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çà s'est passé .....
Auteur : Boobles30 
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Date :    30-08-2024 15:59:53


30 août 1963

Mise en place du téléphone rouge, ligne directe entre la Maison Blanche des Etats-Unis et le Kremlin en URSS, afin d’éviter une nouvelle crise des missiles, qui aurait pu mener à une troisième guerre mondiale.
Auteur : Mel_C  
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Date :    31-08-2024 01:12:04


31 août 1823 : La prise du Trocadéro

À la chute de Napoléon, les Bourbons sont revenus au pouvoir en France et en Espagne.

Dans ce dernier pays, le roi Ferdinand VII, autoritaire et borné, accorde à contrecoeur une Constitution libérale. Mais en secret, il fait appel à la Sainte-Alliance des monarques européens pour chasser les libéraux de l'Assemblée des Cortès.

L'écrivain François de Chateaubriand, qui est aussi ministre des Affaires étrangères de Louis XVIII, saisit l'occasion pour offrir à l'armée française un succès facile et aux Bourbons une revanche sur la Révolution.

C'est ainsi que la Sainte-Alliance confie à la France le soin de donner une leçon aux libéraux espagnols. Le corps expéditionnaire est placé sous le commandement du duc d'Angoulême, neveu du roi Louis XVIII.

L'Assemblée des Cortès ayant transféré la famille royale à Cadix, en Andalousie, l'armée française traverse la péninsule à leur poursuite.

Prise du Trocadéro (image d'Epinal, cabinet des estampes)

Le 31 août 1823, le fort du Trocadéro, qui défend le port de Cadix, est enlevé à la baïonnette, à marée basse, par les soldats français qui n'ont pas hésité à se jeter à l'eau. C'est le principal fait de gloire de cette expédition.

Tandis que Ferdinand VII restaure l'absolutisme et met en branle une brutale répression, le duc d'Angoulême est acclamé à Paris.

Chateaubriand, dont la modestie n'est pas la qualité première, conclut dans ses Mémoires d'Outre-tombe : « Enjamber d'un pas les Espagnes, réussir là où Bonaparte avait échoué, triompher sur ce même sol où les armes de l'homme fantastique avaient eu des revers, faire en six mois ce qu'il n'avait pu faire en sept ans, c'était un véritable prodige ! »
Auteur : Mel_C  
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Date :    31-08-2024 22:56:57


31 août 1801 : Le décret Chaptal met en place les musées français

À la demande du Premier Consul Napoléon Bonaparte, le ministre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal publie un arrêté le 13 fructidor an IX (31 août 1801) en vue d'instituer quinze musées dans autant de grandes villes françaises.

Du fait de la nationalisation des biens du clergé et des émigrés, ainsi que des rapines des armées révolutionnaires à travers l'Europe, le gouvernement de la République est débordé par des oeuvres d'art dont il ne sait que faire. Le musée du Louvre, de création récente, ne peut toutes les recevoir.

Chaptal propose de les répartir entre chacune des villes concernées des lots tels que « chaque collection présente une suite intéressante de tableaux de tous les maîtres, de tous les genres, de toutes les écoles ». Le 1er septembre 1801, paraît un autre décret qui impose aux villes de préparer à leurs frais « une galerie convenable » pour recevoir lesdites œuvres. Ainsi vont naître les musées des beaux-arts de Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Genève (annexé à la France)...
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-09-2024 01:50:19


1er septembre 1969 : Kadhafi renverse le roi Idriss Ier en Libye /

Le 1er septembre 1969, alors que le roi Idriss 1er est en déplacement en Turquie, le « Mouvement des officiers unionistes libres » du tout jeune capitaine Mouammar Kadhafi, fils de berger âgé de 27 ans, organise à Tripoli un coup d'État et le dépose sans effusion de sang. Un Conseil révolutionnaire est mis sur pied.

La Libye se dote ainsi de l'un des dirigeants les plus mégalomanes et les plus incontrôlables du monde, qui ne lâchera plus le pouvoir pendant plus de quatre décennies.

> Un tout jeune homme

Issu de la tribu des Gaddafa, né sous une tente bédouine selon une légende qu'il se plaît à entretenir, Mouammar Kadhafi a reçu une éducation religieuse stricte avant de rejoindre les rangs de l'armée en 1965.

