◄ Autres villes

Le site des sorties entre amis et rencontres amicales dans ta ville.
         
Vacances inter OVS ►
Forums > Salon de thé
Autres forums sur des centres d'intérêt précis :
Grâce à ton aide, le site restera sympathique comme tu l'aimes !

Quel problème veux-tu soumettre à la communauté ?






◄◄23456789101112►►

çà s'est passé .....
Auteur : Jade30 
49/120

Date :    09-11-2023 00:04:43


09 novembre 1911 : August Bebel, prophète de malheur

Ce 9 novembre 1911, l'Europe s'inquiète des roulements de tambour en Allemagne, en France et en Grande-Bretagne. On sort à peine de la crise d'Agadir et après plusieurs années paisibles, la guerre générale devient une perspective plausible.

Ferdinand August Bebel (Deutz, près de Cologne, 22 février 1840 - Passug, Suisse, 13 août) À Berlin, un vieil homme monte à la tribune du Reichstag, la Chambre des députés de l'Empire allemand. D'une voix que les témoins disent claire et envoûtante, il s'adresse à ses collègues :

« Ainsi, on armera de tous les côtés et l'on ira jusqu'au point où l'un ou l'autre des adversaires dira : ''Mieux vaut une fin rapide dans l'horreur qu'une horreur sans fin''. C'est à ce moment-là que viendra la catastrophe. L'Europe entière suivra le tambour et seize à dix-huit millions d'hommes dans leur plus bel âge, la fleur des différentes nations, sortiront équipés des meilleurs instruments d'assassinat. Le crépuscule des dieux approche pour le monde bourgeois ».

À ces mots, la plus grande partie de l'assemblée éclata en risées et trépidations, sur quoi l'orateur poursuivit : « Soit, vous prenez le parti d'en rire. Et bien, vous verrez le résultat : après la guerre, nous serons confrontés à une faillite massive, à la misère générale, au chômage universel et à une grande famine » (note).

Ce prophète de malheur allait mourir deux ans plus tard, le 13 août 1913, dans la station suisse de Passugg, près de Zurich. Il a nom Ferdinand August Bebel...
Auteur : Jade30 
50/120

Date :    10-11-2023 20:47:07


10 novembre 1982 : Mort de Brejnev et agonie de l'URSS :

Leonid Brejnev, secrétaire général du PCUS (parti communiste de l'Union soviétique) meurt au Kremlin, à 75 ans, au terme d'une longue agonie, le 10 novembre 1982. Dans les années précédentes, le dernier « tsar communiste » a été contraint à des reculades humiliantes sur la question des missiles, en Afghanistan et en Pologne.

Après lui, l'URSS entre en agonie. Lui succède au Secrétariat général du parti communiste de l'Union soviétique (le poste-clé du régime) Iouri Andropov. Sous des dehors inquiétants (l'homme a présidé le KGB, la police politique, pendant 15 ans), Andropov est de fait conscient des impasses du régime et des méfaits de la corruption. Il tente de réformer le régime tout en luttant contre les dissidences de toutes sortes. Mais il n'a pas le temps d'aboutir.

Malade, il meurt à son tour le 9 février 1984. Du coup, le Comité Central fait machine arrière et nomme à sa place un vieux brejnévien, Constantin Tchernenko (73 ans). Il disparaît au bout d'un an. Les réformistes reviennent à l'assaut en imposant le 11 mars 1985 au Secrétariat général le dauphin d'Andropov : Mikhaïl Gorbatchev (54 ans). Deux jours plus tard, le 13 mars 1985, il est élu par le Soviet Suprême à la présidence du Praesidium, en fait à la direction du pays.
Auteur : Jade30 
51/120

Date :    12-11-2023 15:01:38


11 novembre 1831 : L'esclave Nat Turner est pendu en Virginie pour s'être révolté :

Le 11 novembre 1831, à Southampton, en Virginie, Nat Turner est pendu après jugement pour avoir entraîné dans la révolte une centaine d'esclaves comme lui et assassiné en 24 heures une soixantaine de blancs. Ainsi finit la principale révolte d'esclaves qu'aient connue les États-Unis d’Amérique...

>>> Nat Turner, mystique ou forcené ?

Brève et violente, la révolte de Nat Turner est de loin la plus importante recensée en Amérique du Nord.

Elle se produit dans le comté de Southampton, en Virginie, au cœur historique des États-Unis, sous la présidence d'ANDREW JACKSON... et pendant le séjour américain du jeune ALEXIS DE TOCQUEVILLE. Celui-ci va publier à son retour son chef-d'œuvre, « DE LA DEMOCRATIE EN AMERIQUE » (1835) avec quelques chapitres critiques et lucides sur l'immoralité mais aussi l'inefficacité de l'esclavage.

