étonnement.
Mercredi 4 septembre, en effet, une dame habitant dans l’Ain a contacté le responsable de cet établissement hôtelier montpelliérain ayant pignon sur rue dans le quartier Port-Marianne, s’étonnant de deux prélèvements de 1 342 euros et 500 euros (caution) effectués sur son compte bancaire alors qu’elle n’avait pas bougé de chez elle !
Avisés par le dépôt de plainte du gérant, les policiers nationaux se sont rendus sur site et ont procédé à l’arrestation des deux suspects qui ont aussitôt été soumis à un interrogatoire.
Selon cet Italo-Camerounais de 31 ans, travaillant dans le milieu de la nuit sur Toulouse, c’est un homme avec lequel il avait récemment sympathisé qui lui a proposé de lui offrir quelques jours, tous frais payés et en amoureux, dans un hôtel de son choix. Après avoir coché la ville de Montpellier, ils avaient laissé cette tierce personne faire les réservations et le paiement à distance.
L’enquête a permis d’établir que la carte bancaire de la victime avait été clonée à son insu. Très certainement l’intéressée l’avait passée dans un boîtier piraté, installé généralement sur des terminaux de paiements, tels des distributeurs automatiques de billets.
Sans s’en rendre compte, elle a ainsi permis l’accès à ses données bancaires aux escrocs qui se sont empressés de les dupliquer sur une nouvelle carte à puce.
> "Lorsqu’on constate une transaction sur ses comptes bancaires, il ne faut pas hésiter à appeler dans les plus brefs délais soit sa banque, soit l’établissement débiteur, voire les deux, pour signaler que quelque chose ne va pas", confie une source proche du dossier. Ce qu’a parfaitement mis à exécution la victime dans cette affaire.
À noter qu’au terme de sa garde à vue, le couple a été remis en liberté et devra s’acquitter du prix de la chambre auprès de la victime. Quant au généreux donateur, une enquête est en cours pour tenter de l’identifier.
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