Influencé par le prestige du raïs égyptien Nasser, le nouvel homme fort de la Libye s'attribue le grade de colonel et entreprend de faire de son pays la tête de pont du panarabisme. Il fait évacuer les bases anglo-saxonnes et expulser les 12 000 Italiens qui travaillent dans le pays.

Grâce à l'argent du pétrole, qui coule à flots, il entreprend des travaux titanesques dans le désert libyen, où il crée d'immenses fermes collectives et développe l'agriculture avec l'eau fossile du sous-sol.

Son physique de jeune premier romantique et ses foucades lui valent dans les premières années de son pouvoir la curiosité amusée des Occidentaux et la sympathie des nationalistes arabes, lesquels doivent faire leur deuil de Nasser.

> Le rêve impérial

En 1976, il publie le Livre vert, inspiré du Petit livre rouge de Mao Zedong, dans lequel il rejette aussi bien le capitalisme que le marxisme et déclare que les élections sont une mascarade. L'année suivante, son propre modèle de gouvernement prend forme à travers la proclamation de la « Jamahiriya » ou « État des masses », où le peuple gouvernerait par le biais de comités populaires. Il s'octroie le titre de « Guide de la révolution », exerçant en réalité tous les pouvoirs.

La structure tribale de la société libyenne justifie à ses yeux le refus des structures représentatives intermédiaires, le cœur de la Jamahiriya étant la relation entre l'État et les tribus. La période coloniale italienne, brève et troublée par la révolte des Bédouins, n'avait en effet laissé que des structures étatiques fragiles.

La rente pétrolière facilite les choses. Elle permet à Kadhafi d'acheter la fidélité des tribus au régime, tout en favorisant sa propre tribu, celle de Gaddafa, pourtant très minoritaire.

Dès ses premières années au pouvoir, rêvant de régner sur une grande nation arabe, Kadhafi élabore divers projets d'union avec ses voisins soudanais et égyptiens, qui tous échouent piteusement. À défaut, il occupe une bande de territoire située au nord du Tchad et tente même d'annexer ce pays avant d'en être chassé par les Français.

En 20 ans, il fomente huit projets, tous voués à rester au stade embryonnaire, de fusion avec d'autres pays africains ou arabes.

Dans les années 1990, déçu par l'attitude des autres pays arabes, il se met à plaider pour des « États-Unis d'Afrique ». En 2009, lorsqu'il accède à la présidence de l'Union Africaine pour une année, il s'autoproclame « roi des rois traditionnels d'Afrique ».

Alimentant à l'envi son image de personnage théâtral, il se plaît à recevoir sous sa tente dans le désert de Syrte, vêtu de la robe traditionnelle des bédouins, entouré de ses « amazones », femmes-soldats (et plus si affinités).

> De l'infréquentabilité au tapis rouge

Au-delà de cette image fantasque, le « Guide » devient progressivement la bête noire des pays occidentaux en soutenant au nom de l'anti-impéralisme de nombreux mouvements nationalistes révolutionnaires, aussi bien palestiniens qu'irlandais.

Les Occidentaux rendent la Libye responsable de la grande vague terroriste qui les frappe dans les années 1980, notamment lors d'attentats à Rome et Vienne contre des intérêts israéliens et à Berlin contre une discothèque fréquentée par des soldats américains. Washington appelle le monde à traiter Kadhafi en paria.

Le 14 avril 1986, dix jours après l'attentat de Berlin, le président Ronald Reagan lance un raid aérien meurtrier contre ses résidences à Tripoli et Benghazi. L'ONU décrète un embargo militaire et aérien et impose des sanctions économiques au pays. Tout cela n'a pour résultat que d'aggraver l'ire de Kadhafi.

Les attentats perpétrés par des Libyens contre un Boeing au-dessus de Lockerbie en Écosse, le 21 décembre 1988, et contre un DC-10 français au Niger, le 19 septembre 1989, renforcent encore l'isolement du pays, qui refuse de coopérer avec la justice occidentale.

Pourtant, au début des années 2000, lassé d'être qualifié de chef d'État terroriste, Kadhafi entreprend de se réconcilier avec l'Occident. En 2003, il surprend le monde en annonçant le démantèlement de ses programmes secrets d'armement, puis en reconnaissant la responsabilité de la Libye dans les attentats de Lockerbie et du DC-10 d'UTA. L'un des fils de Kadhafi, Saïf Al-Islam, persuadé que le régime doit évoluer pour perdurer, est l'un des artisans centraux de ces retrouvailles avec l'Occident.