Nathaniel Turner est un jeune homme de trente ans qui a appris à lire par ses propres moyens et se pique de connaître les Saintes Écritures. En marge de son travail dans les champs de coton, il prêche ses compagnons de misère et se livre à de longues réflexions mystiques. Il sert diligemment ses maîtres successifs, de Benjamin Turner à un certain Joseph Travis.

Le 21 février 1831, une éclipse de soleil lui donne à penser que son heure est venue. Charismatique, il convainc une poignée d'hommes de le rejoindre dans sa rébellion. C'est ainsi que, dans la nuit du 21 août 1831, il massacre la famille de son maître puis marche avec sa troupe en direction de Jerusalem, la capitale du comté.

Consciencieusement, les hommes massacrent au passage les blancs des plantations qu'ils traversent. Au total soixante personnes, hommes, femmes et enfants. L'alerte est rapidement donnée et la troupe a raison des rebelles. En moins de quarante-huit heures, ils sont presque tous exterminés. Nat Turner arrive à battre la campagne pendant deux mois avant d'être enfin arrêté, jugé et pendu à Jerusalem le 11 novembre 1831 avec une vingtaine d'autres mutins.

La frayeur a été grande en Virginie et dans les États du sud. À la centaine de rebelles abattus ou pendus vont s'ajouter plusieurs centaines d'esclaves innocents lynchés sous de quelconques prétextes. La législation va se faire également plus répressive.

Il faudra encore attendre une vingtaine d'années pour que les Américains et notamment ceux du nord se mobilisent contre l'esclavage.

Ce sera en 1852 la publication de La Case de l'Oncle Tom, un roman antiesclavagiste d'Harriett Beecher-Stowe, en 1854, la polémique autour du KANSAS-NEBRASKA ACT laissant aux habitants de ces nouveaux États le droit d'accepter l'esclavage, enfin en 1856 la création du PARTI REPUBLICAIN, résolument abolitionniste. Il faudra encore une décennie et les 600 000 morts de la guerre de Sécession pour que le 18 décembre 1865 prenne effet le 13e AMENDEMENT DE LA CONSTITUTION qui abolit l'esclavage.

>>> Une vie romancée :

Dans sa prison, avant son exécution, Nat Turner s'est confié à l'avocat Thomas R. Gray qui a publié le fruit de leurs entretiens sous le titre : Les confessions de Nat Turner (note). Ce document a nourri bien plus tard, en 1867, un roman à thèse de William Styron. Brodant très librement, le romancier a transformé l'esclave rebelle en un obsédé sexuel hanté par le viol de la femme blanche, ce qu'il n'était pas : il a interdit sévices et viols à ses comparses pendant leur équipée nocturne. La cinéaste Nate Parker en a tiré un film en 2015 : « NAT TURNER, NAISSANCE D'UNE NATION ».
Auteur : Boobles30 
52/120

Date :    13-11-2023 15:10:35


13 novembre 1872

Claude Monet, peintre impressionniste français, en séjour dans la ville de son enfance, Le Havre, peint le tableau Impression, soleil levant, tableau duquel viendrait le nom impressionnisme.
Auteur : Jade30 
53/120

Date :    13-11-2023 23:35:35


13 novembre 2015 : Paris meurtri par des attaques islamistes :

Après les attentats du début de l’année et la grande manifestation consensuelle du 11 janvier, les Français commençaient à reprendre espoir quand le pays a été frappé par une série d’attaques concertées d’une sauvagerie inouïe… La première s’est traduite par plusieurs explosions à l’entrée du stade de Saint-Denis, où se déroulait un match amical France-Allemagne en présence du président de la République. Les trois terroristes sont morts dans les explosions en ayant tué une personne et fait une dizaine de blessés.

Beaucoup plus grave fut la seconde série d’attaques, perpétrée par deux équipes de trois hommes. Elle est survenue dans le 11e arrondissement de Paris, à l’intérieur du théâtre du Bataclan où se tenait un concert de rock, et dans les cafés avoisinants. Les spectateurs et les badauds en terrasse ont été froidement exécutés à la kalachnikov ou tués par des ceintures d’explosifs.

Au terme d’une « nuit rouge » durant laquelle les hôpitaux parisiens furent transformés en hôpitaux de guerre, on compta un total de 130 tués, non compris sept assaillants, et 350 blessés. C’est l’attentat terroriste le plus grave qu’ait jamais connu la France et le plus grave en Europe après celui de la gare d’Atocha, à Madrid, le 11 mars 2003 (191 morts).