En 2007, Kadhafi consent à libérer des infirmières bulgares et un médecin palestinien emprisonnés, humiliés et torturés pendant plusieurs années sous l'accusation ubuesque d'avoir inoculé le sida à des enfants. En reconnaissance de ce « geste d'humanité » et avec l'espoir de juteux contrats d'armement et dans le nucléaire, Nicolas Sarkozy reçoit en grande pompe le dirigeant libyen à Paris.

Les chefs d'État occidentaux foulent à nouveau le sol libyen, tandis que les grandes compagnies pétrolières mondiales reviennent en Libye. Kadhafi obtient également de l'Italien Silvio Berlusconi excuses et dédommagements pour la période coloniale. Soufflant toujours le chaud et le froid, Kadhafi n'en accueille pas moins en héros national le Libyen condamné pour l'attentat de Lockerbie lorsque celui-ci est libéré pour raisons de santé.

> Kadhafi honore Erdogan

Jamais en peine de provocations, Mouammar Kadhafi a remis au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan le Prix Kadhafi international des droits de l’homme 2010, en reconnaissance pour son soutien à la cause du peuple palestinien.

Erdogan a reçu sa récompense en grande pompe à Tripoli, le 29 novembre 2010, sans égard pour les dirigeants européens qui persistent à le considérer comme l'un des leurs. Il clôt ainsi une année particulièrement active qui le fait apparaître comme la personnalité politique de l'année 2010.

> Rébellion, répression, révolution

La réintégration de Khadafi dans le paysage international vient à contretemps. En février 2011, les Libyens, inspirés par la Révolution tunisienne, se mettent à contester ouvertement le régime. Kadhafi réagit de la façon la plus brutale qui soit, en déclenchant une véritable guerre civile avec l'appui de mercenaires recrutés dans l'Afrique sahélienne. Les dirigeants occidentaux qui avaient fait semblant de l'oublier, redécouvrent la véritable nature du « Guide » .

La rébellion triomphe dans la tribu majoritaire des Warfallah, autour de Benghazi et d'où est originaire l'ancien roi mais piétine ensuite, faute d'officiers sûrs et de soldats expérimentés, face aux mercenaires et aux troupes fidèles au dictateur.

Comme la capitale de la Cyrénaïque menace de succomber face à la contre-offensive kadhafiste, les avions de l'OTAN interviennent au secours des insurgés pour prévenir un massacre. Au bout de plusieurs mois de combats indécis et au prix de quelques milliers de morts, les insurgés finissent par s'emparer de Tripoli.

Kadhafi et le dernier carré de ses fidèles résistent à Syrte, ville natale du dictateur. Une attaque aérienne de l'OTAN atteint celui-ci, le 20 octobre 2011, alors qu'il tente de fuir la ville.

Blessé et traqué, il est sauvagement abattu par ses ennemis. Sa mort met fin à un invraisemblable règne de plus de quarante ans. Le nouveau gouvernement, installé par les Occidentaux, affiche d'emblée son orientation islamiste.
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-09-2024 01:53:54


....... ET AUSSI .......

1er septembre 1939 : La Wehrmacht envahit la Pologne :

L'armée allemande franchit la frontière polonaise le 1er septembre 1939 sur ordre de Hitler. Pour l'opinion mondiale, il ne fait guère de doute que cette agression sans déclaration de guerre préalable marque le début de la Seconde Guerre mondiale.

>> LA MONTEE DES TENSIONS

Hitler a brutalement occupé Prague et annexé la Bohême-Moravie le 15 mars 1939, peu après les ACCORDS DE MUNICH.

Fort de ses premiers succès sur la scène internationale, il a aussitôt commencé à émettre des revendications sur Dantzig (Gdansk en polonais), dont la population est majoritairement allemande. Il s'agit d'une « ville libre » instaurée par le traité de Versailles de 1919 pour ménager à la Pologne un accès portuaire sur la mer Baltique. À côté de Dantzig, la Pologne bénéficie aussi d'un étroit « corridor » qui lui offre une ouverture directe sur la mer et à l'extrémité duquel elle a créé le port de Gdynia. Ce corridor a l'inconvénient de séparer la Prusse orientale (et Dantzig) du reste de l'Allemagne.