Les autorités réagissent avec décence mais il n’est plus question de grande manifestation nationale… L’heure est à la mobilisation.
Auteur : Jade30 
54/120

Date :    14-11-2023 00:34:10


14 novembre 1888 : Inauguration de l'Institut Pasteur :

L'Institut Pasteur est inauguré à Paris, le 14 novembre 1888, par le président de la République Sadi Carnot. C'est une fondation privée dédiée à la recherche médicale. Financée par une souscription internationale à hauteur de deux millions de francs, elle comble les voeux du plus populaire savant qu'ait connu l'humanité et dont il porte le nom. C'est sans doute le plus ancien institut de recherche publique...

Chimiste de formation, Louis Pasteur débute ses recherches sur la cristallographie avant de mener une carrière jalonnée de découvertes qui feront de lui l'instigateur des plus grandes révolutions scientifiques du XIXème siècle. Biologie, agriculture, médecine ou hygiène, il se distingue dans de nombreux domaines mais l'Histoire le retient surtout comme l'inventeur de la pasteurisation et du vaccin contre la rage en 1885.

C'est ce dernier succès, diffusé par la presse du monde entier, qui étend sa notoriété à l'échelle planétaire. Ses fidèles se pressent dans son laboratoire de la rue d'Ulm. Il faut penser plus grand. Pasteur a alors l'idée de créer un établissement indépendant à même de répondre à la demande croissante de vaccination.

Une souscription nationale et internationale est lancée par l'Académie des sciences et récolte près de deux millions de francs. Deux ans plus tard, le 14 novembre 1888, l'Institut Pasteur est inauguré par le président de la République Sadi Carnot.

« Il n'est pas une pierre qui ne soit le signe d'une généreuse pensée », dit-il de l'édifice élevé au sud de Paris, dans le quartier de Vaugirard. Il le dirigera jusqu'à sa mort, le 28 septembre 1895.

>>> Un réseau planétaire au service de la médecine :

La France organise des obsèques nationales pour celui que certains désignent avec quelque exagération comme « le plus grand bienfaiteur de l'humanité ». Inhumé dans son Institut, le savant continue encore d'inspirer ses chercheurs en France et dans le monde.

Envoyé en Indochine française par Louis Pasteur, Albert Calmette a créé à Saigon une antenne de l'Institut Pasteur. L'établissement est dédié à la vaccination contre la rage et la variole ainsi qu'à la recherche sur les maladies infectieuses. C'est le premier d'un réseau qui compte actuellement une trentaine d'instituts de par le monde.

Depuis plus d'un siècle, les « Pastoriens » multiplient les découvertes que sont venus couronner huit prix Nobel, dont les professeurs Jacob, Monod et Lwoff en 1965. En 1891, Émile Roux met au point le sérum antidiphtérique. En 1894, Alexandre Yersin isole à Hong-Kong le bacille de la peste. En 1921, Albert Calmette et Camille Guérin mettent au point le vaccin BCG contre la tuberculose. En 1923, Gaston Ramon donne toute son efficacité au vaccin antidiphtérique. En 1934, Jean Laigret met au point à Dakar le premier vaccin contre la fièvre jaune. C’est également à un virologue français, Philippe Maupas, que l’on doit en 1976 le vaccin contre l'hépatite B. En 1983, le professeur Luc Montagnier et Françoise Barré-Senoussi découvrent le virus du sida.

Auteur : Jade30 
55/120

Date :    15-11-2023 01:47:27


15 novembre 1793 : De la miche à la baguette :

La traditionnelle baguette de pain, symbole de l'identité française, puise ses origines dans la Révolution, avec la première réglementation concernant le pain. Le 15 novembre 1793 (26 brumaire An II selon le calendrier républicain), un décret de la Convention stipule que tous les Français doivent manger le même pain : « La richesse et la pauvreté devant également disparaître du régime de l'égalité, il ne sera plus composé un pain de fleur de farine pour le riche et un pain de son pour le pauvre. Tous les boulangers seront tenus, sous peine d'incarcération, de faire une seule sorte de pain : Le Pain Égalité ».

Le pain en question, à base de farine de froment, levain, sel et eau, a encore l'aspect d'une grosse boule ronde. En 1856, Napoléon III tente de réglementer la taille et le poids du pain : 40 cm et 300 g environ. Mais il n'y réussit guère et l'on continuera jusqu'à la fin du XXe siècle, dans nos campagnes, de faire honneur à la miche d'un kilo à la croute craquante et à la mie épaisse, empreinte d'un délicieux fumet. Elle sera vaincue par la déferlante des hypermarchés et des boulangeries industrielles.