Mais pour Londres comme pour Paris, il n'est plus question de reculer face à Hitler comme à Munich à propos de la question sudète. Qu'à cela ne tienne, le 27 avril, Hitler adresse un mémorandum à la Pologne par lequel il réclame la cession de Dantzig et des droits d'extraterritorialité à travers le « corridor de Dantzig ».

>> LA « GUERRE ECLAIR »

L'affaire s'enlise jusqu'à la fin de l'été 1939. Enfin, le Führer prend prétexte d'une prétendue attaque polonaise survenue dans la nuit sur la frontière orientale de l'Allemagne pour attaquer son voisin sans s'embarrasser d'une déclaration de guerre. En fait d'attaque, il s'agit d'une macabre machination montée par l'armée allemande avec des cadavres de détenus revêtus d'uniformes polonais.

L'Angleterre se résigne à déclarer la guerre à l'Allemagne le 3 septembre après avoir jusqu'au dernier moment espéré une paix de compromis. La France agit de même cinq heures après et lance une dérisoire offensive sur quelques kilomètres en Sarre. Mais pendant les mois qui suivent, les deux alliés restent l'arme au pied, derrière la LIGNE MAGINOT, un ensemble de fortifications qui protègent la France sur sa frontière avec l'Allemagne. C'est la « drôle de guerre »...

Pendant ce temps, les bombardiers allemands clouent au sol l'aviation polonaise et détruisent les infrastructures, ponts, casernes et gares, entravant ainsi la mobilisation de l'armée polonaise, réputée être la cinquième d'Europe. La moitié de ses 42 divisions sont empêchées d'atteindre le front !

Présumant de ses forces, le maréchal Rydz-Smigly, inspecteur général de l'armée polonaise, concentre ses troupes à l'entrée du corridor de Dantzig en vue d'une marche sur Berlin ! Il escompte qu'à la frontière nord et sud, les marais et les crêtes suffiront à arrêter les troupes allemandes.

Or, c'est précisément à ces endroits-là que la Wehrmacht va porter ses efforts en s'appuyant sur ses divisions blindées, les fameuses Panzerdivisionen. Par une percée au nord à partir de la Prusse orientale et au sud à partir de la Slovaquie et de la Silésie, elle prend l'armée polonaise en tenaille...

>> LE COUP DE GRACE

Dès le 14 septembre 1939, la IIIe armée allemande de von Küchler, venue du nord, rejoint à l'est de Varsovie la Xe armée de von Reichenau venue de Silésie. La capitale polonaise est dès lors assiégée. Le sort de la guerre est joué.

Trois jours plus tard, l'Armée rouge de Staline s'invite au festin sans s'embarrasser non plus d'une déclaration de guerre. Elle pénètre en Pologne orientale en vertu du PACTE DE NON-AGRESSION conclu avec Hitler le 24 août précédent et qui prévoit un partage du malheureux pays. Le gouvernement polonais se réfugie en Roumanie et Varsovie capitule le 27 septembre après une courte mais héroïque résistance...
Auteur : Mel_C  
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Date :    01-09-2024 23:46:43


1er septembre 338 avant JC : ATHENES PERD LA LIBERTE A CHERONEE

Le 1er septembre de l'an 338 avant JC, Athènes et Thèbes se heurtent à l'armée macédonienne. La bataille a lieu à Chéronée, en Béotie, région de Grèce centrale, non loin du célèbre défilé des Thermopyles.

C'en est fini à tout jamais de l'indépendance des cités grecques et de la plus prestigieuse d'entre elles, Athènes.

>> Démosthène contre Philippe

Un siècle plus tôt, Athènes dominait le monde grec sous le gouvernement du grand Périclès. Ses penseurs et ses artistes créaient des oeuvres vouées à l'immortalité. Mais les guerres intestines ont affaibli les cités et le petit royaume semi-barbare de Macédoine en a profité pour se renforcer sous la poigne énergique du roi Philippe II

À Athènes, Démosthène s'évertue à ouvrir les yeux de ses concitoyens sur le danger macédonien. Souffrant de bégaiement dans sa jeunesse, il a réussi à le surmonter à force de volonté et d'énergie et est devenu l'orateur le plus célèbre de la Grèce antique, consacrant toute sa vie à la lutte contre Philippe II et Alexandre le Grand.