Sous la IIIe République, lors de la construction du métro parisien, l'ingénieur Fulgence Bienvenüe s'irrite des bagarres incessantes entre ouvriers « immigrés » (Bretons et Auvergnats). Il décide d'interdire les couteaux sur le chantier. Le couteau ayant pour principale utilité (en-dehors des bagarres) de couper le pain, l'ingénieur commande à un boulanger des pains allongés qui se coupent à la main. C'est ainsi que serait née à la Belle Époque la baguette parisienne. Se non è vero è ben trovato.

De façon plus certaine, la première occurrence du mot baguette remonte à 1904. Elle apparaît dans un manuel de boulangerie. D'une longueur de 80 cm et d'un poids de 250 g, cette baguette se diffuse dans toute la France entre les deux guerres mondiales, après le vote d'une loi interdisant aux boulangers de travailler avant 4 heures du matin, ce qui ne leur laisse plus le temps de façonner la boule traditionnelle. La baguette est appelée flûte ou petite selon les régions. Son prix est fixé par arrêté préfectoral jusque dans les années 1980 avant d'être laissé à la discrétion des boulangers.

>>> La tradition contre l'agro-industrie :

Les années 1970 voient l'émergence de la grande distribution et le triomphe de la civilisation consumériste. Grandes surfaces et dépôts de pain distribuent des baguettes à bas coût, fabriqués dans des installations industrielle. Un boulanger indépendant se signale en 1976 à l'attention des médias en lançant la baguette à 1 franc, un prix très en-dessous du prix courant. Chacun y voit une concurrence déloyale. Le pain traditionnel se voit menacé par des ersatz insipides, avec des additifs chimiques et des farines sélectionnées pour un pétrin rapide.

Face à la mobilisation des professionnels, qui bénéficient du soutien bruyant du présentateur Jean-Pierre Coffe, le gouvernement d'Édouard Balladur promulgue le 13 septembre 1993, le « décret pain ». Il encadre la fabrication de la baguette de « tradition française » en exigeant qu'elle ne soit fabriquée qu’avec les ingrédients suivants : farine de blé, eau, levure et/ou levain, sel. Trois adjuvants sont autorisés, soit au maximum 2% de farine de fèves, 0,5% de farine de soja, 0,3% de farine de malt de blé (le gluten n’est pas considéré comme un adjuvant).

Le décret est complété par une loi, le 25 mai 1998, qui réserve l'appellation de « boulangerie » aux professionnels qui assurent eux-mêmes, à partir de matières premières choisies, le pétrissage de la pâte, sa fermentation et sa mise en forme ainsi que la cuisson du pain sur le lieu de vente au consommateur final. Ainsi a été sauvée la boulangerie artisanale... en attendant la prochaine offensive de la grande distribution et de l'agro-industrie.
Auteur : Jade30 
56/120

Date :    15-11-2023 17:43:11


15 novembre 1315 : Victoire des Trois Cantons à Morgarten :
Le 15 novembre 1315, à Morgarten, au sud de Zurich, les montagnards des Trois Cantons (Uri, Schwyz et le demi-canton de Nidwald), repoussent les troupes du duc Léopold d'Autriche, seigneur de Habsbourg.

C'est l'une des rares fois, au Moyen Âge, où des communautés paysannes réussissent à s'émanciper de leur suzerain féodal. Dans le reste de l'Europe, les révoltes paysannes débouchent sur des jacqueries sans issue.

>>> Indépendance confirmée :

Quelques années après le célèbre serment de Rütli, la victoire de Morgarten renforce la cohésion des cantons alpins. Elle leur rallie les cantons environnants et surtout les villes de Zurich, Bâle et Berne. Ces communes libres, bien que bourgeoises, font front commun avec les paysans contre les prétentions des Habsbourg.

Un siècle plus tard, à la fin du XVe siècle, les Suisses confédérés devront encore se battre contre le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, désireux de reconstituer à son profit l'ancienne Lotharingie de l'époque carolingienne. Ces paysans austères se révèleront alors comme les soldats les plus redoutables d'Europe, capables d'en remontrer aux plus puissants chevaliers de la noblesse...

Quelques jours suffisent en effet aux cantons pour lever plusieurs dizaines de milliers de fantassins.

Dès que la consigne leur en est donnée, les Confédérés quittent sans attendre leur ferme, prennent leur longue pique et se mettent en ordre de marche. Au moment de l'attaque, tandis que les trompes de montagne terrorisent l'ennemi par leurs sonorités tonitruantes, les Confédérés n'ont guère de mal à repousser les assauts des cavaliers grâce à leurs longues piques (...).

◄◄23456789101112►►



Retour à l'index du Forum

« Voir les autres
Viens discuter sur le forum
Pros : créez & placez votre annonce ici »