Ses harangues dénommées Philippiques et Olynthiennes (du nom d'Olynthe, une cité portuaire conquise par Philippe II), restent de remarquables témoignages de l'art oratoire. Mais elles ne suffisent pas à arrêter les phalanges macédoniennes. La langue française conserve leur souvenir sous la forme d'un nom commun, philippique, qui désigne encore aujourd'hui une harangue violente.

>> Fin de l'indépendance grecque

À Chéronée, le roi Philippe II de Macédoine et son fils Alexandre remportent une victoire complète grâce à leur infanterie, organisée en redoutables phalanges, et à leur cavalerie, que commande Alexandre, à peine âgé de 18 ans.

Le jeune prince emporte la décision en taillant en pièces le bataillon des Thébains. Son père, lui-même remarquable homme d'État et conquérant, lui aurait lancé, admiratif : « Mon fils, cherche-toi un autre royaume car celui que je te laisse est trop petit pour toi ! »

Désormais, Athènes doit se soumettre comme le reste de la Grèce à un roi à demi-barbare (ou considéré comme tel).

Après la défaite de Chéronée et l'échec d'un ultime soulèvement, Athènes entre dans l'alliance macédonienne et participe avec Alexandre le Grand à la conquête de l'empire perse. Démosthène se suicide par le poison quinze ans plus tard, à 62 ans, après avoir tenté de soulever une nouvelle fois sa cité contre Antipater, le général macédonien qui a succédé à Alexandre à la tête de la Grèce.

Ayant soumis la Grèce, Philippe II prend le titre d'hégémon (guide ou protecteur des Grecs). Il s'apprête à se retourner contre les Perses de la dynastie achéménide, ceux-là même qui attaquèrent la Grèce deux siècles plus tôt, à l'époque des guerres dites « médiques ».

Cette expédition est destinée à libérer les cités grecques d'Asie, que les Perses ont à nouveau occupées, ainsi qu'à rapprocher Grecs et Macédoniens en vue de mettre fin à leurs querelles fratricides.

Mais Philippe II est assassiné en 336 avant JC par l'un de ses hommes, qui craint à juste titre la perspective d'une guerre dans la lointaine et mystérieuse Asie. C'est donc son fils Alexandre III (20 ans) qui reprend à son compte ce projet.

Avant de partir à la conquête de l'Asie, le nouveau roi de Macédoine Alexandre III établit la sécurité sur les frontières nord du royaume, en Illyrie et le long du Danube.

Les cités grecques veulent en profiter pour s'émanciper mais Alexandre réagit avec célérité. Il détruit Thèbes au son des flûtes... À l'exception de la maison du poète Pindare et des temples. Par contre, il respecte Athènes, par amour de son passé prestigieux et par souci de se rallier ses élites.

>> La route de la gloire

Le nouveau généralissime des Grecs prépare avec soin l'expédition d'Asie. Fort d'une autorité charismatique sur ses hommes et entouré d'excellents généraux (Parménion, Séleucos, Ptolémée, Antigone...), il veille aussi à bien organiser ses lignes de ravitaillement et ses liaisons avec l'arrière.

Il franchit le détroit du Bosphore avec environ 40.000 soldats macédoniens et grecs, dont 5.000 cavaliers qui lui seront très utiles au plus fort des combats, et se lance aussitôt à la poursuite de Darius III, le roi des Perses.
Auteur : Mel_C  
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Date :    02-09-2024 22:09:13


2 septembre 1666 : Londres en flammes

Dans la nuit du 2 septembre 1666, un feu se déclenche dans l'arrière-boutique d'un boulanger londonien du nom de Faryner. L'incendie s'étend très vite dans la rue Pudding Lane, près du pont de Londres. Les maisons en bois enduites de poix favorisent sa propagation.

>> Une métropole active et fragile

La capitale anglaise, qui compte à cette époque près de 500 000 habitants, est une métropole active et populeuse, à défaut d'être belle. Elle se relève d'une épidémie de peste qui l'a touchée l'année précédente, en 1665, et provoqué 70 000 décès.

Comme le sinistre a déjà gagné plusieurs maisons, le maire de la ville, sir Thomas Bludworth, est alerté et se rend sur place mais il ne voit pas de raison de s'alarmer outre mesure et laisse les sauveteurs à leur travail. C'est alors que le feu gagne des entrepôts de chanvre et de poix situés à Thames Street, au bord de la Tamise.

L'embrasement de ces entrepôts accélère la propagation de l'incendie le long du fleuve et les sauveteurs sont très vite dépassés. Dix mille maisons et près d'une centaine d'églises sont la proie des flammes. La cathédrale Saint-Paul s'écroule sous le poids de sa charpente (elle sera ensuite reconstruite avec le dôme qu'on lui connaît).

Le roi Charles II Stuart se joint bientôt aux sauveteurs. Des soldats entreprennent de faire sauter les maisons, rue par rue, pour mieux étouffer le feu. Celui-ci s'éteint enfin au bout de six jours. Grâce au sang-froid des habitants, il n'aura en définitive fait que huit victimes. Mais la plus grande partie de la capitale est à reconstruire et 100 000 personnes sont sans abri. (...)
Auteur : Mel_C  
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Date :    02-09-2024 22:10:32


............. et aussi ................

2 septembre 1870 : Napoléon III est fait prisonnier à Sedan

Le 2 septembre 1870, les Prussiens reçoivent la capitulation d'une armée française enfermée à Sedan, dans les Ardennes. Ils font 83 000 prisonniers y compris l'empereur des Français. Napoléon III envoie un simple télégramme à l'impératrice Eugénie : « Grand désastre, l’armée est défaite et captive, moi-même je suis prisonnier ».

C'est la quatrième fois dans l'Histoire de France qu'un souverain est capturé sur un champ de bataille. Ce désastre signe l'échec de la guerre engagée à la légère par les Français six semaines plus tôt.

>> Une guerre mal engagée

Napoléon III a déclaré la guerre à la Confédération d'Allemagne du Nord le 19 juillet 1870 d'une façon maladroite et précipitée, sans prendre la peine de s'assurer le soutien des grands États européens ni de vérifier les dispositions de l'armée.

La France n'est en mesure de mobiliser que 265 000 hommes, sur un front de 250 kilomètres. De leur côté, la Prusse et ses alliés d'Allemagne du Sud en alignent immédiatement 600 000 grâce à une organisation bien rodée et à un réseau ferroviaire très dense.

Les armées françaises sont très vite bousculées par la coalition allemande. Les Français subissent plusieurs défaites non dépourvues de panache comme à Wissembourg, le 4 août 1870, et surtout à Froeschwiller-Woerth, le 6 août.

À la suite de ces défaites, qui entraînent l'évacuation de l'Alsace et de la Lorraine, le commandement en chef passe au maréchal Bazaine. Brave mais indécis, celui-ci tente de replier ses armées de l'Est sur Verdun mais se voit barrer la route par l'ennemi. Plutôt que de forcer le passage, il se laisse enfermer dans la place forte de Metz.

>> Le piège de Sedan

Un mois après la déclaration de guerre, il ne reste à la France que 130 000 hommes de la première armée, regroupés au camp de Châlons sous le commandement du maréchal de Mac-Mahon. L'empereur l'accompagne mais, très malade en raison d'un caillou dans la vessie et pouvant à peine circuler en voiture, il se garde de diriger les opérations.

L'armée manoeuvre en vue de secourir le maréchal Bazaine assiégé à Metz. Mais celui-ci, qui songe déjà à se rendre, reste étrangement inactif. C'est ainsi que Mac-Mahon est battu le 30 août à Beaumont et, faute de mieux, se replie sur la place forte de Sedan.

Le 1er septembre au matin débute la bataille décisive. Blessé, le maréchal de Mac-Mahon laisse le commandement au général Ducrot et celui-ci au général Wimpffen, « le plus ancien dans le grade le plus élevé ». Écrasés par l'artillerie allemande, les Français sont impuissants à desserrer l'étau.

Le lendemain, soucieux d'éviter un massacre inutile, Napoléon III donne l'ordre de se rendre et lui-même va en calèche au-devant de l'état-major allemand. Il est reçu dans une modeste maison par le chancelier Bismarck.

À Lyon, Marseille et Paris, sitôt connu le désastre, l'empereur est déchu et la République proclamée. Mais quand il apprend que les Allemands entendent annexer l'Alsace et une partie de la Lorraine, le gouvernement provisoire décide de poursuivre la guerre. Les Allemands se dirigent alors à marches forcées vers Paris qui va subir un siège éprouvant jusqu'à l'armistice de janvier 1871.

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